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Nopik a écrit : 20 mars 2018, 17:04
Ah bon tu trouves que c'est si clair ?
Que Armstrong ne sait pas de quoi il parle ? Que les injections c'était uniquement du fer, pour une anémie avérée ?
Et quid de Planckaert, son coéquipier qui a admis avoir pris de l'EPO avec succès (en 88 je suppose) ? Dans la même équipe, avec le même médecin, et lui aussi souffrant d'anémie ?
Quelques extraits de wikipedia qui peuvent faire sourire maintenant.
Victime d'un terrible accident de chasse le 25 avril 19872, l'abdomen et la poitrine criblés de grenaille de plomb, Greg LeMond est écarté du cyclisme pour deux ans. Après cette absence, il est membre pour une année de l'équipe PDM, puis signe dans la modeste équipe belge ADR.
Longue convalescence avant un retour au plus haut niveau
Passé par l'équipe PDM
Il participe au Tour d'Italie 1989 remporté par Laurent Fignon, termine 39e du classement mais il est l'auteur dans le dernier contre-la-montre d'une performance étonnante en prenant la deuxième place de l'étape.
Très fort en fin de Giro
Greg Lemond apporta au cyclisme quelques-unes des innovations les plus utilisées aujourd'hui
Il se présentait régulièrement en surpoids en début de saison pour n'arriver au sommet de sa forme que juste avant le Tour de France.
Lemond fut le premier à baser sa saison uniquement autour de cette épreuve. Il fut imité par la suite par les futurs vainqueurs du Tour, tels que Miguel Indurain, Jan Ullrich et Lance Armstrong.
C'est tellement gros qu'on dirait que c'est fait exprès
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
Dernière modification par levrai-dufaux le 20 mars 2018, 17:26, modifié 1 fois.
Non mais il faut vraiment voir que Lemond c'est avant tout un grand champion, il s'est par ailleurs positionné contre Armstrong, mais sa légende il l'a faite sur un vélo.
levrai-dufaux a écrit : 20 mars 2018, 17:25
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
Transju27 a écrit : 20 mars 2018, 17:15
Donc, Monsieur le Génie, t'en déduis quoi ?
ça m'épate toujours les mecs qui ont un avis sur tout et surtout sur ce qu'ils n'ont pas connu.
Moi je me souviens avoir vu Lemond jouer la gagne dans un Tour des Flandres et dans un Paris Roubaix.
En 89 quand il gagne le Tour le dernier jour, il FAIT DEUX à la première étape du Critérium International, dans une échappée royale . (victoire de Madiot)
Et en 89 toujours il participe à Paris Roubaix, et j'en ai un souvenir car il perce et s'arrête juste devant moi sur un pont d'autoroute après le passage d'Arenberg (il était dans le peloton des favoris).
çà se sont des faits, pas des supputation de comptoirs, faut arrêter de jouer les fouille-merde pour se faire mousser ...
Mais tu sais quoi, on s'en bat les couilles de ce que tu as vu étant gamin.
Moi j'ai vu armstrong dominer le tour de france. So what ?
Quand on a un QI au ras des paquerettes, c'est pour la vie... Mais faut s'abstenir de rentrer dans les dicussions d'adultes.
J'ai 60 ans mon grand ! et le vélo ça fait 50 ans que j'en fait et que je le suis. Comme je l'ai déjà dit j'ai fréquenté des pointures dans les pelotons. Je sais de quoi je parle !
Donc les discussions d'adultes je connais, quant à mon QI comme tu dis, il m'a permis d'avoir un métier qui m'a fait piloter des équipes dans mon job et de bien en vivre ... je te souhaite la même chose.
levrai-dufaux a écrit : 20 mars 2018, 17:25
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
1. En sait-on plus ? J'ai retrouve "J'en ai utilisé pendant une période et avec succès".... Il a arrêté sa carrière en 1991.
2. Effectivement s'il a quitté PDM à cause de leurs pratiques c'est plutôt bon signe (et j'ai lu ca aussi sur le wiki anglais)
Bref, j'imagine que c'est difficile d'en savoir beaucoup plus, mais merci pour tes réponses constructives
D'ailleurs, les citations sur la modernité, l'innovation, et le retour d'accident, c'est surtout un parallèle qui m'a fait marrer
Armstrong sait de quoi il parle, mais est surtout connu pour recourir à tous les moyens pour abattre ses opposants. On ne peut donc pas accorder de crédit à ses propos, surtout quand on connait l'inimitié qu'il a avec Lemond depuis que celui-ci l'ai abandonné après avoir appris les liens entre Ferrari et Lance!
AlbatorConterdo a écrit : 20 mars 2018, 17:33
C'est juste que si tu faisais un effort pour être plus charmant , Transju , ce serait peut être plus facile de faire passer ton message.
On peut aussi s'expliquer "viril mais correct" !
Je n'aime pas les mecs qui se la jouent," je fais des suppositions pour me faire mousser"
Sans la moindre preuve et encore moins de culture cycliste.
Il y a 2 faces chez Lemond :
- le "gentil Lemond", celui qui dû subir l'aide d'Hinault sur le TdF 86 , qui revient de nulle part en 89 après son accident de chasse dans une équipe de flahutes et gagne le TdF quasiment seul, et qui finit sa carrière sur les rotules, brisé par l'arrivée des Epomen.
- le méchant Lemond, précurseur des méthodes d'entrainements actuelles et de l'hyper-spécialisation, usant d'un vélo de CLM moderne, sacrifiant ses saisons 90-92 sur l'autel du TdF et annonçant la période que nous vivons aujourd'hui.
Soyons magnanimes : Pour un arrêt de la pratique cycliste professionnelle en Italie
levrai-dufaux a écrit : 20 mars 2018, 17:25
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
1. En sait-on plus ? J'ai retrouve "J'en ai utilisé pendant une période et avec succès".... Il a arrêté sa carrière en 1991.
En ce qui concerne Planckaert, je pense qu'il fait allusion à son passage chez Panasonic en 1990 avec laquelle il remporte Paris Roubaix (recruté au même moment que la doublette magique Theunisse-Rooks )
AlbatorConterdo a écrit : 20 mars 2018, 17:45
Il y a 2 faces chez Lemond :
- le "gentil Lemond", celui qui dû subir l'aide d'Hinault sur le TdF 86 , qui revient de nulle part en 89 après son accident de chasse dans une équipe de flahutes et gagne le TdF quasiment seul, et qui finit sa carrière sur les rotules, brisé par l'arrivée des Epomen.
- le méchant Lemond, précurseur des méthodes d'entrainements actuelles et de l'hyper-spécialisation, usant d'un vélo de CLM moderne, sacrifiant ses saisons 90-92 sur l'autel du TdF et annonçant la période que nous vivons aujourd'hui.
Je ne sais pas si on peut le qualifier de "méchant", mais c'est vrai qu'il a apporté quelques nouveautés notamment ce fameux guidon.
Pour le reste suite à son accident de chasse, il a dû revoir ces plans de saisons car il n'était plus en capacité de courir toutes les classiques et les grands tours. Et progressivement les plombs qu'il a gardé on finit par user son organisme et limiter ses performances.
Je ne le connais pas dans la vie, mais c'était un coureur vraiment sympa avec le public.
mon coureur préféré quand j'étais gosse;
j'étais à fond pour lui en 89 et 90, et même encore en 91 et 92 quand il était sur le déclin.
OSEF, oui je sais
Pour les classiques, il les a toujours faites, il me semble, sans briller particulièrement je crois, n'a t'il pas fait l'équipier pour Duclos quand celui-ci était échappé lors de son premier PR victorieux en 92?
exact, chez Z, il a aidé Duclos, mais il a aussi fait les classiques flandriennes pour la gagne. Ou tout du moins en jouant un rôle dans la course.
En 85, il fait 4 à Roubaix en devançant de vrais flahutes et la m^me année il fait 7 du Ronde
Ça me surprend un peu quand même l'histoire du dopage à l'Epo de Planckaert alors qu'ici même on nous rabâche que c'est les italiens qui en ont été les premiers utilisateurs en 90 et 91.
damienleflahute a écrit : 20 mars 2018, 19:08
Ça me surprend un peu quand même l'histoire du dopage à l'Epo de Planckaert alors qu'ici même on nous rabâche que c'est les italiens qui en ont été les premiers utilisateurs en 90 et 91.
Pour le reste le vrai-dufaux a tout dit.
C'est plutôt les Hollandais les précurseurs non ? Planckaert courait chez Panasonic justement. Les Italiens ça commence en 91-92, les Français en 1994.
levrai-dufaux a écrit : 20 mars 2018, 17:25
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
1. En sait-on plus ? J'ai retrouve "J'en ai utilisé pendant une période et avec succès".... Il a arrêté sa carrière en 1991.
2. Effectivement s'il a quitté PDM à cause de leurs pratiques c'est plutôt bon signe (et j'ai lu ca aussi sur le wiki anglais)
Bref, j'imagine que c'est difficile d'en savoir beaucoup plus, mais merci pour tes réponses constructives
D'ailleurs, les citations sur la modernité, l'innovation, et le retour d'accident, c'est surtout un parallèle qui m'a fait marrer
Pour le coup Lemond a quand même gagné le TDF 1989 grâce, en partie, à son guidon de triathlète sur le CLM final.
(et j'ai lu ca aussi sur le wiki anglais)
, qui revient de nulle part en 89 après son accident de chasse dans une équipe de flahutes et gagne le TdF quasiment seul, et qui finit sa carrière sur les rotules, brisé par l'arrivée des Epomen.
