Racemousse a écrit : 23 avr. 2017, 19:33
biquet a écrit : 23 avr. 2017, 17:43
Les Valverdistes sourcilleux vont certainement pas aimer ce que je vais dire, mais quand même, ses 9 Ardennaises, on peut pas dire qu'elles laisseront un souvenir impérissable, quoi. Question efficacité, rien à redire, c'est Monsieur Ardennaises, mais dans la manière, c'est franchement chiant.
Vu sa forme actuelle, et constatant la présence de coureurs rapides comme Matthews, GVA ou Albasini, pourquoi ne pas tenter un 1er coup de force dans la Roche-aux-Faucons, ou de partir seul dans la montée de Saint Nicolas ?? Qu'on me dise pas qu'il n'en a pas les moyens. C'est pas Purito Rodriguez. C'est un excellent rouleur, et il est largement capable d'enchainer Saint Nicolas et Ans pour finir seul à l'arrivée. Formolo, qui est moins fort que lui, a failli y parvenir.
Zabel, Freire, ont remporté pas mal de grandes courses en ligne (4 San Remo pour l'un, 3 Mondiaux pour l'autre), mais on les a presque déjà oubliés.
Ah bon? Pas moi en tout cas, les victoires de Zabel et Freire m'ont autant marquées que celles de Bettini ou Boonen. Perso j'apprécie autant l'intensité d'un sprint massif qu'un solo de 50kms, c'est cette variété qui fait, pour moi, la beauté du cyclisme.
Et puis Valverde court pour gagner, pas pour faire plaisir aux forumeurs de VCN. Attaquer dans la Roche au faucons serait suicidaire pour lui, je ne dit pas qu'il ne pourrait pas aller au bout, mais c'est peu probable, et quand on bénéficie d'un finish comme le sien il est naturel de miser dessus. Non, s'il faut blâmer quelqu'un ce n'est certainement pas Valverde mais plutôt ses adversaires.
Non mais on est d'accord. Les adversaires jouent placés, pas gagnants. Dans le vélo actuel, les coureurs ne sont plus déçus de faire 2è ou 3è, ils sont contents. C'est la différence avec le vieux cyclisme à papa, ou les rivalités étaient très fortes, et ou les champions détestaient la défaite.
Quand je relis les très vieux "Année du Cyclisme", que mon Oncle, grand fan de Merckx, m'a donné quand j'étais môme, on peut voir la haine de l'échec qui habitaient les Merckx, les De Vlaeminck, les Maertens, les Moser. Mais à l'époque, pas de World Tour, et pas de points UCI si précieux.
Mais quand même, franchement, si on me demande de citer une grande victoire marquante de Valverde, une que je n'oublierai pas, j'arrive pas à trouver. Peut-être sa victoire à San Sébastien, après une descente spectaculaire, à la limite.. Certes, je n'aime pas ce coureur (je parle du coureur, pas du bonhomme, je précise), mais j'étais pas non plus un supporter de Boonen, Cancellara et Gilbert. Pourtant, certaines des victoires de ces 3 coureurs sur les Flandriennes ou la Lombardie me resteront en mémoire. Idem pour Musseuw, Bartoli et Bettini.
(Moi je crois que ce sont surtout les exploits et les courses passionnantes qui font la légende du cyclisme.Bien plus que les palmarès. )