Concernant l'équipe Movistar, il y a déjà un signal fort dans la répartition des leaders. Quintana avait déclaré qu'il n'aimait pas faire un GT à 3 leaders. Au moins on peut constater qu'il a été écouté. Il est pris en considération pour le prochain Tour.
Pour ce qui est du cas Simon Yates, le problème du grimpeur sur le dernier Giro était de se donner à fond pour prendre du temps sur les rouleurs-grimpeurs. Il est allé au bout de ses forces par ses multiples attaques, et ça a presque failli marcher. Mais voilà, il finit par craquer sur l'avant dernière étape de montagne.
Et je reviens toujours à la phrase de Vino sur le Giro 2018 : "un GT, ça se gère".
Valable aussi pour Pinot qui en a trop fait et l'a payé à 40 km de l'arrivée de la dernière étape de montagne.
Mais la question qui reste à résoudre : est-ce que s'ils avaient moins fait d'efforts dans les montées, l'un pour la gagne et l'autre pour le podium, ils auraient pu mieux réussir sur le chrono ?
Par contre, il semble que ça leur aurait évité d'avoir une telle défaillance pour l'un et de tomber malade (non partant sur la 21ème étape) pour l'autre.
Mais alors, comment concilier les envies de spectacle que les organisateurs et suiveurs leur réclament et jouer un bon classement général ?
