Je crois cependant qu'Andyve a changé son fusil d'épaule et se considère comme vainqueur du TDF 2010, alors qu'en 2011, il avait dit que pour lui Contador était le vainqueur. Mais à l'époque, il devait espérer en gagner un sur le terrain...

Modérateur : Modos VCN
Tu as raison, sur le fond, bien sûr. Mais il y a des trucs tellement sales et suspects derrière ce controle, que bon...oui, vainqueur moral, tu as trouvé la bonne formule.Lemon-Curry a écrit : 09 mai 2018, 12:33Nan mais au-delà du troll un peu gratuit (déso), j'ai du mal à considérer Pantani comme vainqueur du Giro 99 alors que justement j'ai jamais suivi la jurisprudence Cornet. Je considère Landis comme vainqueur du Tour 06, Armstrong, vainqueur de 7 tours, Contador vainqueur de 9 GT et, s'il venait à être déclassé et alors que je le déteste cordialement, je ne pourrai faire autrement que considérer Froome comme vainqueur de la Vuelta 2017.
Par contre, j'ai du mal à voir comment un coureur n'ayant pas fini la course (quand bien même les circonstances sont particulièrement troubles) pourrait être désigné comme vainqueur en invoquant un rejet de ce que tu appelles la jurisprudence Cornet. Un peu comme ceux qui nous invitent, si on considère Contador comme vainqueur du Tour 2010, à considérer de même Rasmussen comme vainqueur du Tour 2007.
Vainqueur moral à la limite, mais peut-on encore parler de morale lorsqu'on évoque les palmarès de ce sport ?![]()
Wombat a écrit : 09 mai 2018, 21:10Pereiro SIo était loin de cracher sur son TDF 2006.biquet a écrit : 09 mai 2018, 21:03
C'est bien vu. D'autant qu'on remarque que la plupart du temps, les vainqueurs post-déclassement ont souvent du mal à se décerner le titre. Le seul qui estimait réellement qu'il méritait son trophée, c'est Denis Menchov, lors de la Vuelta 2005. Mais lui non plus ne bataille plus trop pour récupérer ce titre (réattribué à Heras), on se demande pourquoi.![]()
Lejaretta estimait que sa Vuelta 82 ne valait rien (après déclassement...des 3 premiers), et qu'il préférait sa 2è place derrière Hinault, l'année suivante. De même, Gimondi ne jubilait pas vraiment après l'exclusion de Merckx, lors du Giro 69. Steven Rooks préférait finir 2è du Tour 88 derrière Delgado, car il estimait que celui-ci était bien le meilleur. Ivan Gotti a également reconnu que Pantani aurait du figurer au palmarès du Giro 99. Quand à Ullrich, Beloki et les autres, ils se sont pas bousculés pour prendre les 7 places laissées vacantes par Lance Armstrong..
J'y vois une forme d'aveu autant que d'honnêteté (en gros, ils faisaient le métier de la même manière, quoi), de la part de tous ces coureurs.
En CP-CE1, on ne lui pas appris le concept du "point" qui termine la phrase apparemment.Babel_ a écrit : 11 mai 2018, 14:05 Je ne pouvais m'empêcher de vous faire partager la prose de Phiphi du jour, c'est beau comme du Zwishop sous acide.![]()
![]()
ça ressemble plutôt à une bromance d'après leur accolade appuyée...jobijoba21 a écrit : 11 mai 2018, 14:11 Par contre il angle sur une potentielle rivalité naissante entre Chaves & Yates.
Impressions et infos en étant sur place, ou romance pour créer une rivalité et un fil rouge quotidien ?
tuco a écrit : 09 mai 2018, 21:32
Tu as raison, sur le fond, bien sûr. Mais il y a des trucs tellement sales et suspects derrière ce controle, que bon...oui, vainqueur moral, tu as trouvé la bonne formule.
En tout cas, physiquement, il a été en tête de deux giros consécutifs jusqu'à son exclusion.
Je ne veux bien sur pas dire qu'il l'a fait sciemment. Je veux juste dire que les Riis, Ulrich, Virenque, Pantani and co en plaçant la barre de plus en plus haut ont participé à l'arrivée de celui qui les battra tous : Armstrong. Ce n'était bien sur pas un plan de leur part...bambou a écrit : 11 mai 2018, 15:42 Vis à vis d'Armstrong il a plutot été utilisé comme le mouton noir (notamment par la direction du TDF) par rapport au renouveau de la propeté made in US, bref si il a servi Armstrong c'est à son corps défendant, on peut lui reprocher beaucoup de choses mais l'escroquerie Armstrong je pense pas qu'il ait une responsabilité.
Tu as Sappada avant quand même, mais je partage ton avis dans l'ensemble.veji2 a écrit : 11 mai 2018, 15:54 Quel parcours dégueulasse tout de même... il faut attendre la 14ème étape pour avoir autre chose qu'une "pure" course de côte, et encore vu que c'est le Zoncolan, il ne se passera rien avant, et donc ça reste de facto, une course de côte. En fait la première étape de montagne avec de vrais cols durs avant la dernière montée c'est la 19ème ! Incroyable tout de même.
Tu as oublié Indurain, et son tragique La Plagne 95, entres autres.Xav_38 a écrit : 11 mai 2018, 15:46Je ne veux bien sur pas dire qu'il l'a fait sciemment. Je veux juste dire que les Riis, Ulrich, Virenque, Pantani and co en plaçant la barre de plus en plus haut ont participé à l'arrivée de celui qui les battra tous : Armstrong. Ce n'était bien sur pas un plan de leur part...bambou a écrit : 11 mai 2018, 15:42 Vis à vis d'Armstrong il a plutot été utilisé comme le mouton noir (notamment par la direction du TDF) par rapport au renouveau de la propeté made in US, bref si il a servi Armstrong c'est à son corps défendant, on peut lui reprocher beaucoup de choses mais l'escroquerie Armstrong je pense pas qu'il ait une responsabilité.
Sur le papier, l'étape de Sappada est peut-être l'étape la plus intéressante de ce Giro. J'en attends beaucoup.AlbatorConterdo a écrit : 11 mai 2018, 16:01Tu as Sappada avant quand même, mais je partage ton avis dans l'ensemble.veji2 a écrit : 11 mai 2018, 15:54 Quel parcours dégueulasse tout de même... il faut attendre la 14ème étape pour avoir autre chose qu'une "pure" course de côte, et encore vu que c'est le Zoncolan, il ne se passera rien avant, et donc ça reste de facto, une course de côte. En fait la première étape de montagne avec de vrais cols durs avant la dernière montée c'est la 19ème ! Incroyable tout de même.
Un manque criant d'originalité
naaaaan, c'est pas du tout son genreSnakePlissken a écrit : 11 mai 2018, 15:32 Son argument d'une possible brouille, au delà du classement des deux coureurs, c'est que Yates a attaqué derrière son coéquipier, prenant donc le risque de ramener les autres, et pour le citer il dit que le britannique "ne s'était pas préoccupé de savoir que ces choses ne se font pas entre équipiers(...) et qu'il n'a pas eu le moindre égard pour le statut de leader qu'Esteban Chavès peut logiquement revendiquer".
Chacun en pense ce qu'il veut, j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux quand je l'ai lu, comme pour monter une histoire là où il n'y en a pas.