Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Norway a écrit : 02 nov. 2019, 18:27 Pour le moment de tête je ne vois que Albanese

Carboni vient des Marche, je crois, mais c'est plutot "central"

Domenico Pozzovivo (Policoro, Basilicate)
Francesco Manuel Bongiorno (Calabre)
Antonio Santoro (Potenza, Basilicate)

matthmic a écrit : 02 nov. 2019, 18:34 Domenico Pozzovivo (Policoro, Basilicate)
Francesco Manuel Bongiorno (Calabre)
Antonio Santoro (Potenza, Basilicate)

C'est sûr qu'en faisant les fonds de tiroirs...

AlbatorConterdo a écrit : 02 nov. 2019, 18:39

matthmic a écrit : 02 nov. 2019, 18:34 Domenico Pozzovivo (Policoro, Basilicate)
Francesco Manuel Bongiorno (Calabre)
Antonio Santoro (Potenza, Basilicate)

C'est sûr qu'en faisant les fonds de tiroirs...

Pozzo tout de même, c'est le dessus du fond de tiroir !!!
Recherche rapide sur Wikipedia, il y en a sûrement d'autres !!!

Je vous trouve quand même pas mal pessimiste pour le cyclisme italien. Je partageais plus ou moins votre avis mais il y a quand même pas mal de motifs d'espoirs.

Déjà Vicenzo Nibali la légende et l'emblème est toujours là. San doute le meilleur coureur de la décennie ou du moins tout proche. Viviani est dans l'élite mondial du sprint + champion d'Europe de belle manière. Trentin réalise une grande saison, il lui manque un monument ou les WC (il doit se remémorer le final aujourd'hui encore), Bettiol va chercher le Tour des Flandres en homme fort.
Déception du côté de Gianni Moscon, sans doute sa moins bonne saison depuis 2015, c'est dire. Il fait une belle course dans le Yorkshire qui aurait pu conduire au sacre de Trentin.
Ciccone est déjà très fort, a du style, charismatique, apprécié, va apprendre de Nibali la saison prochaine. Clairement la relève.
J'attends aussi Ballerini la saison prochaine chez la Wolfpack.

Chez les U23 Affini et Ganna s'impose aussi comme des références au niveau mondial, surtout le second. Les derniers gros rouleurs italiens que j'ai connu sont Pinotti et Malori... Et je suis le cyclisme depuis plus de 15 ans.
Moschetti doit continuer de progresser dans le domaine des sprints mais la relève pourrait bien se trouver du côté de la Sunweb en la personne d'Alberto Dainese. Battistella est champion du monde U23 mais je ne m’enflamme pas sur le titre surtout vu les circonstances. Bagioli, Fancellu, Aleotti ça à l'air solide et prometteur.

Mais je crois qu'il y a quand même de sacrés gars chez les juniors de cette année. Alors oui on a l'habitude d'être déçu par les jeunes italiens une fois professionnel mais il y a quand même de quoi espérer avec Piccolo et Tiberi voir d'autres encore mais que je connais encore moins.

Tout ces gars, avant de passer pro, vont se faire rosser par le dernier bébé Sud Am qui sortira de sa boite, alors que tu n'en auras jamais entendu parler.

Mais je comprends ton point de vue : le déni est une phase importante lors du deuil

Je comprends aussi ton point de vue, tu ne vas pas rechuter, croire à un énième nouveau départ, etc.

Mais franchement Nibali qui va chercher un nouveau podium sur le Giro, l'étape au TDF, Bettiol qui va chercher le Ronde avec la manière, Ganna qui s'impose comme un des meilleurs rouleurs du monde et qui au passage à encore tout exploser sur piste, Viviani champion d'Europe et une étape du Tour, Ciccone j'ai l'impression que tout le monde l'adore et son potentiel est loin d'être atteint. Franchement c'est une belle saison je trouve.

Pour les jeunes je suis d'accord qu'il va y avoir des colombiens ou slovènes (qui sont un peu les colombiens d'Europe ) qui vont se révéler et passer des paliers 10 par 10 ala Higuita par exemple.
Mais il y a quand même un vivier solide qui performe chez les espoirs et surtout chez les juniors. On ne peut pas en dire en France mais on ne se pose pas la question en France car Alaphilippe éclipse tout (à juste titre) et il y a aussi Bardet et/ou Pinot qui chaque année occupe les espoirs de podium sur le Tour.
Mais en dehors de ça toujours pas de victoire sur un GT depuis la Préhistoire, depuis le moyen-âge pour une cpe WT.

Les Équatoriens seront la nouvelle mode Norway. Ils dépasseront même l'Italie dans le classement UCI.

Orodreth a écrit : 03 nov. 2019, 19:09 Les Équatoriens seront la nouvelle mode Norway. Ils dépasseront même l'Italie dans le classement UCI.

Hey !
Viens pas nous polluer ce topic, t'as pas assez à faire avec toutes tes hispanisantes pépites ?
( et puis le est de trop, qui plus est)

Il faut absolument que le lamantin lise la dernière interview de Bernaudeau (topic TDE), enfin un allié de poids dans le déclin

CrocoboyMr0 a écrit : 04 nov. 2019, 21:25 Il faut absolument que le lamantin lise la dernière interview de Bernaudeau (topic TDE), enfin un allié de poids dans le déclin

Enfin quelqu'un de lucide.

Je cherche toujours mes fameux coureurs cyclistes italiens venant du sud (en dehors des îles). Bien vu pour Pozzo !
Je me concentre même sur la Campanie pour être plus précis.
Pour l'instant j'ai Vincenzo Albanese en Campanie et Bongiorno en Calabre.
Plus ancien et retraité, une ancienne pépite qui devrait vous rappeler des souvenirs: Figueras.

Bon ce n'est pas le Mezzogiorino mais le centre de l'Italie, mais Valerio Conti vient de Rome tout comme le jeune Tiberi qui semble aussi venir de la capitale, Danilo Celano et Dario Cataldo des Abruzzes, Riccardo Stacchiotti, Paolo Totto et Giovanni Carboni dans les Marches.

Bref, on constate qu'une fois la Toscane passée, il n'y a plus grand chose. La Sicile avec Nibali, Caruso, Puccio et 2/3 autres coureurs ainsi que la Sardaigne avec Aru cachent le désert cycliste de ces régions. Albanese le seul représentant de la Campanie, il faut remonter jusqu'à Rome pour y trouver un coureur honnête en la personne de Conti et jusqu'aux Marches pour un jeune avec un peu de potentiel avec Giovanni Carboni.

Antonio di Sante est originaire des Abruzzes.
Geramia Goffi est il me semble originaire des Marches.

Chez les anciens, Roberto Sgambelluri est originaire de la Calabre.

Il faudrait que je creuse un peu mais l'on doit en trouver d'autres.

Oui c'est probable mais c'est le désert quand même par rapport à la Vénetie ou la Lombardie.

Agnoli pour le Latium.

Côté rouleurs l avenir ( et même le présent ) appartient aux transalpins.( exception faite du surdoué Remco E.....et des danois) les Ganna, Affini chez les moins de 25, les Piccolo, Tiberi chez les juniors ( je passe sur la categorie cadets ou les Oioli, Violato et Belletta sont pas mal non plus) bref tous ces mecs là ça promet un bel avenir pour ce pays de tradition cycliste. Pas de soucis non plus pour les grimpeurs. Il y a Ciccone, Masnada, Bagioli, Aleotti, Martinelli etc...sans compter que certains comme Piccolo et Tiberi excellent dans tous les domaines. Alors oui les Colombiens sont dominateurs en montagne ( ils l'ont toujours été ) mais ils seront toujours handicapé sur les C.L.M,( E. Bernal étant l'exception…). En revanche je me ferais plus de soucis pour l avenir du cyclisme espagnol pour ne citer que lui

On vient donc d'apprendre d'après l'interview du site sur Marco Brenner que la consonance italienne de son prénom n'était donc pas anodine.
Il a une mère italienne.
Tout n'est pas donc perdu, il pourrait passer dans les rangs italiens s'il le voulait et après quelques démarches.

Bradounet_ a écrit : 10 nov. 2019, 16:44 On vient donc d'apprendre d'après l'interview du site sur Marco Brenner que la consonance italienne de son prénom n'était donc pas anodine.
Il a une mère italienne.
Tout n'est pas donc perdu, il pourrait passer dans les rangs italiens s'il le voulait et après quelques démarches.

Ahaha, voyons, pourquoi ferait-il un telle chose ?
S'il veut _décliner dès son passage chez les pros, ok, sinon, je ne vois pas trop l'intérêt.

D'ailleurs vous pouvez nous en dire plus sur Bagioli et Aleotti ?

Tout comme il y a certains italiens à très forte influence allemande dans le nord du Trentino.
C'est surtout vrai pour les biathletes et les skieurs comme la charmante Dorothea Wierer.

Bagioli me semble un peu plus prometteur.
Déjà, il est plus jeune qu'Aleotti (1999 vs 98) et gagne plus souvent.
En CLM, aucun des 2 ne semblent avoir de grandes disposition à l'exercice toutefois.
Enfin, quand ça grimpe longtemps, Bagioli semble plus solide, même si Aleotti, plutôt estampillé puncheur à ses débuts, a montré des progrès en montagne, notamment sur le Tour de l'Avenir.