Dopage Version 3.1 (Bug Free)
Publié : 29 avr. 2016, 01:04
Le soucis c'est qu'avec les fratries en général quand il y en a un qui triche l'autre ou les autres suivent
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Taromisaki a écrit :Ce serait le coureur Britannique pris aussi lors du dernier tour de France ?
oui un duel à la Superman vs Batman. :ton:Batman a écrit :On a un beau duel dis donc
Le fait de transposer à Chavanel ou Danielson me semble léger. Déjà, si je reviewais tes data sans même me pencher sur les graphes (je n'ai pas l'expertise pour le faire), je constate que cela est réalisé sur un seul individu. Je remarque également que sur chaque mesure il n'y a aucun écart type suggérant que la mesure n'a été faite que lors d'une seule expérience sur un seul individu.Bradounet_ a écrit :Pour illustrer la chose, je te propose deux graphiques qui montrent la répartition des sources énergétiques en fonction de l'intensité de l'effort : % de sucre en rouge et % de graisse en vert (bon, c'est un graphique très global, la consommation des sucres provient de diverses sources)
Le premier provient d'un test effectué sur un sujet sédentaire : on peut voir par exemple qu'à des intensités très basses comme 180W, il consomme encore 80% de sucre.
[img width=500]http://38.media.tumblr.com/d18dea91a796 ... qh7d0b.png[/img]
Le deuxième provient d'un test effectué sur le même sujet mais après un entraînement foncier à très basse intensité avec quelques séances à jeun au seuil pendant trois mois. Là, à 180 W, il a divisé par deux sa contribution en sucre.
A 300W, il l'a divisé par 3. Ca lui a permis aussi de nettement augmenter son seuil aérobie car la baisse de la consommation de sucres réduit la production de lactates.
On peut dire que son métabolisme lipidique répond très bien à l'entraînement foncier.
[img width=500]http://33.media.tumblr.com/16db1f5db3cf ... qh7d0b.png[/img]
Maintenant, supposons que notre sujet sédentaire, à l'époque du premier test, fasse un effort au seuil à 300W en fin de course en ayant oublié de beaucoup s'alimenter, que se passera-t-il ?
En l'absence de réserves de sucres, qui contribuent pour 90% à la consommation énergétique pour une puissance de 300W, il ne pourra alors compter que sur une très faible dégradation des graisses pour avancer, sauf que la cinétique du processus chimique qui transforme les graisses en énergie est lente. Bon, ce raisonnement est simplifié à l'extrême car il y a la présence de la glycogénolyse qui assure la transition.
Bref, il n'aura plus assez d'énergie rapidement disponible pour avancer à 300W (il ne bénéficie plus que de 100 KCal/H en l'absence totale de sucres) et verra sa vitesse de croisière s'effondrer.
Passons au cas du même sujet mais après son entraînement de deux mois (ce qui correspond au graph 2) dans la même configuration. Là, son corps sera habitué à dégrader bien plus les graisses même au seuil, bien que ce processus soit toujours aussi lent que dans le cas 1, la quantité sera plus importante à hauteur de 450KCal/H. Il ne pourra plus conserver la même vitesse, mais la perte de vitesse sera bien moins brutale.
Plus on est entraîné généralement, et moins les fringales sont brutales, même après un effort à PMA qui épuiserait les dernières réserves de sucre.
Certains athlètes arrivent à faire monter le curseur très haut et ont accoutumé leur organisme à réduire la dégradation des sucres, ainsi ils disposent d'un stock encore très important pour s'en servir lors des efforts très intenses.
Mais il y a malgré tout un inconvénient à pousser cette stratégie à l'extrême, on devient vite limité sur des efforts maximaux à dégrader les sucres donc à fournir beaucoup de watts sur une courte période. Par contre, on ressent très peu la fatigue car on n'a presque pas toxiné.
C'était sans doute la situation de Nibali au Tour du Trentin qui va alors devoir jusqu'au départ du Tour d'Italie et au cours des premières étapes, faire des efforts intenses pour réhabituer son corps à dégrader rapidement les sucres.
Kilian Jornet est un monstre de ce côté là, par contre, à cause de son métabolisme, il ne pourra jamais rivaliser avec les meilleurs athlètes de fond mondiaux sur piste en dépit d'une VO2Max remarquable.
Chez les coureurs qui ont un métabolisme lipidiques foireux comme Chavanel ou Danielson (ce dernier avait partiellement résolu ce problème en accumulant les sorties à jeun à l'entraînement pour habituer son corps), la moindre attaque peut se payer cash dans un final de course, car il y a un gros risque de vider trop rapidement le réservoir avant même qu'il ait eu le temps d'être réalimenté. Ainsi, pour ces coureurs, il n'est absolument pas recommandé d'essayer de suivre un groupe dans un col le plus longtemps possible, mais de lisser son effort, ce qu'a tendance à faire Chavanel qui décroche assez tôt pour finir assez fort.
Ce serait nouveau, ça :blink:rbl85 a écrit :Si il est prouvé que c'est bien une erreur du médecin alors non il risque pas grand chose
Si c'était le cas, Contador n'a plus qu'à demander la révision de son procès et invoquer la responsabilité du cuisto de l'équipe :lolilol:Super_Cuvet a écrit :Ce serait nouveau, ça :blink:rbl85 a écrit :Si il est prouvé que c'est bien une erreur du médecin alors non il risque pas grand chose