Allez, celle-ci, je la partage avec vous, car à ce qu'il semble, elle est \"sublime\" ( ;) @ Akaion)
https://www.strava.com/activities/893633248
J'avais déjà fait ce grand tour de Toulouse l'année dernière - le lundi de la semaine où j'ai gagné l'Ariégeoise :-)
Face à un cruel manque de foncier cette année, je me disais depuis un moment qu'il fallait que je mette les bouchées doubles en en faisant une très longue.
Et hier était la journée: De bonnes températures, pas de pluie, route sèches, et peu (voir pas) de vent.
J'ai juste un peu tardé pour me mettre en route - puisque un de mes grands problèmes est l'alimentation pendant les sorties, j'ai estimé plus prudent de la faire le ventre plein.
Mais une grosse plâtrée de pâtes au tripou, ça se digère tout de même un minimum, donc départ qu'à 12:45
C'était donc sensé être une sortie foncier ++
Au départ, j'avais un léger vent de face (NO), mais après 4 jours de repos suivant une semaine avec 3 entraînements très carabinés, les jambes tournaient tout seul.
Arrivé vers Grisolles, le vent venait plus de côté, voir de direction carrément favorable (je pense qu'il a un peu tourné, en fait, entre nord-ouest et nord-est plus tard).
Ce qui faisait que, tout en pédalant en souplesse, la moyenne ne cessait de grimper pour flirter avec les 34.
Peu après, j'ai attaqué les contreforts du Gers, et je me rappelais un superbe KOM sur des toboggans que j'avais repéré l'année dernière. Encore bien frais après 70 km, j'ai tenté ma chance. Pour un ex-aequo :S
Suite à ça, les jambes étaient bien chaudes, et en même temps, je me rendais compte que j'allais avoir chaud aux fesses pour rentrer avec la lumière du jour et avant que le froid ne tombe (j'étais en court).
J'ai donc profité de mes bonnes sensations pour boucler les 140 km restants plus ou moins en cadence, ce qui m'a permis de quasiment conserver la moyenne lors de la traversée du très vallonné Lauragais. Bien qu'au bout de 150 km, les jambes commençaient à bien accuser le coup, la force ne m'a pas quitté jusqu'à la fin, jamais cette désagréable sensation d'être collé. Jouissif. Il faut dire aussi que le fait que le vent ait complètement cessé de souffler sur les derniers 50 bornes environ, n'a rien gâché à la fête.
Arrivée donc à la case départ à la nuit tombante, les températures étaient bien descendus vers 17:00, mais pour se stabiliser ensuite aux alentours de 12°C.
Aujourd'hui, j'ai les jambes en béton armé - très costauds, mais aussi très lourdes et rigides :-)
Une fois de plus, je me dis que je n'avais peut-être pas tort de ne pas me forcer à sortir pendant l'hiver. Bien que je souffre pas du froid, je me sens (non, je suis !) collé, j'aime pas cette sensation d'air glacial qui entre dans les poumons, je me sens entravé par les tenues longues. Dès que les manches se racourcissent et je sens le soleil sur la peau, je retrouve une autre paire de jambes. Les miennes :-)