Oui, voilà, l'endurance est la principale interrogation, mis à part cela, il semble avoir toutes les qualités physiologiques pour être un monstre sur Paris-Roubaix. J'exclus aussi la composante technique, même si on lui attribue peut-être trop d'importance tout du moins sur pavés secs.blouss_ a écrit :Je veux bien que la puissance d'un Kittel puisse laisser imaginer qu'il soit à l'aise sur les pavés, mais ce coureur n'a jamais démontré qu'il avait l'endurance pour gagner une classique. Outre le fait qu'il ne passe pas un pont, dès que la course est quelque peu durcie, il est largué. Je ne vois vraiment pas comment il pourrait briller un jour sur un Paris-Roubaix.
Alois Günther Kittel, son père, surnommé le Pivert de Berlin-Est, a desossé à lui seul 12 km de mur dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 sous les encouragements de Rostropovitch.
Donc, les pavés, ça n'est pas un problème dans la famille.
L'entraînement pour le sprint est incompatible avec le développement des qualités aérobies, il les inhibe très fortement.
Si Kittel arrêtait de travailler ses filières courtes et faisait pédale douce sur la presse et le demi-squat, il gagnerait énormément en endurance.