Giro 2015 : Présentation de la 98ème édition.
Publié : 18 mai 2015, 16:11
Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
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c'est juste un message qui a été supprimé...veji2 a écrit :Ah merde, pour moi ça rebugge là.
Aprica 2010 ?_tontonStou a écrit :Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
J'y pensaisLiam_ a écrit :Aprica 2010 ?_tontonStou a écrit :Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne._tontonStou a écrit :J'y pensaisLiam_ a écrit :Aprica 2010 ?_tontonStou a écrit :Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.
Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...
L'avantage avec Pantani c'est que personne ne pouvait le suivre en courantpascualito a écrit :https://youtu.be/_AnXeKYo27M
Tout en danseuse, nan mais sérieux...pascualito a écrit :https://youtu.be/_AnXeKYo27M
L'étape de dimanche peut en ce sens être très intéressante a suivre. Si comme prévu Porte prend le maillot rose samedi avec des écarts conséquent sur Contador et surtout sur Aru, je vois bien ce dernier tenter quelque chose de loin.Liam_ a écrit :Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne._tontonStou a écrit :J'y pensaisLiam_ a écrit :Aprica 2010 ?_tontonStou a écrit :Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.
Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...
C'etzit bien de lui que je parlaispascualito a écrit :Horner est pas mal également.
Oui. J'ai même remarqué que si je veux monter une bosse de quelques minutes "à bloc", je suis plus efficace/rapide en danseuse quasi tout le long (80-90% du temps), je me rassois juste histoire de détendre les muscles, et me remet en danseuse dès que possible.El_Pistolero_07 a écrit :Perso, 500 mètres en danseuse, c'est le bout du monde... Tu arrives à faire 1km en danseuse guigui ?
Et c'est là où les Sky auront bien joué tactiquement : Kyrienka, Sioutsou, Nieve et König s'il daigne se sacrifier seront prêts pour charbonner et ramener les Astana à la raison.Baignereau a écrit :L'étape de dimanche peut en ce sens être très intéressante a suivre. Si comme prévu Porte prend le maillot rose samedi avec des écarts conséquent sur Contador et surtout sur Aru, je vois bien ce dernier tenter quelque chose de loin.Liam_ a écrit :Bien sûr que le premier critère de sélection pour une course difficile ce sont les coureurs. L'adage "ce sont les coureurs qui font la course" est toujours vrai et le sera toujours. Ce n'est pas ce que je remets en cause. Ce que je remarque simplement c'est que toutes les étapes de montagne "chantier" qu'on a pu voir dans les GT ou courses d'une semaine WT sur les dernières années, n'étaient pas dures dans leur final. Sur le dernier Dauphiné, l'étape de Finhaut, très dure et plutôt bien tracée, voit les favoris (Contador en l'occurence) attaquer à 2km de l'arrivée, alors que le lendemain l'étape de Courchevel, plus courte et avec des cols plus roulants, a été un vrai chantier. C'est assez symptomatique de ce qu'on voit régulièrement : un final difficile assure un écart "naturel" (mais moindre) entre les leaders mais empêche la course de se décanter, alors qu'une étape plus light dans le final limite la sélection naturelle mais peut permettre aussi de plus gros écarts via une course de mouvement bien menée. C'est un risque à prendre, mais dans une fin de GT c'est l'idéal pour bousculer une hiérarchie, plutôt qu'une banale arrivée au sommet à 10% de moyenne._tontonStou a écrit :J'y pensaisLiam_ a écrit :Aprica 2010 ?_tontonStou a écrit :Et quels sont les exemples récents de course, sans conditions exceptionnelles, décantées dans l'avant-dernier col plus difficile que la dernière montée ?
Et je pense que tu auras aussi du mal à trouver des courses récentes où ça part en cacahuète entre GC-contenders dans l'avant-dernier col. Je ne pense pas que ce soit un facteur décisif dans l'animation d'une étape de haute montagne.
Le facteur décisif qui crée ou non les écarts, ce sont les Coureurs. Contador Fuente De, ça entraîne des écarts comptables en minutes. Contador Bouelta 2014, on les compte en secondes ces mêmes écarts.
Pour revenir à ce Giro, si comme je l'intuite Porte prend le Rosard après le clm, et comme je l'intuite les Sky se sont réservés pour envoyer la purée en 3ème semaine, je pense qu'on ne verra pas beaucoup de Feu dans les avant-derniers cols... Sauf disparition soudaine Portesque, bien sur...
Il n'aura pas le choix si son débours dépasse les deux minutes, je le vois engager les hostilités des le Paso Daone qui présente un profil bien plus intéressant que la montée finale... Astana a largement les moyens d'anticiper en envoyant du beau monde devant en plus pour servir de relais en cas d'offensive. Impatient de voir ce que ça va donner dimanche B)