Tout d'abord en Bolivie, la
Vuelta a Cochabamba est remportée par Juan COTUMBA. Toujours là celui-là. Le tout jeune Martin CERON est 2e, Bacilio RAMOS 3e. CERON est seulement de 2000. Je vous en ai déjà parlé. Vient du VTT. Première fois que je vois un jeune bolivien de ce niveau. Enfin c'est certainement pas en restant en Bolivie qu'on verra ce qu'il vaut vraiment.
Les autres jeunes comme René DAZA, Gustavo OLMOS, Wilber RODRIGUEZ ont du mal à confirmer au niveau national.
La
Vuelta a Costa Rica commence demain. Avant d'en parler, un petit bilan des courses au Costa Rica ces derniers temps.
Déjà en septembre, il y avait la
Vuelta San Carlos qui a été remportée par Daniel BONILLA, 2e du Tour du Costa Rica 2018.
Ensuite en octobre, on a eu la
Clásica Cemex Nicoya (5 étapes dont un contre-la-montre de....36 kms !).
L'ancien vainqueur de la Vuelta de la Juventud 2017 (Costa Rica), Sebastian MOYA (1997) s'est imposé. Il s'est imposé devant Daniel JARA (1997), large vainqueur du CLM, et Jordan RODRIGUEZ que je ne connais. Il a participé à la Vuelta de la Juventud 2018, donc il doit être lui aussi jeune. Daniel BONILLA termine 4e et Roberto ARGÜELLO (1999), vainqueur de la Vuelta de la Juventud cette année, est 5e. On retrouve notamment Sergio ARIAS (1998) 7e. Il avait remporté la Vuelta de la Juventud 2018.
Ensuite la
Vuelta al Sur, remportée par Jordan RODRIGUEZ devant JARA. Bon, le gratin du cyclisme costaricien n'était pas là.
Après la
Vuelta al Caribe remportée par Pablo MUDARRA (1991) devant BONILLA. Le CLM/e a fait la différence. Il y en avait aussi un sur la Vuelta al Sur. Beaucoup de CLMs au Costa Rica j'ai l'impression.
Enfin, Roberto ARGÜELLO a remporté la
Vuelta Chorotega il y a 15 jours.
Bref concernant la Vuelta a Costa Rica. Le parcours déjà :
Parcours assez varié comme vous pouvez le voir. 2-3 étapes pour sprinteurs - étapes vallonnées - pour grimpeurs cronoescalada de 12 bornes (San Juan de Chicua) et aussi le CLM/e de 40 bornes.
Les forces en présence :
La sélection russe pourra surement s'imposer sur une étape pour sprinteur (Nikolay ZHURKIN) On a notamment Mamyr STASH et Aleksander EVTUSHENKO pour les plus connus.
Le Pérou n'a pas envoyé sa sélection habituelle. On a quand-même Alain QUISPE et César GARATE. Attention au jeune Robinson RUIZ pour les sprints. À noter la présence d'un coureur né en 2001, Bill TOSCANO, qui est le premier coureur né au XXIe siècle et du IIIe millénaire à disputer une course professionnelle)
L'Equateur vient avec Byron GUAMA, Benjamin QUINTEROS ou encore Martin LOPEZ qui a fait le Tour de l'Avenir. Bon, la saison commence à être longue pour eux, on verra comment ils s'en sortent.
Opticas Deluxe est là avec Luis LOPEZ, Julio PADILLA et José CANASTUJ.
Canel's vient avec son équipe type (hors Villalobos suspendu) : Pablo ALARCON, Efren SANTOS, Oscar SANCHEZ, Eduardo CORTE ou encore leur jeune sprinteur Juan Francisco ROSALES (2000) qui a remporté deux étapes du "Tour du Mexique" espoirs.
Maintenant du côté des locaux :
Teleuno-BCT : Pablo MUDARRA et Amil MUNICH (1998)
Truman : Ricardo ROUILLON
Pollos Don Jose : Roberto ARGÜELLO et Jordan RODRIGUEZ
Team Costafrut : Alfonso ESQUIVEL et Felipe NYSTROM : champion du Costa Rica du CLM à...36 ans. Inconnu au bataillon même au Costa Rica. Je vous laisse lire sa page wiki, il a une histoire de fou. Ancien alcoolique, problèmes psychiatriques, tentative de suicide etc...
El Colono : Daniel JARA dont j'ai déjà évoqué un peu plus haut. Vice champion du CLM du Costa Rica.
Scotiabank-Nestlé : Daniel BONILLA. Favori logique de la course. En montagne, il est accompagné par les jeunes Sebastian MOYA et Sergio ARIAS. Elias VEGA (top 10 du Tour du Costa Rica 2018) est aussi présent tout comme le meilleur sprinteur costaricien actuel, John JIMENEZ qui n'a que 20 ans. Champion du Costa Rica U23 et il a remporté la première étape de la Vuelta a Chiriqui récemment.
Ne pas oublier la présence de la PCS Team !
2 gros absents et un moindre :
Tout d'abord le vainqueur Bryan SALAS, coéquipier de Bonilla. Il a chuté lors de la Clasica Nicoya et est blessé depuis. Déchirure à la cuisse droite.
Pour les suiveurs, vous êtes peut-être étonnés de pas voir le nom de Joseph CHAVARRIA mais il n'a quasiment pas couru cette année. Une raison : il a terminé les études qu'il faisait et s'est ensuite concentré sur son travail. On verra s'il revient à la compétition.
On peut aussi citer Luis MORA (1997) qui bataillait sur la Vuelta de la Juventud avec ARIAS et MOYA en 2017 et 2018. Toutefois, je ne l'ai pas vu courir cette année. Il a peut-être arrêté la compétition (?).
Du coup BONILLA largement favori de la course. Attention à Pablo MUDARRA et à Roberto ARGÜELLO mais c'est la première fois qu'il dispute la course + son équipe devrait prendre un tir sur le CLM/e. Luis LOPEZ a l'air d'avoir fait des progrès en montagne cette année, il peut pourquoi pas jouer un top 6/7. MOYA et ARIAS seront là pour BONILLA mais on devrait les retrouver aussi dans le top 10 s'ils sont en jambe. N'oublions évidemment pas GUAMA qui, s'il n'est pas trop cramé de sa saison, est capable de jouer la gagne. J'ai un peu de mal à croire aux coureurs de la Canel's qui ne tiennent pas forcément sur la distance, à part Pablo ALARCON mais qui n'est pas un pur grimpeur.
Pour les sprints : les Russes / les Péruviens / PADILLA / JIMENEZ et ROSALES.
(bon je n'ai pas regardé le parcours, peut-être qu'il n'y a pas de "grosses" étapes cette année pour renverser le classement général).
