Lotto-Dstny 2024

[fred30]

Bon.

Une dernière occasion d'enquiller des points sur une course anodine.
Sur le Tour de Guangxi, Taminiaux a gagné une étape et à la veille de l'étape décisive pour le général, Van Eetvelt est toujours bien placé. C'est sûrement demain que l'on verra s'il a bien récupéré des "difficultés pulmonaires" qui l'avaient fait abandonner la Vuelta.
Croisons les doigts.

[fred30]

Après une victoire sur l'étape reine, Van Eetvelt conserve son avance lors de la dernière étape et remporte le Tour de Guangxi.
Dans une frénésie indicible et l'enthousiasme généralisé

En même temps, c'est normal. Période de la saison, adversité, tout le monde s'en fout et pourtant c'est World Tour. Je ne comprends pas très bien.

C'est toujours 418 points récoltés sur l'ensemble de cette course.
Joli comportement de Taminiaux qui gagne une étape et refait 4ème quelques jours plus tard.

[fred30]

J'ai un peu décroché, ces derniers temps. Pas à la maison pendant 3 semaines, fin de saison...
J'essaierai de faire un bilan de la saison dans les prochains jours.
Si vous avez des nouvelles fraîches concernant les transferts, les tensions, les rumeurs ... n'hésitez pas à les partager ici.

[fred30]

Bilan 2024

Nombre de victoires : 25
Soit 4 de plus qu’en 2023. Le bilan comptable paraît légèrement meilleur en terme de quantité, mais on peut émettre des bémols sur la qualité des victoires. En détail cela donne :

Arnaud De Lie : 7
Lennert Van Eetvelt : 5
Maxim Van Gils : 3
Alec Segaert et Jenno Berckmoes : 2 victoires chacun
Logan Currie / Johannes Adamietz / Jarne Van de Paar / Lionel Taminiaux / Steffen De Schuyteneer / Victor Campenaerts : 1 victoire chacun

La plus belle à mon sens restera la 18ème étape du Tour de France. Lancé dans une échappée au long cours avec une trentaine de coureurs, Campenaerts se fait oublier et pointe certains de ses compères parmi lesquels Michal Kwiatkowski. Echappé dans le final avec ce dernier et le français Matteo Vercher, il manœuvre parfaitement et s’impose au sprint.

Bien sûr on pourrait noter aussi les victoires en patron d’Arnaud De Lie sur le Tro Bro Leon et surtout sur le championnat de Belgique.
L’échappée rageuse de Van Eetvelt sur la dernière étape du Tour UAE valait le coup d’oeil aussi.

Van Gils a fait une campagne de classiques des plus solides, et a même appris à gagner un peu cette année.



La dynamique était plutôt belle et aurait dû nous pousser à rédiger un bilan positif et sans réserve. Lotto-Dstny reste première des Pro Team au classement UCI : 9ème au classement de l’année comme sur celui, roulant, de 2023 à 2025.

La révélation :
De Lie en 2022, Menten en 2023 … et Berckmoes en 2024 !
Recruté chez Flanders-Baloise à l’intersaison, le belge a démontré une régularité exemplaire, empochant deux victoires : étape de la Semaine Coppi&Bartali + Muur Classic Geraardsbergen. Il a aussi accumulé les places d’honneur aux classements généraux de courses par étapes de seconde zone. (Arctic Race, Tour du Danemark …) Il a répondu présent à chaque fois qu’on l’attendait, jusqu’à se montrer parmi les plus forts sur le GP de Québec, dans une brève échappée dans le final, au milieu de Van Gils, De Lie et … Pogacar !



On a aimé :
Alec Segaert. Le spécialiste maison du chrono, mais pas que. Un gazier dans la tradition de l’équipe qui s’est imposé sur le GP Criquelion dès le début de saison. Il a ensuite ciblé les chronos, a conservé son titre de champion d’Europe CLM Espoirs avant de gagner le chrono du Renewi Tour, lui permettant de faire 2 au général.
Il aura certainement connu sa plus grosse déception sur le chrono du Championnat de Belgique où il termine encore 2ème, comme l’année précédente. Après Wout Van Aert en 2023, c’est Tim Wellens qui lui a barré la route d’une victoire qu’il semble poursuivre comme son graal.
Reste que Segaert s’impose comme une évidence dans l’effectif, faisant de lui une valeur sûre à un moment où beaucoup de cadres quittent l’équipe lors de cette intersaison.




On n’a pas aimé :
Encore une fois, c’est en coulisses que l’équipe fait parler d’elle et pas en bien. Après 2023 et le conflit ouvert entre Caleb Ewan et l’équipe, c’est toute la fin de saison 2024 qui a été pourrie par des tensions internes. Les velléités de départ de certains, les affirmations de salaires non payés, les déclarations anonymes qui ne l’étaient pas tant si l’on en croit Stéphane Heulot … ne sont peut-être pas étrangères à la vague de départs de cadres que l’équipe doit affronter cet hiver. Difficile de savoir pour de bon ce qui se passe entre les coureurs et les dirigeants.