Pas forcément, mais ils sont clairement avantagés par ces courses avec des cols montés au SRM, c'est un vrai problème.rbl85 a écrit : 12 sept. 2018, 19:56 Nan mais le pur grimpeur type Bardet, Pinot, Lopez, Quintana ne gagnera plus jamais de GT ou des coureurs comme Dumoulin, Roglic sont alignés.
Dumoulin et Roglic sont au moins aussi bon (si ce n'est meilleur) en montagne et 2 jambes au dessus en chrono.
La possibilité d'emmener un braquet minuscule l'est aussi.
Il y a aussi une certaine absence d'effort long en haute montagne, on monte souvent des ascensions de 4-5 bornes ou 7-8, mais très rarement des grands cols de 15-20km, et je ne parle même pas d’enchaînements de longs cols.
Parfois on met une grosse étape de montagne et on se plaint qu'il ne s'y passe rien, sauf que le but de ce type d'étape, c'est de fatiguer les organisme pour qu'à la prochaine occasion, il y ait plus de dégâts lorsque les coureurs viendront à en découdre, le problème, c'est que sur les GT modernes, ces étapes sont une exception et ne servent donc au final pas à grand chose.
Désormais, pour fatiguer les organismes, on met des pistes, des pavés, des étapes exposées aux bordures, il n'y a pas à s'étonner qu'après ça, une fois en montagne, les rouleurs-grimpeurs grimpent mieux que les grimpeurs eux-mêmes.
Mais bon, d'un point de vue perso, je pense que certains devraient tenir compte des règles actuellement en place et s'y adapter, il n'y a en effet aucun intérêt à être un pur grimpeur et viser le général d'un GT dans la configuration actuelle des GT.
Si les Dumoulin & co ont pu aller bosser en montagne pour viser les GT, les grimpeurs devraient pouvoir aussi aller rouler pour limiter en CLM ou pour rouler dans le vent.