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Merlier est un sacré scoreur . Une des rares satisfactions chez Soudal QS.

Tamaupogi a écrit : 06 mai 2024, 21:04 Je viens de mater les images de la fin d'étape, le relai de Pogacar qui fait péter Honore sur le plat et Thomas à l'agonie dans la roue ... J'ai hâte de voir le chrono.

Oui, c'est monstrueux .

levrai-dufaux a écrit : 06 mai 2024, 19:10

veji2 a écrit : 06 mai 2024, 17:22 Putain je suis le coach de Pogacar je lui mets une grosse engueulade ce soir. Qu'est ce qu'il branle sérieux ? Le mec c'est la troisième étape du giro et il se la joue je lâche des cartouches tous les jours, faut arrêter putain.

Je suis plutôt d'accord avec ce message. Pogacar aime courir sans compter ses efforts, mais cela lui a déjà joué des tours par le passé (le Granon 2022). Alors, certes, il n'a pas un adversaire du niveau de Vingegaard sur ce Giro et peut surement se permettre de courir n'importe comment tout en le remportant à sa main. Mais il devrait vraiment apprendre à courir plus finement et de de façon plus juste sur l'ensemble d'un GT. Il en aura besoin face à des adversaires de plus grande envergure sur le Tour, surtout en doublant avec le Giro. Il ne pourra pas se permettre d'efforts superflus cette fois.

Certains trouveront que des efforts sur quelques kms dans le final d'une étape tranquille ne sont pas grand chose mais, mentalement, il grille des cartouches en dispersant ses efforts ainsi alors qu'il devrait se concentrer sur quelques étapes pour faire la différence et contrôler le reste du temps.

En fait oui mais... ça, c'est si son objectif est de gagner le général.

Mais ce n'est pas l'objectif de Pogacar, il veut être le plus grand cycliste de tous les temps, et pour ça, lui il vise le général + tous les maillots distinctifs + autant d'étapes que possible quand il participe à un GT.

En plus il se fait plaisir, il aime courir comme ça, et c'est aussi ce qui nourrit son ambition.

Il faut quand même trouver le juste milieu entre spectacle et la stratégie.

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 21:54 Il faut quand même trouver le juste milieu entre spectacle et la stratégie.

Évidemment. Mais aujourd'hui, il suit une attaque à 3 bornes de l'arrivée et roule jusqu'à l'arrivée. Franchement, ça va. Si il fait un raid de 40 km sur l'étape 6, on en reparlera, et encore, je suis que je ne pourrais pas lui en vouloir.

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 21:31

Tamaupogi a écrit : 06 mai 2024, 21:04 Je viens de mater les images de la fin d'étape, le relai de Pogacar qui fait péter Honore sur le plat et Thomas à l'agonie dans la roue ... J'ai hâte de voir le chrono.

Oui, c'est monstrueux .

L'attaque d'Honorée est belle aussi car il vient de l'arrière (20e P) et dépasse Arensmann qui roulait fort !
Donc sur le relais de Pogi il est au rupteur

kelmeur a écrit : 06 mai 2024, 21:45

levrai-dufaux a écrit : 06 mai 2024, 19:10

Je suis plutôt d'accord avec ce message. Pogacar aime courir sans compter ses efforts, mais cela lui a déjà joué des tours par le passé (le Granon 2022). Alors, certes, il n'a pas un adversaire du niveau de Vingegaard sur ce Giro et peut surement se permettre de courir n'importe comment tout en le remportant à sa main. Mais il devrait vraiment apprendre à courir plus finement et de de façon plus juste sur l'ensemble d'un GT. Il en aura besoin face à des adversaires de plus grande envergure sur le Tour, surtout en doublant avec le Giro. Il ne pourra pas se permettre d'efforts superflus cette fois.

Certains trouveront que des efforts sur quelques kms dans le final d'une étape tranquille ne sont pas grand chose mais, mentalement, il grille des cartouches en dispersant ses efforts ainsi alors qu'il devrait se concentrer sur quelques étapes pour faire la différence et contrôler le reste du temps.

En fait oui mais... ça, c'est si son objectif est de gagner le général.

Mais ce n'est pas l'objectif de Pogacar, il veut être le plus grand cycliste de tous les temps, et pour ça, lui il vise le général + tous les maillots distinctifs + autant d'étapes que possible quand il participe à un GT.

En plus il se fait plaisir, il aime courir comme ça, et c'est aussi ce qui nourrit son ambition.

Certes, mais si tu vises autant d'étapes que possible c'est un peu con de perdre des forces sur des étapes que tu n'as aucune chance de gagner.

Après c'était calculé je pense sa tentative, je ne sais pas ce qu'il en a dit après la course, mais on voit juste avant l'attaque d'Honoré un UAE essayer de se faire la peau à remonter, et se relever en voyant que Pogacar y va juste dans la roue du danois. Je pense qu'il avait demandé à sortir derrière un équipier et qu'il prévoyait de finir en poursuiteur. Le même genre d'effort que sur San Vito au fond, mais sur le plat. Sans équipier, il a improvisé en laissant Honoré se brûler.

Ilnur majka a écrit : 06 mai 2024, 22:28

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 21:31

Oui, c'est monstrueux .

L'attaque d'Honorée est belle aussi car il vient de l'arrière (20e P) et dépasse Arensmann qui roulait fort !
Donc sur le relais de Pogi il est au rupteur

C'est plutôt au moment de l'agonie de Thomas qu'on se rend compte que pogi est monstrueux.

Dreki a écrit : 06 mai 2024, 22:19

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 21:54 Il faut quand même trouver le juste milieu entre spectacle et la stratégie.

Évidemment. Mais aujourd'hui, il suit une attaque à 3 bornes de l'arrivée et roule jusqu'à l'arrivée. Franchement, ça va. Si il fait un raid de 40 km sur l'étape 6, on en reparlera, et encore, je suis que je ne pourrais pas lui en vouloir.

Oui bien sur. Il suit un mouvement, on ne sait jamais ce qui peut se passer.

Ensuite même si aujourd'hui et demain (parce qu'il va probablement remettre ça demain) ce ne sont des intensités que de qq minutes, ce serait bien qu'à un moment ce ne soit pas tous les jours... Enfin pour lui et son grand plan de doublé giro/tour, parce que moi ça m'éclate de voir G pété ou presque sur faux plat descendant dans la roue d'un coureur qui lui rend 5 / 6 kilos .

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 22:40

Ilnur majka a écrit : 06 mai 2024, 22:28
L'attaque d'Honorée est belle aussi car il vient de l'arrière (20e P) et dépasse Arensmann qui roulait fort !
Donc sur le relais de Pogi il est au rupteur

C'est plutôt au moment de l'agonie de Thomas qu'on se rend compte que pogi est monstrueux.

Thomas il fait quand même un plus gros effort que Pogatchar pour sortir, il bouche un trou et passe son relai avant le slovène. Après il se prend un coup sur la tête avec le relais, à cette intensité on récupère pas des petits efforts dans la zone rouge foncée.

Bien sûr Pogacar est plus puissant, mais l'écart est de 5%, pas de 30 ou 40.

Pithie était collé, il n'a fait que reculer, inquiétant pour la suite.
Si le seul coureur en capacité de faire des résultats n'est pas dans le coup, ça va être long pour eux.

Iguane a écrit : 06 mai 2024, 23:09

frikkadell a écrit : 06 mai 2024, 22:40

C'est plutôt au moment de l'agonie de Thomas qu'on se rend compte que pogi est monstrueux.

Thomas il fait quand même un plus gros effort que Pogatchar pour sortir, il bouche un trou et passe son relai avant le slovène. Après il se prend un coup sur la tête avec le relais, à cette intensité on récupère pas des petits efforts dans la zone rouge foncée.

Bien sûr Pogacar est plus puissant, mais l'écart est de 5%, pas de 30 ou 40.

Mouais... Pogacar sur son relais n'a pas l'air à fond à ce moment et G est à 2 doigts de péter. On parle de faire pèter Thomas sur une phase de plat, la diff n'est pas de 5 %. (même si les pourcentages j sais pas trop ce que ça veut dire, c'est pour dire que l'écart entre les 2 est enorme.)

Pantani avait fait bien plus sur le giro 98 sur l'étape gagnée par Noé, on est plus en 2017 avec take the risk à 110 mètres de la ligne.

Ce qu'a fait Pogacar aujourd'hui est très bien pour le cyclisme et n'a rien d'extraordinaire, c'était monnaie courante jusqu'à non attribué.

Indurain sur le tour 93 avait attaqué sur une étape toute plate en première semaine, et pourtant Miguel n'a pas laissé un souvenir de grand attaquant.

Des coureurs qui attaquent sur le plat en première semaine, je peux en citer quinze rien que sur la décennie 90... : Chiappucci, Lemond et Bugno sur le tour 92, Indurain, Riis, Jaskula et Chiappucci sur le tour 93, Leblanc et Ugrumov sur le tour 94, Riis, Indurain, Jalabert et Pantani sur le tour 95, Riis sur le tour 96 qui se permet même de participer au sprint massif, Ullrich qui emmène Zabel dans les sprints sur le tour 97,etc... c'est Armstrong et sa suite qui a instauré le zéro effort superflu. Largement recopié durant les années 2000 et 2010. Je n'ai cité que des favoris qui attaquent et qui réussissent leur tour dans la foulée (sauf Lemond).

Attend demain et tu me citeras les coureurs qui ont attaqué les 4 premiers jours d'un GT...

Jalabert, tour et vuelta 1995.

(Sauf prologue et clm par équipe bien sûr).

Jalabert sur la première semaine du tour 1995 c'est des attaques tous les jours, participation au sprint final et aux sprint bonifs (y en avait 3 par étape) durant les 7 premières étapes.

Cela l'a empêché de faire un bon classement sur ce tour 95 ou d'être nul lors de la vuelta 2 mois plus tard ?

veji2 a écrit : 06 mai 2024, 17:22 Putain je suis le coach de Pogacar je lui mets une grosse engueulade ce soir. Qu'est ce qu'il branle sérieux ? Le mec c'est la troisième étape du giro et il se la joue je lâche des cartouches tous les jours, faut arrêter putain.

Ouais.
Mais ce panache

On a un mec qui est monstrueux, veux tout gagner ! En plus ce mec la il fait du vélo, du vrai. Un mec qui attaque, il suit, il prend le relais quand il faut, essaye même de faire passer Thomas (l'image de Thomas au rupteur dans la roue sur le plat ). Il te met même la relance qu'il faut derrière le virage pour essayer de sortir Geraint qui se fait la peau pour revenir. OH ON SORT DE LA DECENIE SKYNEOS TRAIN SRM !! Avec des équipes qui restaient à 9 pour protéger le 6eme du général. A l'époque jamais Geraint ne le suis seul si il est le leader de la Ineos. Là il sent la course et il tente le coup.

Je comprends que ceux qui ont connus les années 80 et 90 soient moins enthousiaste mais p***** que c'est beau le vélo comme ça.
Arrêtons de faire du général du tour le seul truc qui compte. En courant comme cela il prends le risque d'en perdre, d'en gagner plus aussi, mais même en courant autrement l'an dernier je suis pas convaincu qu'il pouvait battre Vingegaard. Un TDF ne vaut pas a mes yeux une infinitée de victoire d'étape et d'exploit marquant en tout genre.

En soit je pense que Pogi aura moins mal aux jambes que Thomas, tactiquement bien joué de cramer son adversaire le plus dangereux .

PS : je ne sais pas si la bouteille ou le gratement de nez étaient des indicateurs fiable, mais visiblement il n'a pas si mal au poignet.

Ponpon80 a écrit : 07 mai 2024, 00:15 Jalabert, tour et vuelta 1995.

(Sauf prologue et clm par équipe bien sûr).

Jalabert sur la première semaine du tour 1995 c'est des attaques tous les jours, participation au sprint final et aux sprint bonifs (y en avait 3 par étape) durant les 7 premières étapes.

Cela l'a empêché de faire un bon classement sur ce tour 95 ou d'être nul lors de la vuelta 2 mois plus tard ?

Il y avait eu combien d'étape au Danemark sur le TDF. C'est pas la que Magnus Cort Nielsen avait attaqué tout les jours?

GracchusBabeuf a écrit : 07 mai 2024, 02:01 On a un mec qui est monstrueux, veux tout gagner ! En plus ce mec la il fait du vélo, du vrai. Un mec qui attaque, il suit, il prend le relais quand il faut, essaye même de faire passer Thomas (l'image de Thomas au rupteur dans la roue sur le plat ). Il te met même la relance qu'il faut derrière le virage pour essayer de sortir Geraint qui se fait la peau pour revenir. OH ON SORT DE LA DECENIE SKYNEOS TRAIN SRM !! Avec des équipes qui restaient à 9 pour protéger le 6eme du général. A l'époque jamais Geraint ne le suis seul si il est le leader de la Ineos. Là il sent la course et il tente le coup.

Je comprends que ceux qui ont connus les années 80 et 90 soient moins enthousiaste mais p***** que c'est beau le vélo comme ça.

Nous sommes d'accord !

kelmeur a écrit : 06 mai 2024, 21:45

levrai-dufaux a écrit : 06 mai 2024, 19:10

Je suis plutôt d'accord avec ce message. Pogacar aime courir sans compter ses efforts, mais cela lui a déjà joué des tours par le passé (le Granon 2022). Alors, certes, il n'a pas un adversaire du niveau de Vingegaard sur ce Giro et peut surement se permettre de courir n'importe comment tout en le remportant à sa main. Mais il devrait vraiment apprendre à courir plus finement et de de façon plus juste sur l'ensemble d'un GT. Il en aura besoin face à des adversaires de plus grande envergure sur le Tour, surtout en doublant avec le Giro. Il ne pourra pas se permettre d'efforts superflus cette fois.

Certains trouveront que des efforts sur quelques kms dans le final d'une étape tranquille ne sont pas grand chose mais, mentalement, il grille des cartouches en dispersant ses efforts ainsi alors qu'il devrait se concentrer sur quelques étapes pour faire la différence et contrôler le reste du temps.

En fait oui mais... ça, c'est si son objectif est de gagner le général.

Mais ce n'est pas l'objectif de Pogacar, il veut être le plus grand cycliste de tous les temps, et pour ça, lui il vise le général + tous les maillots distinctifs + autant d'étapes que possible quand il participe à un GT.

En plus il se fait plaisir, il aime courir comme ça, et c'est aussi ce qui nourrit son ambition.

Justement, si Pogacar veut devenir le plus grand cycliste de tous les temps, cela passe par le fait de réaliser le doublé Giro-Tour cette année par exemple, et pour s'en donner les moyens, il doit apprendre à courir plus juste et moins se disperser sur un GT.

Je suis d'accord avec ceux qui disent que sa manière de courir n'explique pas sa défaite contre Vingegaard en 2023 et qu'il n'y avait rien à faire face au niveau du Danois l'an passé. En revanche, en 2022, l'étape du Granon a coûté très cher à Pogacar. C'est clairement le tournant du Tour et je pense que s'il avait mieux couru dans le Galibier, Pogacar n'aurait pas connu sa défaillance dans l'ascension finale. J'ai l'impression que le Slovène n'a pas appris de ses erreurs passées et notamment de son excès de confiance sur ce Tour 2022 qui est en partie responsable de son échec cette année-la.