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Si DQS doit faire franchir quelqu'un en tête du TTT en pensant au maillot jaune, c'est Alaphilippe

Orodreth a écrit : 25 juin 2019, 17:20 Offredo et Van Melsen sélectionnés chez Wanty. Je ne dirais rien.
...

Wanty ne veut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et cramer tous ses coureurs sur la kermesse. Déclaration de Vliegen, non retenu pour le Tour :
"Nous en avons longuement discuté et ensemble nous avons fait ce choix. Je suis en forme et il est important que l'équipe gagne beaucoup de points grâce à un programme alternatif, afin de terminer deuxième de l'Europe Tour. Après 2020, les deux premières places donnent le droit de participer à toutes les compétitions du World Tour. Dans les semaines à venir, je participerai donc à des courses telles que le GP Cerami, le Tour de Wallonie, l'Arctic Race of Norway, Londres et le Binck Bank Tour."

allezlasse a écrit : 26 juin 2019, 23:30 Si DQS doit faire franchir quelqu'un en tête du TTT en pensant au maillot jaune, c'est Alaphilippe

Le résultat de la 1ere étape jouera pour départager les coureurs.

-Kasseifretter- a écrit : 26 juin 2019, 12:04

Perso, je ne comprends pas trop la déception autour de la non sélection de Philippe.
Ok, l'an passé, il quitte le Tour suite à sa chute mais les jours précédents, il déclare à qui veut l'entendre que ça sera son dernier et qu'il peut vivre sans faire le Tour.
Peut-être qu'il y avait l'envie de bien finir son histoire avec la Kermesse de Juillet mais rien ne garantit que cette année, tout se passerait bien pour lui et au pire, il pourra le faire l'an prochain...

Un article du journaliste qui est sans doute le plus proche de Gilbert, outre d'être le journaliste francophone Belge référence:
LE SOIR : Philippe Gilbert absent du Tour de France: un affront au coureur, à Eddy Merckx et à la Grande Boucle
MIS EN LIGNE LE 26/06/2019 À 21:33 PAR STÉPHANE THIRION

Le meilleur coureur belge de ces 15 dernières années, le plus complet certainement, pas sélectionné pour le Tour de France 2019 qui part, en plus, de Bruxelles pour célébrer les 50 ans de la prise de pouvoir sur l’épreuve d’Eddy Merckx : on n’a pas fini de parler de ce qu’il faut désormais appeler l’affaire Philipe Gilbert…

C’est une onde de chocs, il ne faut pas s’en cacher, car si Philippe Gilbert, comme au départ de chaque Tour, avait un rôle libre, hybride, capable d’épauler à la fois un sprinter, comme Viviani, ou un puncheur, comme Alaphilippe, il semblait indispensable dans la sélection de Deceuninck. Surtout aux yeux des Belges. D’Eddy Merckx en particulier. Gilbert est, depuis 15 ans, le meilleur coureur du pays, le plus complet, le plus « bankable » puisqu’il convient de s’exprimer ainsi. Son absence est un affront au coureur, à Eddy Merckx et au Tour de France.

Le manager de son équipe, Patrick Lefevere, est le meilleur dans sa catégorie depuis 30 ans. L’association entre ces deux intelligences du cyclisme avait trop tardé à se matérialiser mais elle fit des étincelles, tout de suite et pour toujours. On ne gagne pas le Tour des Flandres, puis Paris-Roubaix, après avoir été un « Ardennais » sans le génie nécessaire à cette finalité. Mais pas sans l’équipe nécessaire à ce destin non plus. Ce que Gilbert a rapidement compris en signant pour Quick Step. Ce que Lefevere a tardé à comprendre. Vexé d’être passé deux fois à côté de la signature d’un coureur dont il n’avait pas voulu comme néo-pro au prétexte d’informations incomplètes à l’égard d’un contrôle antidopage chez les amateurs (FDJ, Lotto puis BMC), le Roularien a découvert sur le tard le génie, le talent, la roublardise, le jusqu’au-boutisme et surtout le courage d’un coureur incomparable.

Une décision froide, sans émotion…
Car Gilbert voulait venir au Tour pour plusieurs raisons. D’abord, pour être associé à l’hommage universel rendu à Eddy Merckx, son ami de cœur, son père spirituel, son mentor inavoué. Ensuite, pour conjurer le sort. Le Tour l’a éjecté de ses balises sur chute, l’année dernière, qui aurait pu lui coûter la vie et l’envie de poursuivre ce métier si particulier. Au contraire, il a puisé dans le drame du Portet d’Aspet un désir de reconquête, ce qui est la caractéristique de sa carrière. Ne jamais regarder derrière, ne jamais avoir de regrets et toujours penser à l’avenir.

Enfin, pour porter son équipe vers le haut : prendre le maillot jaune, soit par Viviani le premier jour, soit via le contre-la-montre par équipes le deuxième, soit à cette arrivée à Epernay qui lui était promise, à lui ou à Julian Alaphilippe. Et penser à lui, notamment à une dixième victoire d’étape dans un grand Tour.

La décision de Deceuninck est froide. Elle s’appuie officiellement sur des arguments sportifs. Qui pourrait contredire cette arme fatale, capable de s’illustrer sur tous les fronts ? Mais elle accable le cœur des passionnés, privés de Gilbert sur la Grand-Place au profit d’un Danois certes prometteur (Asgreen) ou d’un champion de Belgique qui a encore tout à prouver (Lampaert).

Patrick Lefevere n’a jamais réussi la reconversion de ses « anciens », des monuments comme Bettini, Museeuw, Boonen. Il ratera aussi celle de Gilbert et c’est regrettable. Dans la manière surtout : la décision de Deceuninck n’est assortie d’aucune émotion.

Comme si le champion Gilbert n’avait jamais existé. Comme si l’homme n’était qu’une machine.

Au sortir du bus de sa formation, au départ de Hal-Ingooigem dont il a pris la 3e place, il n’a pas caché sa frustration mâtinée d’incompréhension. Malgré un sourire de façade, Philippe Gilbert n’a pas mâché ses mots, clairement déçu par le choix de sa formation Deceuninck – Quick-Step qui a décidé de laisser le vainqueur de Paris-Roubaix à la maison durant le Tour. Une décision qui peine à trouver une explication logique. D’ailleurs, il l’assure, Gilbert la cherche toujours, cette explication qui, quoi qu’il en soit, va influencer la couleur du maillot qu’il portera, la ou les prochaines saisons.

Philippe, vous attendiez-vous à cette non-sélection pour le Tour de France ?

Non, pas du tout. C’est une grosse surprise et une grosse déception, surtout. J’avais évidemment envie d’être au départ du Tour, a fortiori avec le grand départ à Bruxelles. Ma chute et ma sortie prématurée sur fracture l’année dernière (NDLR : dans la descente du Portet d’Aspet, lors de la 16e étape) étaient aussi un supplément de motivation pour signer mon retour sur la Grande Boucle. Ma dixième… J’avais une grande envie d’y faire mon retour… C’est une surprise et une déception.

Comprenez-vous cette décision ?

Pour analyser une décision, il faut la comprendre et, moi, je ne la comprends pas… Mais les faits sont là, c’est comme ça. Le moment a été difficile quand j’ai reçu l’appel de Tom Steels, lundi, m’annonçant ma non-sélection. C’est mon entraîneur, ma personne de contact au sein de l’équipe. C’est logique qu’il m’ait annoncé la nouvelle mais j’ai senti qu’il était embarrassé. Cela dit, je reste professionnel. Il y a encore de belles échéances, dont le championnat du monde. Donc, voilà, je reste concentré sur ce qu’il reste ou ce qu’on me laisse…

Comment l’équipe a-t-elle justifié son choix ?

Honnêtement, des explications, il n’y en a pas eu. C’est une décision. Je n’arrive pas vraiment à la comprendre donc, encore moins à l’expliquer. Ce serait un choix sportif apparemment… Une décision impossible à comprendre. Mais bon, c’est comme ça. La question, c’est plutôt aux directeurs sportifs qu’il faut la poser.

Justement, avez-vous parlé avec Patrick Lefevere depuis l’annonce ?

Non.

Vous lui en voulez ?

Je n’en veux à personne. Comme je le disais, je suis d’un naturel positif. Mon ami Chris Froome a beaucoup plus de problèmes par exemple… Il faut voir la vie de manière positive. Dans une décision, il y a toujours une partie qui n’est pas d’accord. Ce qui n’empêche pas d’avancer et de continuer. Ça va me permettre de me préparer pour la suite des échéances comme j’en ai envie. De prendre des vacances, quelques jours sans vélo après le championnat de Belgique. Et d’exploiter la fraîcheur que ça va me donner pour la suite de la saison. Je n’ai plus de stress. Il faut que je réorganise un peu ma vie et mon calendrier.

Avec un statut de premier réserviste au sein de votre équipe, vous pourriez tout de même être au départ…

Mais je souhaite qu’il n’arrive aucun malheur à mes équipiers. Que je ne sois pas obligé d’aller au Tour en remplacement, en bouche-trou. Je serai le premier heureux si l’un d’entre eux gagne. Il ne faut pas penser que, à cause de cette décision, je suis aigri par rapport à eux. Je reste supporter de mes équipiers, la décision ne vient pas d’eux.

Vous aviez déjà expérimenté pareille situation durant votre carrière ?

De cette manière, jamais. Il y a eu des décisions d’un commun accord comme c’était, par exemple, le cas chez BMC concernant les classiques flandriennes. Mais c’était une décision commune. Ici, elle est unilatérale, et très surprenante. On va dire que c’est de l’expérience et que ça doit faire partie du sport…

Avez-vous la sensation que votre situation, en fin de contrat chez Deceuninck – Quick-Step a pu jouer ?

Je ne sais pas du tout. Il peut y avoir de multiples raisons et celle-là peut en être une. Mais, après, là, on part dans des suppositions, ce qui ne me ressemble pas. J’aime bien les faits, les choses claires. On verra.

Du coup, êtes-vous inquiet pour la suite de votre carrière ?

Inquiet, ça, absolument pas. Je peux vous l’assurer (sourire). S’il y a bien une chose qui est certaine, c’est que je serai professionnel dans les années à venir. Le principal pour moi, c’est ma passion pour ce sport et les défis qu’il me reste à accomplir. J’ai une grande envie d’y arriver et je vais m’en donner les moyens.

Mais cette non-sélection va peser dans le choix du maillot que vous porterez la ou les prochaines saisons ?

Oui, certainement, ça va jouer dans ma décision. C’est assez logique.

Vous avez déjà des pistes pour la suite ?

Des pistes, il y en a oui. Déjà ce (mardi) matin, à l’annonce de ma non-sélection, il y a plusieurs managers d’équipes qui m’ont appelé… Ils savent forcément bien qu’avec une décision de cet ordre, ce n’est pas une bonne nouvelle pour mon futur. Mais ce n’est pas le moment de parler de ça… Dans les jours à venir, je vais renvoyer tout ça à mon manager, c’est son boulot. Affaire à suivre… Je veux continuer au minimum deux ans. J’ai toujours choisi le sportif dans la carrière, j’ai réalisé des choix logiques, ce qui m’a permis de gagner les objectifs que je m’étais fixés. Avec l’encadrement qui me convenait, par rapport à mes ambitions. Et ça va continuer comme ça…

stephwabo a écrit : 27 juin 2019, 08:58
Un article du journaliste qui est sans doute le plus proche de Gilbert, outre d'être le journaliste francophone Belge référence:
STÉPHANE THIRION

C'est, pour moi, et de loin, le meilleur de la presse francophone belge. Toutefois, il écrit sous le coup de l'émotion (comme beaucoup). PL s'explique aujourd'hui dans la presse néerlandophone en expliquant que la décision ne vient pas de lui, "il n'était même pas là"...

C'est le collège des DS qui a tranché. Rik VS s'en explique d'ailleurs très bien.

J'aurais aussi aimé le voir au TDF mais bon, il gagnera le TW... ;)

Les pronos du Secret Pro:

Yates, Pinot et Bernal sur le podium (Bernal pas premier), Dan Martin en outsider.

Laporte gagnera une étape.

Et il traite Movistar de ratons

https://cyclingtips.com/2019/06/the-sec ... de-france/

UAE sélectionne Aru sur le Tour.

AlbatorConterdo a écrit : 27 juin 2019, 11:32 UAE sélectionne Aru sur le Tour.

La compo:

AlbatorConterdo a écrit : 27 juin 2019, 11:32 UAE sélectionne Aru sur le Tour.

Pour jouer uniquement les étapes a priori.

Philipsen, 21 ans à peine, 1ère saison pro, 42 jours de course au compteur et déjà sélectionné sur un GT et ce, sans même avoir couru une vraie épreuve WT d'une semaine (j'passe le grandfondo Amgen Tour...)

Il n'est pas épargné lui...

Allobroges a écrit : 27 juin 2019, 11:55 Philipsen, 21 ans à peine, 1ère saison pro, 42 jours de course au compteur et déjà sélectionné sur un GT et ce, sans même avoir couru une vraie épreuve WT d'une semaine (j'passe le grandfondo Amgen Tour...)

Il n'est pas épargné lui...

La preuve que ces équipes "dollars" sont ridicules...

Aru c'est le gros mystère. Sur des étapes ça peut marcher cela dit.

DanielH a écrit : 27 juin 2019, 10:42
stephwabo a écrit : 27 juin 2019, 08:58
Un article du journaliste qui est sans doute le plus proche de Gilbert, outre d'être le journaliste francophone Belge référence:
STÉPHANE THIRION

...

J'aurais aussi aimé le voir au TDF mais bon, il gagnera le TW... ;)

Aucune chance, DQS n'y va pas

jicébé a écrit : 27 juin 2019, 13:41
DanielH a écrit : 27 juin 2019, 10:42

...

J'aurais aussi aimé le voir au TDF mais bon, il gagnera le TW... ;)
Aucune chance, DQS n'y va pas

Ah oui, ni Pino Cerami ni Tour de Wallonie pour cette équipe

Assez scandaleux, on n'attend plus que le post de qui vous savez pour nous dire que Saint Pat n'y est pour rien, c'est le chargé des inscriptions de l'équipe qui en a décidé ainsi

Plus sérieusement, c'est une erreur de PCS, non ? En tout cas sur CyclingFever ils y sont

Quoique selon le site officiel ils n'y seront pas...

DanielH a écrit : 27 juin 2019, 11:57
Allobroges a écrit : 27 juin 2019, 11:55 Philipsen, 21 ans à peine, 1ère saison pro, 42 jours de course au compteur et déjà sélectionné sur un GT et ce, sans même avoir couru une vraie épreuve WT d'une semaine (j'passe le grandfondo Amgen Tour...)

Il n'est pas épargné lui...
La preuve que ces équipes "dollars" sont ridicules...

Espérons pour lui qu'il ne se brûle pas à tout courir comme ça…
Car il semble avoir un bon petit potentiel.

jimmy39 a écrit : 27 juin 2019, 13:48
jicébé a écrit : 27 juin 2019, 13:41

Aucune chance, DQS n'y va pas
Ah oui, ni Pino Cerami ni Tour de Wallonie pour cette équipe

Assez scandaleux, on n'attend plus que le post de qui vous savez pour nous dire que Saint Pat n'y est pour rien, c'est le chargé des inscriptions de l'équipe qui en a décidé ainsi

Plus sérieusement, c'est une erreur de PCS, non ? En tout cas sur CyclingFever ils y sont

Quoique selon le site officiel ils n'y seront pas...

Justement, j'ai consulté les sites officiels du TRW et du Cerami, et ils n'y sont pas (encore?)

Ça me fait plaisir de voir Aru sur le TDF. Sauf énorme surprise, il ne jouera pas le général, mais il devrait faire partie des échappées en montagne

pascal94100 a écrit : 27 juin 2019, 20:04 Ça me fait plaisir de voir Aru sur le TDF. Sauf énorme surprise, il ne jouera pas le général, mais il devrait faire partie des échappées en montagne

Moi aussi comme ça il pourra soigner son intégrité plus facilement qu'en ses terres.

wallers a écrit : 27 juin 2019, 00:09
Orodreth a écrit : 25 juin 2019, 17:20 Offredo et Van Melsen sélectionnés chez Wanty. Je ne dirais rien.
...
Wanty ne veut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et cramer tous ses coureurs sur la kermesse. Déclaration de Vliegen, non retenu pour le Tour :
"Nous en avons longuement discuté et ensemble nous avons fait ce choix. Je suis en forme et il est important que l'équipe gagne beaucoup de points grâce à un programme alternatif, afin de terminer deuxième de l'Europe Tour. Après 2020, les deux premières places donnent le droit de participer à toutes les compétitions du World Tour. Dans les semaines à venir, je participerai donc à des courses telles que le GP Cerami, le Tour de Wallonie, l'Arctic Race of Norway, Londres et le Binck Bank Tour."

Oui, plutôt un bon calcul de la part de l'équipe et de Vliegen. Il a besoin de se relancer, d'engranger de la confiance et des résultats (un peu à la manière d'un De Bie l'an passé - cette saison par contre

). Participer au Tour aurait été contre-productif. Il aurait peut-être pris une ou deux échappées, mais pas plus. Il aurait jouer les invisibles pendant trois semaines.

D'ailleurs, qu'est-il arrivé à De Bie ?

aru va vouloir jouer le general.... c est quasi sure

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