Oui c'est ça.Mister_Nobody a écrit :Oui donc dans l'état actuel des choses, le dopage sera toujours omni-présent dans le cyclisme, il est donc illusoire de croire à un sport propre demain et il faut en prendre son parti, ou bien arrêter de suivre ledit sport.Freddy_Nietzsche a écrit :Je ne vois dans cette évolution vers le pire (mensonge, tricherie etc.) que de la logique. C'est si l'on veut le système poussé à son comble.Mister_Nobody a écrit :Tout dépend de l'influence que peut avoir la notion dopage dans l'interprétation des évènements de chacun.
Perso je pense que tous à peu près touchent, et dans le fond je m'en moque un peu (enfin quand c'est trop gros ça gratte un peu quand même, mais c'est très subjectif) je considère le cyclisme comme un spectacle, point barre. Maintenant si quelqu'un fait grand cas de certaines valeurs dans le cadre du sport et de son exercice, il est fort probable que cette personne soit désabusée, oui. A la rigueur là où je suis plus désabusé c'est dans le fait que l'on n'ait pas pu enrayer - à temps - le phénomène et au delà du cyclisme et du sport, qu'il paraît difficile d'avoir une vie plus "juste" et disons plus "morale" (avec toutes les controverses qu'il peut y avoir sur ce terme bien entendu) que celle qui est la notre actuellement où le mensonge, la corruption, la mauvaise foi, la tricherie, l'appât du gain, la pression sous toutes ses formes....règnent en maitre et régissent les règles du jeu..
De là le fait que vouloir des aménagements et supprimer les excès me semble tout à fait illusoire. De la même manière illusoire que la gauche de la gauche veut "encadrer" les excès du capitalisme (taxes sur les "riches", interdiction aux entreprises faisant des bénéfices de licencier, etc.).
Une autre erreur est de présenter la tricherie comme une réalité éternelle, une fatalité, alors que tout comme le crime (et le vandalisme, etc.), cela ne fait qu'exprimer (et donc n'est que la conséquence) de la dégradation générale des rapports sociaux sous le capitalisme. Pour moi, tous ces "vices" sont logiques dans le système actuel, et démultiplier les forces de police (ou de contrôle) n'empêchera jamais qu'elles apparaissent dans ces conditions données.
Pour moi Astana, c'est du même niveau que Lehman Brothers : un excès vraiment trop excessif qui ne pouvait décemment plus continuer. Quand le vice devient vraiment trop visible et menace par ce caractère vicieux le système tout entier, on le fait tomber et cela amène 2 avantages : l'illusion publique qu'on a purifié le système de ses méchants et par là même la continuation de ce système (qui, maintenant "propre", peut pour la énième fois "repartir de zéro"), et qui ne questionnera jamais l'origine première de ces vices et excès.
Et, naturellement, ce système prétend être le seul qui puisse exister.