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Ben je sais pas ce qu'il vous faut comme souvenir marquant : les Tre Cime di Lavaredo sous la neige en solitaire, Arenberg, la Lombardie deux fois avec maestria, des victoires de filou, des victoires de costaud, les podiums à Liège et MSR en ayant fait autre chose qu'attendre et qui auraient mérité mieux...
Et sa carrière n'est pas finie !
Elle est admirable pour l'instant, pour un coureur très complet mais sans registre ultra-dominateur.

Il a peut-être ses zones d'ombre, son panache et sa probité sont sans doute surcotés par exemple, mais on juge hâtivement sa réussite en la réduisant à son sens de la programmation sur des GT avec une concurrence "facile"... Et puis il a aussi eu sa dose de fiascos, et si on ne se souviendra pas tellement de lui s'envolant devant Froome, Contador ou Quitana, de fait... il laissera quand même un sacré souvenir !

Tonton valide ce post!

Pascualito trolle un peu à partir de mon interrogation sur son niveau en pavé, je pense.
Assez d'accord avec l'ensemble du post de Richard.

Pas trop, et encore moins depuis son histoire avec Ulissi...

Bref malgré mes sentiments pour le cyclisme transalpin,Nibali et Bettini ne m'auront jamais laissé de souvenirs impérissables (Cunego rentre également dans cettecategorie).

Après pour les 2 plus anciens, il existait cette histoire de rivalité etmoi à l'époque quand j' etais - môme,j'ai découvert le cyclisme à travers les exploit de Pantani, Bartoli, Tafi , Museeuw, Jalabert, Simoni qui sont les coureurs que j'ai idolatre année après année au même titre que des Ullrich, Casagrande, Basso (sauf dans l'Aprica en 2006 ), Di Luca,Mazzanti, Perez Cupio (le coureur qui m'a le plus impressionné en montagne), Ricco ( ), Piepoli pour en arrivée aujourd'hui à Gilbert ), Aru et Felline (+Valgren, Ulissi,VIchot, Gallopin, GougeardCiccone d Stuyvenet il y aussi l'italien de la sky mais je le metsentee parenthèse pour le moment).

La prise de pouvoir de Bettini au début des années 2000 a été un crève coeur pour moi...
Nibali finalement c'est différent puisqu'il est arrive à la fin d'une génération italienne doré, mais je garde en moi le désastre Riccocelui d'un coureur annonçant tel un vdb son intention d'attaquer à tel endroit bien precis dans le Poggio en 2007).
En fait à l'époque j'avais déjà mon choix entre ces 2 coureurs (1 an d'écart)...


Sinon le danois beauvaisien devrait axer son debut de saison sur les flandriennes et l'Amstel.

Après tout, là, nous ne sommes pas dans l'analyse brute des résultats, mais plutôt dans le ressenti, dans ce que peut inspirer comme sentiment un coureur lorsqu' il entre en action.
La subjectivité est donc tout à fait légitime dans ces cas là.

pascualito a écrit : 22 déc. 2017, 15:13 Perez Cupio (le coureur qui m'a le plus impressionné en montagne)

Hop hop Cuapio. * D'ailleurs en quoi il t'a impressionné. En regardant les Giro avant 2010 il y a quelques mois, il m'a juste impressionné sur le Passo Furcia où il fait exploser le peloton sans raison.

Orodreth a écrit : 22 déc. 2017, 16:02

pascualito a écrit : 22 déc. 2017, 15:13 Perez Cupio (le coureur qui m'a le plus impressionné en montagne)

Hop hop Cuapio. * D'ailleurs en quoi il t'a impressionné. En regardant les Giro avant 2010 il y a quelques mois, il m'a juste impressionné sur le Passo Furcia où il fait exploser le peloton sans raison.

t'es sur que c'est le giro 2010 à priori son, dernier giro serait 2008

valverde1978 a écrit : 22 déc. 2017, 16:11

Orodreth a écrit : 22 déc. 2017, 16:02

Hop hop Cuapio. * D'ailleurs en quoi il t'a impressionné. En regardant les Giro avant 2010 il y a quelques mois, il m'a juste impressionné sur le Passo Furcia où il fait exploser le peloton sans raison.

t'es sur que c'est le giro 2010 à priori son, dernier giro serait 2008

Oui c'est ce que je dis, "les Giro avant 2010".

Pardon, je voulais parler du style, un grimpeur souvent en danseuse qui amène de la braquasse et qui n'avais pas peur de prendre les devant quitte à se faire exploser.
IL a réalisé ses meilleures performances en Italie et le Pordoi devait être son col favori (en 2002 sur sa première victoire d'étape, je rappelle de son aisance pour lâcher Evans, le gars OKLM avait remis la plaque et pour finir en trompe devant les favoris ).

En 2003 il finit 6ème en haut du zoncolan (j'ai mal aux jambes, le gars devait avoir trop gros ), et réalise également une belle perf à l'Alpe di Pampeago (top 10?).

Après les années suivantes il a toujours était animateur dans les échappées au long cours en montagne sans jamais rééditer ses performances passés (grosse impression en 2006 dans la Monte Bondone, j'espère qu'on la reverra un jour sur le Giro, quelle montée magnifique ).
En 2007 on pourra se rappeler qu'il accompagne dans la montée finale des Tre Cime di Lavaredo le duo de la Sauier DUVAL Ricco/ Piepoli

Il me semble qu'il avait mis les pieds sur les routes de la Fameuse Volta (malheureusement pour lieu, ses braquets étaient trop petit pour pouvoir jouer à arme égale)

Dans son palmarès outre son maillot de la montagne et ses victoires sur le Giro il compte également 2 victoires finales au TRentin

Et puis ce maillot orange de la Panaria ( ),


Pour en revenir à Nibali sur MSR 2012, il lance l'offensive décisive mais montrera très vite ses limites quand Cancellara sur le haut du Poggio accélèrera (il ne prendra plus un seul relais jusqu'à l'arrivée et sera incapable de sprinter).
En cette année 2012, il avait également été très impressionnant sur LBL en attaquant et lâchant le reste du peloton (Gilbert) dans la Roche, il aurait mérité une meilleure fin...

En 2013, je pense qu'il s'agit de sa meilleure année, celle où il sera compétitif du début à la fin et où Sur TA il renversera sur un coup de force Froome (là rien à dire, il en avait imposé sur cette étape aux montées abruptes et dans des conditions météorologiques bien ddifficile).
Sur MSR il avait bâché alors qu'il était annoncé comme LE favori (avant le pied de la Cipressa, malade).
A Liège il ne pourra jamais rien tenter, pourtant il était en forme il venait de remporter le Trentin devant un Santambrogio en feu.
Au Giro il verra vite son principal adversaire être dans les cordes et n'aura plus qu'à gérer son affaire en prenant ce qui était à prendre (victoire devant Uran)
Il passera pas loin de l'exploit de remporter 2 tour dans l'année, seulement vaincu par Horner sur la Vuelta (après un denrier baroud d'honneur dans l'Angliru).
Au mondial il aurait du être mis hors course, une honte la façon du comment il revient dans peloton, heureusement qu'il ne gagne pas (et après on parlait de Cassani et Moscon, mais Nibali c'était encore pire...).


Bon moi à la rigueur dans ce que j'ai pu regarder ça s'arrête en 2013, le reste je le laisse de coté ça ne m'intéresse pas la façon dont il a mené ses saisons.

Juste pour dire que ses 2 victoires en Lombardie ne m'ont pas frappé/ bouleverser, rien d'extraordinaire dans la façon d'arriver à ses fins.
On force le rythme dans le Sormano et ensuite je prend mes responsabilités dans le Civiglio (il ne pouvait pas attendre SFDB, une cote pour puncheur où il n'aurait jamais pu se défère de ses adversaires comme Alaf, Moreno et autre gars ayant du punch, donc un seul moyen pour lui tout tenter dans l'avant dernière cote du parcours made in Come et envoyer par la suite la sauce dans la descente très technique en espérant qu'il n'ait pas plu).

Fin pour moi de l'histoire Nibali.

Pour en revenir au sujet, j'ai lu que Ciccone espérait une invitation au Giro.
Si l'équipe a son invitation il jouera les victoires d'étapes avec pourquoi pas à la clé le maillot de meilleur grimpeur.
Dans le reste de son programme il veut être dans le coup pour le général des courses à étapes d'une semaine et dans le futur outre le Giro qui est son rêve, il espère pouvoir jouer un rôle sur la FW et LBL.

La Bardiani n'a pratiquement aucune chance d'être invitée sur le Giro à priori,
il a dû dire ça pour faire plaisir aux sponsors, ça ne mange pas de pain.

De toute manière s'il reprend le manche et se hisse à son niveau de 2016, il naviguera dès 2019 vers une équipe WT

pascualito a écrit : 22 déc. 2017, 20:29 De toute manière s'il reprend le manche et se hisse à son niveau de 2016, il naviguera dès 2019 vers une équipe WT

pascualito a écrit : 22 déc. 2017, 19:59 Pardon, je voulais parler du style, un grimpeur souvent en danseuse qui amène de la braquasse et qui n'avais pas peur de prendre les devant quitte à se faire exploser.
IL a réalisé ses meilleures performances en Italie et le Pordoi devait être son col favori (en 2002 sur sa première victoire d'étape, je rappelle de son aisance pour lâcher Evans, le gars OKLM avait remis la plaque et pour finir en trompe devant les favoris ).

En 2003 il finit 6ème en haut du zoncolan (j'ai mal aux jambes, le gars devait avoir trop gros ), et réalise également une belle perf à l'Alpe di Pampeago (top 10?).

Après les années suivantes il a toujours était animateur dans les échappées au long cours en montagne sans jamais rééditer ses performances passés (grosse impression en 2006 dans la Monte Bondone, j'espère qu'on la reverra un jour sur le Giro, quelle montée magnifique ).
En 2007 on pourra se rappeler qu'il accompagne dans la montée finale des Tre Cime di Lavaredo le duo de la Sauier DUVAL Ricco/ Piepoli

Il me semble qu'il avait mis les pieds sur les routes de la Fameuse Volta (malheureusement pour lieu, ses braquets étaient trop petit pour pouvoir jouer à arme égale)

Dans son palmarès outre son maillot de la montagne et ses victoires sur le Giro il compte également 2 victoires finales au TRentin

Et puis ce maillot orange de la Panaria ( )

Il termine derrière Gadret sur le Monte Bondone en 2006. À quasiment 3min de Basso mais en 6ème position. C'est pas là qu'il fait une grosse impression (je viens de voir à l'instant le final).

7ème sur le Zoncolan en 2007 aussi.

Je pense que si j'avais été assez âgé pour suivre le cyclisme à cette époque, Cuapio aurait été un de mes coureurs préférés.

El_Pistolero_07 a écrit : 22 déc. 2017, 11:42

Delgato a écrit : 22 déc. 2017, 01:03 Bon allez je sens bien le programme suivant pour (différent et plus light que dab ) :
- Colombia oro y paz en février ( confirmé)
- Paris-Nice pour un dernier show
- Tour du Pays-Basque ( impasse sur Catalogne entre)
- Tour de Romandie pour changer ? (cronoescalada)
- dauphiné + 1 sem recup de+
- Tour de France ouvert ,ok lotterie de 1ère sem, mais après attention à lui sur toute la montagne et clm =danger permanent
- ensuite ? jusqu'à l'objectif mondiaux pour finir en beauté
allez quoi j'ai bien le droit de rêver non

Si ça peut t'aider, je pars le 27 pour Pinto afin de le faire reprendre sa carrière !

Cool !!! Bonne chance

Orodreth a écrit : 23 déc. 2017, 14:04

pascualito a écrit : 22 déc. 2017, 19:59 Pardon, je voulais parler du style, un grimpeur souvent en danseuse qui amène de la braquasse et qui n'avais pas peur de prendre les devant quitte à se faire exploser.
IL a réalisé ses meilleures performances en Italie et le Pordoi devait être son col favori (en 2002 sur sa première victoire d'étape, je rappelle de son aisance pour lâcher Evans, le gars OKLM avait remis la plaque et pour finir en trompe devant les favoris ).

En 2003 il finit 6ème en haut du zoncolan (j'ai mal aux jambes, le gars devait avoir trop gros ), et réalise également une belle perf à l'Alpe di Pampeago (top 10?).

Après les années suivantes il a toujours était animateur dans les échappées au long cours en montagne sans jamais rééditer ses performances passés (grosse impression en 2006 dans la Monte Bondone, j'espère qu'on la reverra un jour sur le Giro, quelle montée magnifique ).
En 2007 on pourra se rappeler qu'il accompagne dans la montée finale des Tre Cime di Lavaredo le duo de la Sauier DUVAL Ricco/ Piepoli

Il me semble qu'il avait mis les pieds sur les routes de la Fameuse Volta (malheureusement pour lieu, ses braquets étaient trop petit pour pouvoir jouer à arme égale)

Dans son palmarès outre son maillot de la montagne et ses victoires sur le Giro il compte également 2 victoires finales au TRentin

Et puis ce maillot orange de la Panaria ( )

Il termine derrière Gadret sur le Monte Bondone en 2006. À quasiment 3min de Basso mais en 6ème position. C'est pas là qu'il fait une grosse impression (je viens de voir à l'instant le final).

7ème sur le Zoncolan en 2007 aussi.

Je pense que si j'avais été assez âgé pour suivre le cyclisme à cette époque, Cuapio aurait été un de mes coureurs préférés.

JE me souviens de Virenque hallucinant en le voyant dans un col avec son coupe-vent fermé. Par contre impossible de me rappeler sur quelle édition du Giro s'était.

marcella a écrit : 23 déc. 2017, 18:33

Orodreth a écrit : 23 déc. 2017, 14:04

Il termine derrière Gadret sur le Monte Bondone en 2006. À quasiment 3min de Basso mais en 6ème position. C'est pas là qu'il fait une grosse impression (je viens de voir à l'instant le final).

7ème sur le Zoncolan en 2007 aussi.

Je pense que si j'avais été assez âgé pour suivre le cyclisme à cette époque, Cuapio aurait été un de mes coureurs préférés.

JE me souviens de Virenque hallucinant en le voyant dans un col avec son coupe-vent fermé. Par contre impossible de me rappeler sur quelle édition du Giro s'était.

Giro 2006, sur la montée du Passo Furcia (victoire de Piepoli avec la bénédiction de Basso).

Concernant Nibali, je reconnais que j'aime pas du tout le bonhomme , mais par contre, c'est un coureur super-complet qui aura été l'un des plus intéressants de sa génération. Des souvenirs de lui, pour l'instant ?? Sa descente du Monte Grappa 2010, l'étape de Tirreno ou il s'échappe avec Sagan et Purito, sa victoire du Tour de Lombardie 2016, sa montée de Risoul (même s'il peut remercier Orica et Chavès d'avoir fait péter la course).

Après, je pense pas qu'il rentrera dans l'âme des tifosis comme ont pu le faire Bartali, Coppi, Moser et Pantani. Mais sait-on jamais, et au vu de sa force affichée en fin de saison dernière, il peut encore réaliser de jolis numéros.

biquet a écrit : 23 déc. 2017, 19:15

marcella a écrit : 23 déc. 2017, 18:33

JE me souviens de Virenque hallucinant en le voyant dans un col avec son coupe-vent fermé. Par contre impossible de me rappeler sur quelle édition du Giro s'était.

Giro 2006, sur la montée du Passo Furcia (victoire de Piepoli avec la bénédiction de Basso).

Grazie mille

Pour parler de grimpeur et de Giro, on peut aussi citer Ivan Parra, frere de Fabio, qui etait de cette fameuse offensive des Saunier Duval au Tres Cime, purée le quatuor Ricco - Piepoli - Parra - Perez-Cuapio lorsque on est supporteur des purs grimpeurs, ça envoie !!
Son Giro 2005 est sans doute son meilleur moment en Europe avec 2 victoires d’étapes... bien sûr en haute montagne.