Re: Vos courses, cyclosportives et autres 2017
Publié : 19 juin 2017, 15:48
Quelques thèmes autour de ma Cyclomontagnarde du Bugey. https://www.strava.com/activities/1042972287
Les routes sans ombre. Les anecdotes des cyclistes sont parfois exagérées. Ça fait 10 ans qu'on me raconte cette fameuse édition de 2003 (année de la canicule) où 10 personnes se battaient pour avoir une place à l'ombre au sommet d'un col. En fait, c'est surement vrai. C'est dingue mais il n'y a que très peu d'ombre sur les routes de cette région. Ce n'était pas caniculaire au niveau de la température de l'air, mais sur la route ça tapait bien. Tous les participants en ont bavé.
Le coup de chaud. Grand Colombier par Anglefort. 8-9 km à 9-10% pour commencer. Je pensais savoir comment monter un tel pourcentage et roulé comme je le fais dans ces pourcentages. Le problème c'est que je n'ai pas pris en compte la variable chaleur. J'ai en fait commencé trop fort et au bout de 5 km, le moteur commence à surchauffer. Je ne veux pas m'arrêter de peur de ne pas repartir. Finalement je craque. Étonnamment ça me fait du bien. Je repars en meilleure forme. 5 km plus loin je recommence parce qu'il faut que je boive et dans du 13%, ce n'est pas simple. On fera ensuite une partie du col de la Biche. J'ai au moins 10 mecs qui s'arrêtent juste devant moi. A un moment, je craque aussi.
Le boulet. A chaque fois que je pars pour une grosse randonnée j'oublie quelque chose. Là c'était ma batterie externe pour le GPS qui a du mal à tenir les 220 km. J'ai assuré le coup en enregistrant la sortie à 200 km et en relançant. Finalement ça a tenu. J'avais lancé Strava sur mon téléphone en parallèle mais ça n'a pas marché. J'ai pu combiner les traces avec FIT File Tools déjà recommandé ici. Je vais finir par me faire une check-list.
Le second souffle. Sur les longues distances sans très gros dénivelé je sais que je peux avoir un moment de moins bien puis être mieux 20 km plus loin. Là avec mon gros coup de chaud dans le Grand Colombier j'avais peur de me trainer sur les 80 derniers kilomètres. Rien ne me faisait réellement envie pour manger et si je buvais c'était plus pour éviter de futures crampes que par réelle envie. Après le Grand Colombier il y avait la première partie du col de la Biche à monter (côté opposé où le Tour de France passera). Beaucoup de participants l'ont trouvé plus dur que le Grand Colombier mais j'ai plutôt trouvé l'inverse. Ensuite il restait quelques montées longues et peu pentues où je n'ai pas trop mal roulé. C'est bon à savoir qu'il est possible de se reprendre après une telle défaillance.
Le Grand Colombier. On a certainement tous un col ou une montée qui ne nous réussit pas. Je pensais que c'était le Ballon de Servance. Je commence à l'apprivoiser mais je suis en train de me dire que ça pourrait être le Grand Colombier. Ca fait 4 fois que je le monte dont 3 fois depuis 2 ans où à chaque fois je me prends un gros coup de bambou (un côté différent à chaque fois). Je n'aurai pas la possibilité d'y aller régulièrement pour mieux appréhender la chose, on verra la prochaine fois si ça va mieux.
Progression. Je ne pensais vraiment pas en chier autant. Je ne sais pas comment analyser cette randonnée. Je n'arrive pas à prendre la chaleur comme une excuse. Je suis peut-être parti un peu trop vite. Je n'ai peut-être pas très bien géré la nourriture (j'ai eu une alerte avant le Grand Colombier). D'un autre côté quand je regarde les données de ma sortie elles ne sont pas mauvaises. J'aurai aimé avoir de meilleures sensations pour valider ma progression.
Bonne nouvelle Dans l'affaire il y a quand même un point positif. Il y a 3 ans j'avais acheté des lunettes de vue solaires. J'étais allé chez un opticien qu'on m'avait recommandé et je ne supportais pas la monture au bout de 2h. Malgré plusieurs demande de correction, ça n'allait pas mieux. Je suis allé les faire corriger chez un autre opticien il y a quelques semaines et ça va nickel. C'était en plus des conditions extrêmes pour un test. Le premier opticien est vraiment un escroc (il m'a aussi fait un sale coup avec des lentilles).
Les routes sans ombre. Les anecdotes des cyclistes sont parfois exagérées. Ça fait 10 ans qu'on me raconte cette fameuse édition de 2003 (année de la canicule) où 10 personnes se battaient pour avoir une place à l'ombre au sommet d'un col. En fait, c'est surement vrai. C'est dingue mais il n'y a que très peu d'ombre sur les routes de cette région. Ce n'était pas caniculaire au niveau de la température de l'air, mais sur la route ça tapait bien. Tous les participants en ont bavé.
Le coup de chaud. Grand Colombier par Anglefort. 8-9 km à 9-10% pour commencer. Je pensais savoir comment monter un tel pourcentage et roulé comme je le fais dans ces pourcentages. Le problème c'est que je n'ai pas pris en compte la variable chaleur. J'ai en fait commencé trop fort et au bout de 5 km, le moteur commence à surchauffer. Je ne veux pas m'arrêter de peur de ne pas repartir. Finalement je craque. Étonnamment ça me fait du bien. Je repars en meilleure forme. 5 km plus loin je recommence parce qu'il faut que je boive et dans du 13%, ce n'est pas simple. On fera ensuite une partie du col de la Biche. J'ai au moins 10 mecs qui s'arrêtent juste devant moi. A un moment, je craque aussi.
Le boulet. A chaque fois que je pars pour une grosse randonnée j'oublie quelque chose. Là c'était ma batterie externe pour le GPS qui a du mal à tenir les 220 km. J'ai assuré le coup en enregistrant la sortie à 200 km et en relançant. Finalement ça a tenu. J'avais lancé Strava sur mon téléphone en parallèle mais ça n'a pas marché. J'ai pu combiner les traces avec FIT File Tools déjà recommandé ici. Je vais finir par me faire une check-list.
Le second souffle. Sur les longues distances sans très gros dénivelé je sais que je peux avoir un moment de moins bien puis être mieux 20 km plus loin. Là avec mon gros coup de chaud dans le Grand Colombier j'avais peur de me trainer sur les 80 derniers kilomètres. Rien ne me faisait réellement envie pour manger et si je buvais c'était plus pour éviter de futures crampes que par réelle envie. Après le Grand Colombier il y avait la première partie du col de la Biche à monter (côté opposé où le Tour de France passera). Beaucoup de participants l'ont trouvé plus dur que le Grand Colombier mais j'ai plutôt trouvé l'inverse. Ensuite il restait quelques montées longues et peu pentues où je n'ai pas trop mal roulé. C'est bon à savoir qu'il est possible de se reprendre après une telle défaillance.
Le Grand Colombier. On a certainement tous un col ou une montée qui ne nous réussit pas. Je pensais que c'était le Ballon de Servance. Je commence à l'apprivoiser mais je suis en train de me dire que ça pourrait être le Grand Colombier. Ca fait 4 fois que je le monte dont 3 fois depuis 2 ans où à chaque fois je me prends un gros coup de bambou (un côté différent à chaque fois). Je n'aurai pas la possibilité d'y aller régulièrement pour mieux appréhender la chose, on verra la prochaine fois si ça va mieux.
Progression. Je ne pensais vraiment pas en chier autant. Je ne sais pas comment analyser cette randonnée. Je n'arrive pas à prendre la chaleur comme une excuse. Je suis peut-être parti un peu trop vite. Je n'ai peut-être pas très bien géré la nourriture (j'ai eu une alerte avant le Grand Colombier). D'un autre côté quand je regarde les données de ma sortie elles ne sont pas mauvaises. J'aurai aimé avoir de meilleures sensations pour valider ma progression.
Bonne nouvelle Dans l'affaire il y a quand même un point positif. Il y a 3 ans j'avais acheté des lunettes de vue solaires. J'étais allé chez un opticien qu'on m'avait recommandé et je ne supportais pas la monture au bout de 2h. Malgré plusieurs demande de correction, ça n'allait pas mieux. Je suis allé les faire corriger chez un autre opticien il y a quelques semaines et ça va nickel. C'était en plus des conditions extrêmes pour un test. Le premier opticien est vraiment un escroc (il m'a aussi fait un sale coup avec des lentilles).