Chaque année, lorsque je vois le nom de ce topic fleurir en première page, mon instinct désarmant de prédateur prend le dessus et c'est alors que je clique alors que je ne le devrais pas.
De toutes façons, je sais que le contrôle parental, mon
firewall/murito du feu et le filtre d'Altavista ne me permettront pas de naviguer plus loin.
Et là...surprise, la page s'ouvre, la première image charge.

Nom de diou !
Existerait-il une faille dans ce système d'habitude bien rodé contre toute manœuvre subversive de ma part ?

Vais-je enfin pouvoir satisfaire mon appétence pour les créatures hurlantes pratiquant impudiquement le gribouillage au marqueur sur leur propre personne ?
L'excitation touche à son paroxysme, c'est le paroxysme le chat, je n'avais plus connu cette sensation depuis que j'ai reçu dans ma boite aux lettres le Vélo Mag avec Félicia Ballanger en couv'.
Je décide de faire trois séries abdominables de 69 pompes pour me détendre et attendre que la première image du
taupique s'affiche enfin. Que nenni !
L'image montre tout juste une manifestation vélocipédique du mouvement LYCRA avec Jelle Vanendert en meneur.
Bradounet est en chien mais il prend son mâle en patience.
J'attaque la page 2 du taupique, je suis toujours dans la zone, je passe avec une facilité vraiment déconcertante toutes les portes coupe-feu de mon firewall tel un Niki Lauda des très grands jours.
Cette fois, ça va être la bonne, je le sais, je le sens, je le ressens dans Maxime Monfort intérieur.
Bon, pas de _pics pour les premiers messages de la page, mais une foutue conversation entre un pigeon et Jacques Brel.
Je
scrolle down pour tenter désespérément d'échapper à cette prise de becs.
Enfin, c'est fini, mais toujours pas les _pics attendus. Je déroule jusqu'en bas, mon curseur dégringole dans sa vertigineuse recherche éperdue de chute de reins. Mais non, toujours rien !
Je tente un F5 des familles, une _pics ne s'est peut-être pas bien affichée et/ou aurait échappé à la vigilance de Charles IX dit le Prude. Allez !
Prenons le risque ou perdons l'opportunité !
Hélas, toujours rien à se mettre sous la quenotte.
A mon grand désarroi, je ne pouvais alors, avant de défenestrer une boite de conserve Buitoni et d'enfiler mon pyjama Le Slip Français, que laisser échapper ma frustration encore intacte : "Où sont les famenne ? Auraient-elles perdu leur flamme, flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?
Où sont les famenne ?"