Wombat a écrit : 13 sept. 2019, 18:56
Dreki a écrit : 13 sept. 2019, 18:51
Vraiment ? Personne n’abuse de la voiture médicale pour se reposer un peu ? Personne n’abuse de sa voiture pour « régler » sa selle ? Personne n’a jamais simulé d’incident pour bénéficier de la règle des 3 km ?
Laisse moi très fortement en douter. Puis c’était pas vraiment le coeur de mon message...
Pour moi, Movistar attaque parce qu’on arrive dans une portion vent de côté, qu’ils ont déjà mis en difficulté Roglic sur ce profil. Par parce qu’il chute.
Qu’on attaque sur chute, que parce qu’il y a eu chute, c’est moche.
Qu’on annule une attaque prévue parce qu’il y a eu chute. C’est moche.
Et oui, 2/3 km, pour une bordure, ça peut changer beaucoup de chose. Surtout si c’est pour attendre qu’il se replace bien en tête du peloton. L’effet de surprise, on repassera.
Et si Roglic était revenu, mais que Lopez avait était encore un peu plus loin, fallait attendre aussi ?
A partir de combien de coureurs rentrés, et à partir de quel standing ça se fait de relancer la course ?
Cette règle tacite repose sur des critères totalement subjectifs et franchement discutable (jugement de valeur).
Hum.
Un exemple de leader qui simule une chute parce qu'il se sent en difficulté alors ?
C'est pour mes fiches.
Bah oui t'attend que tous les gros leaders rentrent , et après t'embrayes si tu veux. Alors ouin ouin ça crée une discrimination entre Nans Peters et Christopher Froome mais on en fait tout le temps des discriminations selon le classement des coureurs .
Et l'effet de surprise est exactement le même, mais faut se sentir suffisamment fort pour le réussir avec tout le monde dans la roue.
Heureusement que j'avais dit que c'était pas le cœur du message. Et je n'ai jamais parlé de simuler une chute... C'est bien de vouloir tourner en dérision mon message, mais faut-il l'avoir correctement lu.
Et pour le reste...
Alors, quand un gars reviens sur chute, se replace en tête de peloton, tu vas me faire croire qu'il est aussi facile à surprendre que dans une configuration où ça roulotte...
Ou que neutraliser 2-3km (et franchement, vu le carton, ça aurait été sans doute plus), ça n'a aucune influence sur la possibilité de créer une bordure (y'avait pas 50 km de vent de côté exposé).
Ou que les bordures juste après la sortie d'un village ou ça étire le peloton et où on se retrouve soudain exposé, c'est pas la bonne configuration pour les tenter.
Et sur le ouin ouin... Outre la condescendance. C'est ton avis, que je ne partage pas...
Donc, si t'es leaders, que la course n'est pas lancée, ça se fait pas, mais pour le reste... Pourquoi d'ailleurs ? Ca fausse la course, c'est pas sa faute, on profite d'un moment de faiblesse qui n'est pas de son fait (et encore, les chutes peuvent être du à une maladresse du coureur, mais ça les coureurs ne peuvent pas le savoir).
Mais si la course est lancée pas de soucis... parce qu'on va pas neutraliser une course déjà lancé. Mais une course qui allait très surement se lancer, oui, y'a pas de soucis à escamoter une difficulté.
Une maladie, une chute en début d'étapes, là aussi, on peut attaquer...
Bref, c'est à la tête du client, faut que ça soit une chute ou un incident mécanique, et à un moment précis de la course. Et selon ces critères au combien objectifs, soit c'est immoral, soit ça passe.
Je reste sur le principe, le cyclisme est un sport soumis aux aléas, et il n'y a pas de raison de vouloir effacer certains de ces aléas et pas d'autres. Et pour le coup, le "il m'a attaqué quand j'étais pas prêt", c'est ça pour moi le comportement de pleureuse ;)