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Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 11:23
par Nopik
De toute façon si nous sommes sur une période spectaculaire (et qu'on s'en réjouit), pas besoin de changer quoi que ce soit.
Et si on se fait chier, la prochaine période spectaculaire arrivera prochainement.
Tel va le cycle de la vie.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 11:43
par albo
Et autre chose aussi...
Les braquets plus petits ne permettent pas aux « nuls » de monter les cols aussi bien que les « forts » hein.
C’est une idée reçue...
Parce que d’une part il faut un sacré cardio pour mouliner comme le fait Froome quand il attaque,
Et d’autre part par définition quand tu passes un pignon tu perds de la vitesse.
Les attaques en montagne pour les grimpeurs, elles se font le plus souvent sur le grand plateau.
Personnellement je suis incapable de tenir 15-18 km/h dans du 10% avec un petit braquet, j’ai juste pas le cardio qui suit.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 12:41
par El_Pistolero_07
Il fait des jambes aussi pour taper le 15/18 sur du 10% !
Cependant, je pense que les petits braquets aident a lisser son effort à la Dumoulin, ce serait plus délicat avec un 39*23 a mon avis.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 12:48
par Gino Bartali
Bien que technophobe, l'idée de lester des vélos me paraît illusoire, et non pour de triviales questions de marketing. Citius, altius, fortius: si on ne peut empêcher les pros d'aller plus vite, on peut monter d'un cran dans l'altitude et la fortitude. Limiter ou interdire les AUT et les médicaments, les changements de matériel en course, proposer des parcours inédits (les fameux chemins de terre sont sans doute trop à la mode, mais la nature offre des variations à l'infini), rallonger les étapes (on n'en prend pas la direction, mais c'est quand même ce qui fait la beauté des monuments), pimenter les bonifs intermédiaires (je ne suis pas fan, mais c'est une option), baisser le nombre d'équipiers (ça vient doucement), instaurer un plafond de salaires, choisir des conditions météo/un calendrier hivernal moins favorables sans céder au diktat du weather protocol et lutter sérieusement contre le dopage.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 13:11
par dolipr4ne
tuco a écrit : 16 avr. 2019, 00:30
Par contre, comme Anquetil ou Pélissier le disaient, si tout le monde prend la même chose, "parce que c'est trop dur sinon" (argument que ne pourra nier personne) et que ça n'est pas trop risqué (si on étudie la longévité des champions, elle est égale à la moyenne selon les époques, une étude d'il y a quelques années l'avait montré -non,je ne me souviens plus de la source) ou est le problème ? Où est la triche ? Je suis persuadé que les coureurs 2019 se chargent moins que les coureurs 2007, qui eux même se chargeaient moins que les coureurs 1996. Et comme par hasard, parallèlement, on assiste à un petit retour aux années 80, avec moins de spécialisme, plus d'exploits en partant de loin, bref, plus de magie.
Tu pourras nous dire aupres de qui on peut savoir avec certitude quand « tout le monde prend la meme chose » et quand c’est pas le cas stp, histoire que je me debarrasse de mon doutisme de temps à autre?
Le « sinon c’est trop dur » accompagné du « (argument que ne pourra nier personne) » montre à quel point tes certitudes sont gravées dans le marbre, et pourtant bien éloignées de beaucoup d’avis contraires. J’ajouterais, histoire de rigoler un peu, que c’est trop dur...donc lestons les vélos! CQFD
Impressionnant de voir à quel point tu souhaites imposer tes certitudes aux autres, et meme tes plans irréalistes, quand bien meme cela fait des années que tu n’arrives pas à convaincre qui que ce soit avec tes histoires de casques et de velos lestés.
Et le pire, c’est qu’il faudrait qu’on te plaigne de ne pas etre convaincant. On a limite l’impression de se faire engueuler ou de passer pour des abrutis qui n’ont mais alors rien compris quand on lit ce genre de posts. Avec moi, tu peux te permettre, vu que je dis plein de conneries, mais tout un forum...
Enfin bref, à quoi bon discuter, tu ne bouges pas d’un yota.
Mais si tu pouvais juste arreter de nous reprocher de ne pas bouger non plus.

Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 13:12
par albo
El_Pistolero_07 a écrit : 16 avr. 2019, 12:41
Il fait des jambes aussi pour taper le 15/18 sur du 10% !
Cependant, je pense que les petits braquets aident a lisser son effort à la Dumoulin, ce serait plus délicat avec un 39*23 a mon avis.
D’accord avec toi.
Ce que je voulais dire c’est que physiquement certains (dont moi) préfèrent toujours emmener un peu de braquet parce que tourner les jambes plus vite est tout simplement impossible au niveau de la fréquence cardiaque.
Et penser que c’est « plus facile » de faire 20 km/h dans un col avec un 52-11 qu’avec un 36–26 (je caricature bien sûr) c’est pas exact.
Ça demande le même nombre de watts dans les deux cas déjà, et si emmener le gros braquet réclame une force importante, emmener le petit demande un cardio capable de suivre...
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 13:23
par El_Pistolero_07
Entièrement d'accord avec toi Albo, en plus en tant que médecin et pratiquant, j'imagine que tu sais de quoi tu causes sur les 2 plans, là où moi c'est juste le pratiquant de niveau moyen qui parle.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 13:57
par JFKs
dolipr4ne a écrit : 16 avr. 2019, 13:11
Enfin bref, à quoi bon discuter, tu ne bouges pas d’un yota.
Il reste l'espoir de le faire bouger d'un
yata.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 16 avr. 2019, 17:54
par Xav_38
JFKs a écrit : 16 avr. 2019, 13:57
Il reste l'espoir de le faire bouger d'un
yata.
L'étendue de ta culture m'épatera toujours...

Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 00:44
par wallers
Pour provoquer des écarts en montagne, c'est pas les vélos qu'il faut lester. C'est les coureurs.
Des expériences scientifiques sont menées depuis quelques années sur des volontaires, les résultats sont flagrants : Ca marche.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 03:19
par Bradounet_
tuco a écrit : 15 avr. 2019, 20:31
De même que pour juger des performances athlétiques pures, les temps d'ascension ne sont pas probants, à mon sens. Vu les changements dans le matériel. En terme de watts, par exemple, un Lucien Buysse, en 1926, vers Luchon, sous l'orage, avec ses routes dégueulasses, son pull en laine, ses boyaux sur le dos, son vélo de trouzmille kilos, il a beau faire du 20 à l'heure, qui peut dire s'il ne dégage pas plus d'énergie qu'un Pantani furioclasse ET epéoïsé sur l'alpe 95, ou un Quintana sur le Semnoz, avec un vélo plus léger que celui de Pantani.
Tu plaisantes ?
Buysse n'aurait même pas les watts pour finir dans le top5 du Giro féminin actuellement sans trop m'avancer.
Les performances sportives étaient ridicules à l'époque.
L'évolution des pratiques d'entrainement a joué un rôle immense dans la progression des performances.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 09:50
par albo
Bradounet_ a écrit : 17 avr. 2019, 03:19
tuco a écrit : 15 avr. 2019, 20:31
De même que pour juger des performances athlétiques pures, les temps d'ascension ne sont pas probants, à mon sens. Vu les changements dans le matériel. En terme de watts, par exemple, un Lucien Buysse, en 1926, vers Luchon, sous l'orage, avec ses routes dégueulasses, son pull en laine, ses boyaux sur le dos, son vélo de trouzmille kilos, il a beau faire du 20 à l'heure, qui peut dire s'il ne dégage pas plus d'énergie qu'un Pantani furioclasse ET epéoïsé sur l'alpe 95, ou un Quintana sur le Semnoz, avec un vélo plus léger que celui de Pantani.
Tu plaisantes ?
Buysse n'aurait même pas les watts pour finir dans le top5 du Giro féminin actuellement sans trop m'avancer.
Les performances sportives étaient ridicules à l'époque.
L'évolution des pratiques d'entrainement a joué un rôle immense dans la progression des performances.
Oui ça aussi.
Faire 300 bornes dans la journée avec un vélo de 20 kg (voire plus) c’est après tout le rythme d’un cyclotouriste voyageur avec ses bagages correctement entraîné.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 09:56
par El_Pistolero_07
De toutes façons, plus l'effort est long, plus l'intensité moyenne est faible... Ne serait-ce que la différence entre une côte de 2 km et le Mont Ventoux, je peux te garantir Tuco que t'attaques pas le Ventoux avec la même intensité que la bosse précédente. A part si tu veux pas arriver en haut...
Vu la configuration des courses du début XX° Siècles, ça m'étonnerait que les Watts furent identiques et même proches de celles d'aujourd'hui...
Albo résume bien le truc, au final c'était l'équivalent des rallyes cyclo-touristes longues distances d'aujourd'hui, à quelques détails prêts, comme les dérailleurs inexistants, la qualité de la route etc...
D'ailleurs on a une idée des temps d'ascensions des grands cols dans les années 1910/1920 ?
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 10:36
par loloherrera
Bah René Pottier en 1905 escalade le Ballon d'Alsace à 20km/h de moyenne. Après, moi je veux bien dire que c'était des peintres

Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 10:56
par albo
C’est pas ce qu’on a dit.
Et le ballon d’Alsace c’est 8 km à 6-7%.
C’est pas un pont d’autoroute mais on est quand même loin de l’enchaînement Télégraphe/Galibier ou du Ventoux.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 11:03
par loloherrera
Non mais j'entends bien vos arguments hein...seulement se coltiner 300 bornes en montagne sur des routes(

) défoncées avec des vélos de 15 kg, ça reste pour moi un truc de maboule.
Evidemment qu'on était plus sur de l'endurance, mais ces mecs étaient des champions. Enfin je prends peut-être mal vos propos, mais on dirait que vous cherchez à rabaisser leur perf...
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 11:14
par albo
Non pas du tout.
C’etait des cracks.
Mais aujourd’hui avec l’evolution des techniques d’entraînement les athlètes arrivent à des performances qui n’ont plus rien à voir.
J’arrive à comprendre un trajet de 300 km avec un vélo de 20 kg à 25 km/h de moyenne.
Je ne comprends pas une ascension du ventoux à 20 km/h après une étape de 200 bornes courue à 40 km/h.
Il y a un monde entre les deux performances qui n’en s’explique pas (loin de là) qu’avec le matériel.
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 11:14
par El_Pistolero_07
Ah non pas du tout, je constate juste qu'on est pas sur le même type d'effort qu'aujourd'hui !
Pas mal la montée de Pottier d'ailleurs, je suis pas sur de faire le même temps aujourd'hui, loin de là...
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 11:24
par albo
Je donne juste un autre argument mais en athlétisme le record du monde de marathon c’était 2h55 en 1908...
T’as plus de 1000 coureurs en moins de 3h sur le marathon de Paris être année, dont des mecs de 60 ans...
Re: La non-linéarité du cyclisme entre le chiant et le spectaculaire
Publié : 17 avr. 2019, 12:09
par El_Pistolero_07
Non mais les vélos étaient plus lourds aussi.... Ah merde...
Plus sérieusement, on était aux balbutiements du sport et l'entraînement n'était pas théorisé comme aujourd'hui, pas étonnant que les records aient bondis en 100 ans.