Akaion a écrit : 10 avr. 2019, 22:35
Concernant les équipes, je n'en ai jamais vraiment eu de préférées, celles de mes chouchous, hormis cela, j'ai toujours bien aimé les Petits Gars d'Auber ou la Mutuelle de Seine et Marne ou RAGT, les tout petits invités sur le Tour de France.
Concernant les coureurs, ben déjà on va parler des trois grands dont je parle à chaque fois, à savoir Luc Leblanc, le premier; David Moncoutié, l'idole absolue, Julien Loubet, le chouchou. J'ai énormément suivi des Perget ou Kadri avec qui je courrais sans oublier évidemment Poulhiès. Chez les étrangers, j'ai adoré Simoni et Botero plus surprenant une vraie passion pour Kurt Van de Wouwer (je n'ai jamais su pourquoi contrairement aux deux autres). Enfin la liste ne serait pas complète si je ne parlais pas de Christophe Rinero. Aujourd'hui, avec le recul, je me prends d'une véritable affection pour Laurent Jalabert, que je suivais mais sans plus lors de sa carrière.
Ce qui nous conduit à aujourd'hui.
Et bien il y a quelques chouchous, quasi exclusivement français. Il y en a 5-6; à savoir Guillaume Martin, Valentin Madouas, Benjamin Thomas (bon là, je le connais depuis tout petit lui c'était une évidence), Jérémy Maison et Aurélien Paret Peintre. A cette liste je pourrais ajouter Victor Lafay puisque je vais souvent chercher ses résultats. Beaucoup d'autres coureurs que j'apprécie vraiment, mais je pense que nous avons là mais vrais préférés.
Chez les étrangers, affection particulière pour Petilli et Sivakov (Ronde de l'Isard), mais de ceux là, mon préféré est Bjorg Lambrecht. J'aime beaucoup Naïro Quintana, même si souvent déçu, c'est comme ça, et vraiment j'adore le regard de Roglic, ceci exacerbé quand il affronte les Sky, évidemment.
Tiens je fais un second message pour expliquer les origines :
- Luc Leblanc, vainqueur de la toute première étape que j'ai vu de ma vie (les Arcs 1996), les journalistes parlaient énormément de Jalabert, de Virenque mais pas tant que Leblanc qui pourtant était formidable dans les Alpes, j'ai adoré son démarrage, son style, et j'étais attendri par sa poisse.
- David Moncoutié, début 1999, Leblanc ne repart pas, je suis orphelin, je cherche un coureur, je vois un tout jeune Français faire une place au Mont Faron, tiens? Et si? et puis ce Français fait d'autres belles performances, un article sur vélo magazine qui raconte qu'il est descendu à la voiture de son directeur sportif lors du critérium international pour dire... qu'il avait de bonnes jambes, et qu'il est le seul coureur que le sélectionneur espoirs a perdu sur un contre la montre (exploit que j'égalerais à mon tour en 2016), il ne sait pas lâcher les mains du vélo, totalement atypique, je tombe fan, ce fut mon idole absolue. Les bordures étaient traumatisantes.
- Julien Loubet, des coureurs avec qui j'ai couru, celui qui m'a le plus impressionné, en Junior 1, c'était le seul qui pouvait égaler Mathieu Perget, qui le battait au sprint, en Junior 2, il n'avait pas d'équivalent, j'étais certain que le cyclisme français tenait là un champion, malheureusement, probablement trop tendre en passant chez les pros, un organisme fragile et une énorme malchance auront fait qu'il n'aura pas eu la carrière qu'il méritait, énorme déception qu'en 008, 2009 et surtout 2016, il ne fasse pas le Tour de France.
Mathieu Perget, Blel Kadri, Stéphane Poulhiès, j'ai fait toutes les classes jeunes avec, alors forcément on suit leurs résultats. Poulhiès était peut être le plus atypique, un agneau en dehors du vélo, devant un tueur dès qu'il prenait le départ d'une course. La génération d'or de Midi Pyrénées...
- Christophe Rinero, ce n'est pas forcément son Tour de France 1998, non c'est ses innombrables soucis ensuite, avec sa lutte en 1999 avec sa tendinite puis son combat pour revenir après sa grave blessure en 2000. Son retour sur le Mont Saint Clair en 2001 m'a fait définitivement tombé fan du coureur. En 2004, vraiment dégouté, il revient bien et puis très grosse chute sur la Classique des Alpes, il me dit sur la Route du Sud qu'il est vraiment mal, son Tour de France derrière est mauvais. En 2006, il fait un début de Tour de France bon (dans les 20/25 premiers quoi) avant de s'effondrer dans l'étape Landis...
- Guillaume Martin, suivi chez les jeunes, les premières fois où je le vois chez les pros sur des épreuves télévisées je tombe amoureux de son style, le plus beau pour moi en montagne, très offensif, nul en chrono, j'adore, j'espère qu'il fera une belle saison.
- Jérémy Maison, un énorme espoir, qui abandonne sur chute alors qu'il fait une Virenque sur le Tour de l'Avenir, et un passage chez les pros plus que compliqué, oui ça me rappelle clairement Julien Loubet tout ça, très content que ça aille mieux depuis l'an dernier, j'espère vraiment qu'il va enfin confirmer son potentiel (et comme pour Loubet, je trouve que son équipe fait n'importe quoi avec lui sur l'inscription aux courses).
- Benjamin Thomas, il avait 5 ans, son frère 6, quand j'étais cadet à Lavaur, je les regardais remporter leurs catégories, on s'entrainait ensemble, ils me regardaient prendre des branlées en junior

les deux m'avaient offert un magnifique poster pokémon, on s'entendait bien. Je peux dire que je l'ai battu plein de fois quand on faisait des courses à l'entrainement

très gros potentiel, dommage de ne pas le voir plus souvent protégé.
- Valentin Madouas, 4x4 découvert chez les jeunes, le voyant fort sur tous les terrains, je me suis vraiment mis à le suivre et puis, le fils de Laurent Madouas quoi... Je l'aimais bien et puis y'a eu ces Strade Bianche l'année passée, encore plus impressionnant que Romain Bardet sur sa première Amstel quoi... et puis... Épaté à quasi chaque course qu'il fait! Je crois tellement en lui. C'est celui que j'attends le plus, j'ai tellement l'impression de le voir sans limite, c'est génial un coureur comme ça, je crois qu'il peut être très bon partout, ardennaises, flandriennes, chronos, plat, montagne, moyenne montagne, Grand Tour, Tours d'une semaine...
- Victor Lafay, j'ai aimé sa saison 2017 et voilà, son début de carrière marquée par sa blessure à la cheville me fait le suivre avec le syndrome Leblanc, Loubet, Rinero avec le pauvre coureur de talent handicapé avec sa blessure (bon Sicard n'y a pas survécu au bout d'un moment j'en ai eu marre).
- Aurélien Paret Peintre, le coureur que je suis depuis sa première saison espoir, qui a eu du mal à confirmer sa première année justement, très content de le voir chez les pros, je le suis depuis tellement longtemps que forcément je suis fan.
- Kurt Van de Wouwer, je ne sais pas pourquoi.
- Gilberto Simoni, je le détestais jusqu'à 2003 et puis, il a franchi la limite du n'importe quoi en disant "Je vais montrer à Armstrong ce qu'est un vrai grimpeur, jamais il n'a eu d'adversaire comme moi" "je vais lui acheter des mouchoirs pour qu'il puisse essuyer ses larmes quand je le déposerais en montagne", grand n'importe quoi, explosion de rire, et évidemment la dernière pierre à l'édifice, un Tour 2003 ridicule qu'il sauve par une belle victoire d'étape, je ne pouvais qu'être fan.
- Santiago Botero, ce style atypique à monter les cols gros plateau, ça me rappelait Luc Leblanc, l'anti Armstrong, un gabarit bien musculeux, aussi impressionnant un jour que défaillant le lendemain, son style était génial, j'ai adoré, déjà lors de l'an 2000 avec son maillot de meilleur grimpeur, mais encore plus à partir de 2002. L'étape de la Forclaz en 2003 fut très dure à vivre par rapport aux deux derniers cités.
Et ensuite? Grand fan de Champoussin depuis la Ronde de l'Isard de l'an dernier, je suis tous ses résultats.