Gros +1Grammont a écrit : 18 mars 2018, 09:02 le sprint est ce qu'il y a de plus émouvant en vélo, sur piste comme sur route. On est sprinter dans son berceau , muni de ses fibres rapides. C'est un don du ciel, du moins si on y ajoute l'envie insatiable de victoire, quand la ligne d'arrivée est en vue.
Ce qui gache partiellement c'est le travail des trains , en fin de compte assez récent, mettons les années 90, inauguré par Cippolini. il faut se reporter à l'analyse de Bordas dans son remarquable ouvrage "Les forçats du vélo", où le vainqueur est devenu "celui qui ralentit le moins". Dans les années 60, on avait parfois 4 ou 5 coureurs sur la même ligne , avec des sauteurs du dernier dixième de seconde type Reybroeck ou Basso, qui n'étaient pas des montagnes type Kittel ou Greipel (les sprints de giro 2016 sont à pleurer tellement caracteristiques de ce travers.
Un sprint disputé , ça reste ce qu'il y a de plus fort, de plus frissonant dans le velo , et cela existe encore comme celui récent de Meudon, où Démare a flirté avec l'évanouissement
Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Si Caleb Ewan avait gagné hier, par exemple devant Nibali et demare, sa victoire eut été magnifique , parce que cruelle. Le spinte(u)r c'est celui qui porte la muleta, c'est le tueur à gages.
Quand Kelly a exécuté Argentin, le tueur à gages numero un de l'époque, dans Milan San Remo 92, j'ai pensé à la fin du Pacha , lorsque Gabin tire sur André Pousse et lui dit avant qu'il meure : "Et oui , les bastos c'est plus difficile à recevoir qu'à donner , t'avais jamais pensé à ça"
Quand Kelly a exécuté Argentin, le tueur à gages numero un de l'époque, dans Milan San Remo 92, j'ai pensé à la fin du Pacha , lorsque Gabin tire sur André Pousse et lui dit avant qu'il meure : "Et oui , les bastos c'est plus difficile à recevoir qu'à donner , t'avais jamais pensé à ça"
Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
La question que l'on peut se poser c est : André Pousse était il sprinteur, rouleur où grimpeur ? Les "anciens" ont il une idée? (Pour info il a été cycliste avant d être acteur.)Grammont a écrit : 18 mars 2018, 09:10 Si Caleb Ewan avait gagné hier, par exemple devant Nibali et demare, sa victoire eut été magnifique , parce que cruelle. Le spinte(u)r c'est celui qui porte la muleta, c'est le tueur à gages.
Quand Kelly a exécuté Argentin, le tueur à gages numero un de l'époque, dans Milan San Remo 92, j'ai pensé à la fin du Pacha , lorsque Gabin tire sur André Pousse et lui dit avant qu'il meure : "Et oui , les bastos c'est plus difficile à recevoir qu'à donner , t'avais jamais pensé à ça"
Pistard spécialiste des 6j on va dire plus rouleur ;) merci wikipedia
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Entièrement d'accord. Maintenant, surtout sur les GTs, faut sa garde rapprochée, avec plusieurs files de coureurs de la même équipe. Si t'es au-delà de la 5ème place aux 500m, c'est mort.Grammont a écrit : 18 mars 2018, 09:02 le sprint est ce qu'il y a de plus émouvant en vélo, sur piste comme sur route. On est sprinter dans son berceau , muni de ses fibres rapides. C'est un don du ciel, du moins si on y ajoute l'envie insatiable de victoire, quand la ligne d'arrivée est en vue.
Ce qui gache partiellement c'est le travail des trains , en fin de compte assez récent, mettons les années 90, inauguré par Cippolini. il faut se reporter à l'analyse de Bordas dans son remarquable ouvrage "Les forçats du vélo", où le vainqueur est devenu "celui qui ralentit le moins". Dans les années 60, on avait parfois 4 ou 5 coureurs sur la même ligne , avec des sauteurs du dernier dixième de seconde type Reybroeck ou Basso, qui n'étaient pas des montagnes type Kittel ou Greipel (les sprints de giro 2016 sont à pleurer tellement caracteristiques de ce travers.
Un sprint disputé , ça reste ce qu'il y a de plus fort, de plus frissonant dans le velo , et cela existe encore comme celui récent de Meudon, où Démare a flirté avec l'évanouissement
Les sprints les plus intéressants sont ceux où le désordre règne, où l'instinct prend le pas sur la puissance.
Contrairement à booze, je trouve la préparation d'un sprint massif monotone, tout en générant un stress pour les coureurs avec ce risque permanent de strike. Je trouve ce moment de course particulièrement angoissant, et je n'y prend aucun plaisir.
Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Thor8_one a écrit : 18 mars 2018, 09:17La question que l'on peut se poser c est : André Pousse était il sprinteur, rouleur où grimpeur ? Les "anciens" ont il une idée? (Pour info il a été cycliste avant d être acteur.)Grammont a écrit : 18 mars 2018, 09:10 Si Caleb Ewan avait gagné hier, par exemple devant Nibali et demare, sa victoire eut été magnifique , parce que cruelle. Le spinte(u)r c'est celui qui porte la muleta, c'est le tueur à gages.
Quand Kelly a exécuté Argentin, le tueur à gages numero un de l'époque, dans Milan San Remo 92, j'ai pensé à la fin du Pacha , lorsque Gabin tire sur André Pousse et lui dit avant qu'il meure : "Et oui , les bastos c'est plus difficile à recevoir qu'à donner , t'avais jamais pensé à ça"
Pistard spécialiste des 6j on va dire plus rouleur ;) merci wikipedia
ah oui en plus Pousse était six dayman , ça a du jouer sur mon inconscient. Rouleur il l'a été m aussi mais de ses fournisseurs et grimpeur également et de certaines bien roulées.. aussi
Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
une chose à souligner c'est qu'à l'origine, je crois, le sprinter était un homme qui, dans une arrivée groupée, allait plus vite que les autres. Ce n'est pas la même chose qu'un sprinter actuel.
Demare ou Degenkolb font partie de cette ancienne définition, comme d'autres, qui peut s'accrocher dans les cols, ne pas bâcher les GT à mi-chemin ou être à l'aise sur les pavés, suivre dans les vallons.
Mais les sprinters uniquement capable de gagner 15 étapes toutes plates, en produisant leur effort dans les derniers metres, entouré d'une cour d'équipiers dévoués (étapes qui provoquent souvent des chutes en plus d'être chiantissimes), abandonnent les GT et même les CPE dès lors qu'il n'y a plus rien à gratter, et bien ces gens-là sont pour moi une plaie du cyclisme, même si je reconnais qu'un sprint est spectaculaire et qu'ils bossent dur à l'entrainement et qu'ils n'ont peur de rien.
Mais en gros, ils se fatiguent bien moins que les punchers, les flandriens, les grimpeurs, les cadors ou les baroudeurs, tout en empochant + de victoire, et c'est totalement injuste.
Demare ou Degenkolb font partie de cette ancienne définition, comme d'autres, qui peut s'accrocher dans les cols, ne pas bâcher les GT à mi-chemin ou être à l'aise sur les pavés, suivre dans les vallons.
Mais les sprinters uniquement capable de gagner 15 étapes toutes plates, en produisant leur effort dans les derniers metres, entouré d'une cour d'équipiers dévoués (étapes qui provoquent souvent des chutes en plus d'être chiantissimes), abandonnent les GT et même les CPE dès lors qu'il n'y a plus rien à gratter, et bien ces gens-là sont pour moi une plaie du cyclisme, même si je reconnais qu'un sprint est spectaculaire et qu'ils bossent dur à l'entrainement et qu'ils n'ont peur de rien.
Mais en gros, ils se fatiguent bien moins que les punchers, les flandriens, les grimpeurs, les cadors ou les baroudeurs, tout en empochant + de victoire, et c'est totalement injuste.
Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
ca reste des hommes d'une enorme classe. je pense qu'un cavendish moins "enfant gaté " aurait pu ganer davantage de grandes courses, autre que des succés partiels (car c'est le mot). Sa forme en fin des tours qu'il a fini , où il passe les cotes sans difficultés , comme sa victoire à Aubenas en 2009 et à Brive (quel sprint, magnifique effort de 250m ) en 2012, augurait d'un autre type de carrière
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Pour moi oui il y a de belles victoires au sprint, il y a aussi de belles victoires quand un coureur malin et talentueux comme Nibali termine juste devant les sprinters.
Il y a des belles victoires quand le sprinter fait une remontée sortie de nul part.
J'ai en mémoire certains sprinter qui tant par leurs morphologie pour certains ou pour leurs façon de sprinter pour d'autres :
Djamolidine Abdujaparov
Robbie Mc Ewen
Frédéric Moncassin
Jeroen BLIJLEVENS
Olaf Ludwig
Bref si j'ai des noms en mémoire c'est qu'il y a aussi des belles choses à voir dans un sprint
Il y a des belles victoires quand le sprinter fait une remontée sortie de nul part.
J'ai en mémoire certains sprinter qui tant par leurs morphologie pour certains ou pour leurs façon de sprinter pour d'autres :
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Bref si j'ai des noms en mémoire c'est qu'il y a aussi des belles choses à voir dans un sprint

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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Le victoire d'un sprinter peut être belle, par contre, les palmarès des sprinteurs c'est du bidon.
Le nombre d'étapes et de courses qu'ils peuvent remporter est trop grand par rapport à des grimpeurs par exemple.
Les sprinteurs sont les enfants gâtés du cyclisme, toujours à se cacher, à ne faire aucun effort et ils font un gros effort de 2 ou 3 km par étape.
Je parle des sprinteurs purs, pas des gars comme Sagan, Jalabert, Kelly et quelques autres.
Les grimpeurs font des efforts surhumain, font le spectacle et finalement n'ont que peu d'opportunités de remporter des étapes.
J'ai 1000 fois + de respect pour le palmarès d'un Pantani que d'un Cavendish.
J'ai toujours dit que la place des sprinteurs étaient sur la piste et que c'est à cause d'eux qu'on a des étapes pourries sur le TDF.
Le nombre d'étapes et de courses qu'ils peuvent remporter est trop grand par rapport à des grimpeurs par exemple.
Les sprinteurs sont les enfants gâtés du cyclisme, toujours à se cacher, à ne faire aucun effort et ils font un gros effort de 2 ou 3 km par étape.
Je parle des sprinteurs purs, pas des gars comme Sagan, Jalabert, Kelly et quelques autres.
Les grimpeurs font des efforts surhumain, font le spectacle et finalement n'ont que peu d'opportunités de remporter des étapes.
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
IdemThor8_one a écrit : 18 mars 2018, 09:03Gros +1Grammont a écrit : 18 mars 2018, 09:02 le sprint est ce qu'il y a de plus émouvant en vélo, sur piste comme sur route. On est sprinter dans son berceau , muni de ses fibres rapides. C'est un don du ciel, du moins si on y ajoute l'envie insatiable de victoire, quand la ligne d'arrivée est en vue.
Ce qui gache partiellement c'est le travail des trains , en fin de compte assez récent, mettons les années 90, inauguré par Cippolini. il faut se reporter à l'analyse de Bordas dans son remarquable ouvrage "Les forçats du vélo", où le vainqueur est devenu "celui qui ralentit le moins". Dans les années 60, on avait parfois 4 ou 5 coureurs sur la même ligne , avec des sauteurs du dernier dixième de seconde type Reybroeck ou Basso, qui n'étaient pas des montagnes type Kittel ou Greipel (les sprints de giro 2016 sont à pleurer tellement caracteristiques de ce travers.
Un sprint disputé , ça reste ce qu'il y a de plus fort, de plus frissonant dans le velo , et cela existe encore comme celui récent de Meudon, où Démare a flirté avec l'évanouissement

Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Perso je vibre toujours dans les derniers kilomètres d'une étape qui prépare un sprint.
Il y a cette petite tension. La sur-organisation des trains est un poil dommageable, on voit peut de coureur capable de nous faire encore le coup du kilomètre.
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Il ne sont pas tellement gâté par les monuments du cyclisme qui se termine quasiment jamais au sprint. Même à MSR tout au plus 40 coureurs mais plus souvent entre 20 et 30 quand il ne sont pas devancé par un belle audacieuxmc-enroe31 a écrit : 18 mars 2018, 12:44 Le victoire d'un sprinter peut être belle, par contre, les palmarès des sprinteurs c'est du bidon.
Le nombre d'étapes et de courses qu'ils peuvent remporter est trop grand par rapport à des grimpeurs par exemple.
Les sprinteurs sont les enfants gâtés du cyclisme, toujours à se cacher, à ne faire aucun effort et ils font un gros effort de 2 ou 3 km par étape.
Je parle des sprinteurs purs, pas des gars comme Sagan, Jalabert, Kelly et quelques autres.
Les grimpeurs font des efforts surhumain, font le spectacle et finalement n'ont que peu d'opportunités de remporter des étapes.
J'ai 1000 fois + de respect pour le palmarès d'un Pantani que d'un Cavendish.
J'ai toujours dit que la place des sprinteurs étaient sur la piste et que c'est à cause d'eux qu'on a des étapes pourries sur le TDF.

Le cyclisme est un sport soumis au phénomènes d'aspiration, quand vient la dernière ligne droite certains coureurs on l'a capacité à s'extraire du lot grâce à des fibres musculaires plus explosive.
Devrait il avoir honte de leurs fibre musculaire, je ne croie pas , la nature est ainsi faite.
Mais après j'admire aussi les exploits des grimpeurs, rouleurs, Puncheur. C'est cette diversité et toute les possibilités tactique qui en découlent qui me plaisent.
Après je reconnais mettre fait ch*** devant des étapes plate.
Il faut de tout

Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
C'est la responsabilité des organisateurs de GT de mettre par exemple plus d'étape 'type MSR' (ie avec une cote pas trop loin de l'arrivée) où il peut y avoir une lutte attaquants/sprinters. Le fait est que sinon on se fait chier, et on élimine des favoris sur chute.
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Oui l'organisation des trains m'agace aussi. j'avais beaucoup aimé le final de la 2eme étape de la Vuelta 2017 ou la Quick Step avec un jolie coup de force avait complètement désorganisé cette sur organisation.-Zabel21- a écrit : 18 mars 2018, 12:52 Perso je vibre toujours dans les derniers kilomètres d'une étape qui prépare un sprint.
Il y a cette petite tension. La sur-organisation des trains est un poil dommageable, on voit peut de coureur capable de nous faire encore le coup du kilomètre.
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Orodreth a écrit : 17 mars 2018, 22:34
Comme victoire au sprint, je trouve que celle de Petacchi sur le Giro 2007 devant Richeze est probablement la plus belle que j'ai vu. Sprint de 800m quand même
À partir de 0:55s.

Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Il met 10' à récupérer au moins en plus.Bold Uccello a écrit : 18 mars 2018, 14:04Orodreth a écrit : 17 mars 2018, 22:34
Comme victoire au sprint, je trouve que celle de Petacchi sur le Giro 2007 devant Richeze est probablement la plus belle que j'ai vu. Sprint de 800m quand même
À partir de 0:55s.oui c'est assez impressionnant cette puissance

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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
je suis d'accord pour dire que le sprint est un effort très violent et super risqué
mais prenons le cas spécifique du sprinteur standard
en quoi sa victoire est belle s'il n'agit que sur 10km?
certes vu le travail abattu par son équipe cette victoire peut être mérité mais académiquement pas belle
mais prenons le cas spécifique du sprinteur standard
en quoi sa victoire est belle s'il n'agit que sur 10km?
certes vu le travail abattu par son équipe cette victoire peut être mérité mais académiquement pas belle
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Toutes les victoires ne sont pas belles, mais certaines peuvent l'être, c'est la question ? Je dirais que les sprinters qui se débrouille seul rende leur victoire plus belle. Par contre les équipes qui dépose leur sprinter à 150 m de la ligne avec aucune possibilité de débordé pour les autres, sont assez chiante à regarder.Ilnur majka a écrit : 18 mars 2018, 14:40 je suis d'accord pour dire que le sprint est un effort très violent et super risqué
mais prenons le cas spécifique du sprinteur standard
en quoi sa victoire est belle s'il n'agit que sur 10km?
certes vu le travail abattu par son équipe cette victoire peut être mérité mais académiquement pas belle
Pour avoir été sprinteur route et piste (amateur FFC) il y a des sprint ou je me suis dit après coup mais c'est complètement fou, Je suis passé entre deux types la ou il n'y avait pas la place, à certains moments on est 2 ou 3 sur le même vélo, et ensuite quand on a lancé sons sprint qu'on s'arrache les trypes defois on ne sent même plus les pédales, enfin voilà à l'arrivée j'avais parfois ce sentiment bizarre, existant et inquiétant à la fois qui fait celon moi le charme du sprint

Je vous livre mon sentiment tel que je vivais mes sprint, après coup car parfois on est quasiment inconscient juste des réflexe pas le temps de réfléchir sur le moment.
Je sais pas si je m'explique bien ou si je retranscrit convenablement les choses
Mais Oui pour moi il y a de belles victoires au sprint.

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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
pour moi l'image d'une belle victoire c'est quand Bodnar tient tete sur 30km aux trains des sprinteurs
et s'imposent(pas repris à 3oom hein cf au dernier TDF)
ça témoigne d'une beauté athlétique
et s'imposent(pas repris à 3oom hein cf au dernier TDF)
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Re: Doit on/Peut on qualifier la victoire d'un sprinteur de belle?
Le truc pour moi, c'est que le contrôle de l'échappée via l'écart GPS relayé par les DS via l'oreillette rend dégueulasse le spectacle des trains qui mettent en route au kilomètre près et reprennent les pauvres échappés à moins de 5 bornes de la ligne.
Mais la même étape sans oreillettes, sans écart autre que celui de l'ardoisier devient intéressante car le suspense est là.
Ça ne tiendrait qu'à moi, seuls les compteurs non connectés et "classiques" (vitesse instantanée/distance/cadence de pédalage... En gros un Sigma 12 ou 16 fonctions!
) devraient être autorisés.
Libre aux équipes d'installer un système de "boîte noire" pour enregistrer les données de puissance pendant la course mais qu'il y ait une impossibilité de les utiliser en cours de course.

Mais la même étape sans oreillettes, sans écart autre que celui de l'ardoisier devient intéressante car le suspense est là.
Ça ne tiendrait qu'à moi, seuls les compteurs non connectés et "classiques" (vitesse instantanée/distance/cadence de pédalage... En gros un Sigma 12 ou 16 fonctions!

Libre aux équipes d'installer un système de "boîte noire" pour enregistrer les données de puissance pendant la course mais qu'il y ait une impossibilité de les utiliser en cours de course.
