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Comparer Aru à Mollema c’est comme comparer Wawrinka avec Gasquet

Le sucre sportif a écrit : 10 déc. 2017, 12:21

Thor8_one a écrit : 08 déc. 2017, 07:42 Alors peut-être regardons l inverse.
Il y a des coureurs qui ont tendance à être plus fort en fin de tour qu' en début... Non?

Bonne question. Ca me fait penser au 400m de Marc Raquil : on a l'impression qu'il termine mieux mais en fait il termine moins mal

Je pense que c'est la qualité première des coureurs de GT, d'être bon la 3ème semaine quand les autres explosent : Pinot, Bardet, Contador, Quintana, Zakarin, Nibali ... Froome est une énigme pour moi : est-ce-qu'il est bon pendant 3 semaines ou est-ce-qu'il fait un pic de forme sur 10jours suivant le parcours et bluffe grâce à son équipe le reste du temps ?

Etant donné qu'il porte le maillot de leader, je pense qu'il doit simplement gérer les écarts par rapport à ses + proches rivaux, et peut-être aussi éviter de se faire massacrer par les commentateurs TV qui lui reprocheraient d'avoir tué tout suspense. Mais en fait, je ne suis pas dans sa tête et je peux me tromper sur ses intentions.

Froome doit essayer de creuser les écarts sur 2 étapes voire 3 grand max, le reste du temps, il doit être en gestion, du moins je pense, et ça ne veut pas dire qu'il pourrait avoir plus d'avance sur ses adversaires pour autant. Il s'assure le fait de pouvoir finir les 3 semaines en très bonne condition sans exploser en plein vol avant l'arrivée.

Hormis le Tour 2013 (qui reste anecdotique vu l'écart creusé) et 2015 où il a un peu craqué sur la fin (en étant "malade" d'après ses dires, on y croit ou pas), Froome n'a jamais vraiment faibli en 3ème semaine d'un GT.

Vuelta 2011 : victoire à Pena Cabarga
Tour 2012 : de loin le plus fort à Peyragudes et 2ème du chrono
Vuelta 2014 : largement meilleur sur la seconde partie qu'au début après sa blessure sur le Tour
Tour 2016 : gagne le chrono de Salanches, niveau constant de bout en bout
Vuelta 2016 : énorme chrono, perd la course plutôt tactiquement que physiquement à Formigal
Tour 2017 : solide de bout en bout et même encore plus sur la seconde partie
Vuelta 2017 : légèrement sur la fin mais course déjà quasi gagnée, jour sans à Los Machucos, gagne le chrono et 3ème à l'Angliru

En vrai pétage de caisson, y'a la Vuelta 2012 mais c'était la première fois qu'il doublait 2GT à ce niveau.

*Chouchou* a écrit : 10 déc. 2017, 22:00 et peut-être aussi éviter de se faire massacrer par les commentateurs TV qui lui reprocheraient d'avoir tué tout suspense.

Ça il s'en cale complètement, c'est comme les accusations absurdes de ne pas creuser plus pour ne pas éveiller les soupçons...
C'est un champion, un vrai coureur de grand tour, dès qu'il peut prendre du temps, il en prend, dès qu'il peut assommer ses adversaires, il le fait.
Evidemment sa position le dispense en général de l'obligation de prendre des risques, donc il gère son avantage, mais s'il avait pu lâcher tout le monde au dernier Tour par exemple, il ne se serait pas privé de le faire, il a d'ailleurs essayé - s'il avait pu se constituer un petit matelas sur Uran et Bardet, il ne se serait évidemment pas gêné...

Richard a écrit : 11 déc. 2017, 18:14

*Chouchou* a écrit : 10 déc. 2017, 22:00 et peut-être aussi éviter de se faire massacrer par les commentateurs TV qui lui reprocheraient d'avoir tué tout suspense.

Ça il s'en cale complètement, c'est comme les accusations absurdes de ne pas creuser plus pour ne pas éveiller les soupçons...
C'est un champion, un vrai coureur de grand tour, dès qu'il peut prendre du temps, il en prend, dès qu'il peut assommer ses adversaires, il le fait.
Evidemment sa position le dispense en général de l'obligation de prendre des risques, donc il gère son avantage, mais s'il avait pu lâcher tout le monde au dernier Tour par exemple, il ne se serait pas privé de le faire, il a d'ailleurs essayé - s'il avait pu se constituer un petit matelas sur Uran et Bardet, il ne se serait évidemment pas gêné...

Pour l'année 2017, c'est un cas spécial. Il avait comme gros objectif de réussir le doublé Tour/Vuelta. En conséquence la gestion de l'effort sur 6 semaines est à prendre en compte.

Mais même d'autres années, c'est surréaliste d'imaginer que Froome se freinerait par peur du qu'en-dira-t-on

Richard a écrit : 11 déc. 2017, 18:49 Mais même d'autres années, c'est surréaliste d'imaginer que Froome se freinerait par peur du qu'en-dira-t-on

C'est pas tant le problème du "qu'en-dira-t-on" mais le fait qu'il reçoive des crachats, de la pisse, des injures... des spectateurs au bord des routes attisés par les commentaires des consultants TV.
J'ai simplement remarqué que Froome se donnait davantage sur la Vuelta qu'au Tour, ce qui m'incite à penser qu'il a une certaine retenue là où il est critiqué, et est + libéré lorsque les spectateurs l'applaudissent.
Mais encore une fois, je ne suis pas dans sa tête et je peux me tromper.

C'est la physionomie et le niveau de la course qui font ça surtout.

Froome n'est bien sûr pas insensible à ce qu'il provoque, mais n'est pas du genre à se soumettre à ça non plus...

Mais on ne sait pas, ça peut jouer inconsciemment après tout, tu as peut-être raison

A mon avis si il ne tombe pas sur le Tour 2016, le vendredi. Il fini sûrement sur le podium. Et ne pas oublier l'épisode du Mont Ventoux (Chalet Reynard) qui restera comme une injustice pour moi. L'objectif reste toujours de monter sur un podium d'un GT, c'est toujours possible, j'espère. L'année prochaine, peut être, on verra bien son programme de course, il retrouve son rôle de leader unique avec le départ à la retraite de Contador. Le GT ou il a le plus de chance de finir sur le podium, c'est la Vuelta, ce GT est fait pour lui. J'espère qu'il doublera Giro-Vuelta, la saison prochaine mais il risque de faire le Tour plutôt, après il y aura plus de place avec un Froome qui aura le Giro dans les pattes.

Kelderman4 a écrit : 12 déc. 2017, 12:54 A mon avis si il ne tombe pas sur le Tour 2016, le vendredi. Il fini sûrement sur le podium. Et ne pas oublier l'épisode du Mont Ventoux (Chalet Reynard) qui restera comme une injustice pour moi. L'objectif reste toujours de monter sur un podium d'un GT, c'est toujours possible, j'espère. L'année prochaine, peut être, on verra bien son programme de course, il retrouve son rôle de leader unique avec le départ à la retraite de Contador. Le GT ou il a le plus de chance de finir sur le podium, c'est la Vuelta, ce GT est fait pour lui. J'espère qu'il doublera Giro-Vuelta, la saison prochaine mais il risque de faire le Tour plutôt, après il y aura plus de place avec un Froome qui aura le Giro dans les pattes.

J'ai enfin compris de qui tu parlais : Mollema. Oui, sur le Tour 2016, il était très fort puisqu'il faisait parti des 2 seuls coureurs à avoir accompagné Froome au Mont Ventoux. Dommage pour sa chute dans la descente humide qui en a fait tomber un paquet ce jour là.
J'aime bien ce coureur qui prend souvent des relais, même lorsqu'il n'est pas forcément au top.
Sur le dernier Giro, il aurait pu se contenter de sucer la roue de Dumoulin et de le flinguer lorsque ce dernier aurait été cramé. Ce que beaucoup de coureurs font, mais non, il collabore alors qu'il aurait pu garder son énergie en vue du CLM final.