Un Tour à la Walko ?
Publié : 08 févr. 2017, 00:05
D'accord avec toi mais tu peux ajouter Aimar.tuco a écrit :je vois fignon 83 et pereiro 2006 comme ses successeurs
mais fignon a bien entendu eu cette image un an seulement
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D'accord avec toi mais tu peux ajouter Aimar.tuco a écrit :je vois fignon 83 et pereiro 2006 comme ses successeurs
mais fignon a bien entendu eu cette image un an seulement
Le sucre sportif a écrit :Merci pour cette rétro, c'était une sacré époque où les leaders n'hésitaient pas à prendre les échappées ! Je comprends mieux l'expression de "calcul d'épiciers" quand je vois les écarts monstres qu'il pouvait y avoir entre les échappées et le peloton :woohoo:
En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :Le sucre sportif a écrit :Merci pour cette rétro, c'était une sacré époque où les leaders n'hésitaient pas à prendre les échappées ! Je comprends mieux l'expression de "calcul d'épiciers" quand je vois les écarts monstres qu'il pouvait y avoir entre les échappées et le peloton :woohoo:
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :Le sucre sportif a écrit :Merci pour cette rétro, c'était une sacré époque où les leaders n'hésitaient pas à prendre les échappées ! Je comprends mieux l'expression de "calcul d'épiciers" quand je vois les écarts monstres qu'il pouvait y avoir entre les échappées et le peloton :woohoo:
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :Le sucre sportif a écrit :Merci pour cette rétro, c'était une sacré époque où les leaders n'hésitaient pas à prendre les échappées ! Je comprends mieux l'expression de "calcul d'épiciers" quand je vois les écarts monstres qu'il pouvait y avoir entre les échappées et le peloton :woohoo:
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
Qu'il mourut, ou qu'un beau désespoir alors le secourut !tuco a écrit :loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
61, bien vu en effet
[quote:11whcyrt]ETAPE 17 : LUCHON - PAU
197 KM. 12 JUILLET 1961
- « Il n’y a plus de Pyrénées » (Louis XIV)
Les cols de Peyresourde, d’Aspin, du Tourmalet et de l’Aubisque au programme. Il s’agit bel et bien de l’étape reine du Tour, celle que Jacques Anquetil redoute. Et, effectivement, cela démarre de la meilleure des façons : après 3 km de course, 3 km d’ascension de Peyresourde, Pérez-Frances (8ème du général) accélère, suivi de Stablinski, l’ange gardien de l’équipe de France. Anquetil prend alors le commandement du peloton, revient tranquillement sur les 2 hommes et ... l’étape est finie !
Il ne se passera plus rien en ce qui concerne les leaders de l’épreuve qui franchiront à 26 la ligne d’arrivée 4’ après les échappés.
Le lendemain dans « L’équipe », Jacques Goddet, le directeur du Tour, n’ira pas par quatre chemins : « [i:11whcyrt]Les coureurs modernes, les concurrents de ce Tour, Anquetil excepté, sont des nains. Oui, d’affreux nains, ou bien impuissants, comme l’est devenu Gaul, ou bien résignés, satisfaits de leur médiocrité, très heureux de décrocher un accessit. Des petits hommes qui ont réussi à s’épargner, à éviter de se donner du mal, des pleutres qui, surtout, ont peur de souffrir. Pour eux, comme malheureusement pour la plupart de ceux qui les emploient, le sport cycliste est devenu un commerce qu’il faut exercer sans risque et sans peine[/i:11whcyrt]. »[/quote:11whcyrt]
cela dit, goddet avait sans doute tort : quand un adversaire domine trop, que voulez vous faire ?
Et si c'était ce Tour-là que Poulidor pouvait gagner?loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :Le sucre sportif a écrit :Merci pour cette rétro, c'était une sacré époque où les leaders n'hésitaient pas à prendre les échappées ! Je comprends mieux l'expression de "calcul d'épiciers" quand je vois les écarts monstres qu'il pouvait y avoir entre les échappées et le peloton :woohoo:
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
Ah c'était caboteur !tuco a écrit :loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
caboteur m'avait donné un jour ce lien, je le bénis (lui et le lien) depuis : http://www.lagrandeboucle.com/spip.php?rubrique4
enjoy ! :coeur: :venerer:
franckylaterreur a écrit :Un grand merci Tuco pour ce résumé du Tour 56 ! :applaud:
Pour moi, une victoire "à la Walkoviak" est[b:37kxsj1r] le meilleur des compliments, c'est qu'un coureur moins fort physiquement est parvenu à gagner[/b:37kxsj1r] !Lorsque le coureur le plus fort gagne facilement, cela me fait beaucoup moins rêver.
Goddet avait aussi affirmé que les ailes de l'Ange de la montagne étaient rognées :sweat-lol:veji2 a écrit :Qu'il mourut, ou qu'un beau désespoir alors le secourut !tuco a écrit :loloherrera a écrit : En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.
61, bien vu en effet
[quote:2r0wo373]ETAPE 17 : LUCHON - PAU
197 KM. 12 JUILLET 1961
- « Il n’y a plus de Pyrénées » (Louis XIV)
Les cols de Peyresourde, d’Aspin, du Tourmalet et de l’Aubisque au programme. Il s’agit bel et bien de l’étape reine du Tour, celle que Jacques Anquetil redoute. Et, effectivement, cela démarre de la meilleure des façons : après 3 km de course, 3 km d’ascension de Peyresourde, Pérez-Frances (8ème du général) accélère, suivi de Stablinski, l’ange gardien de l’équipe de France. Anquetil prend alors le commandement du peloton, revient tranquillement sur les 2 hommes et ... l’étape est finie !
Il ne se passera plus rien en ce qui concerne les leaders de l’épreuve qui franchiront à 26 la ligne d’arrivée 4’ après les échappés.
Le lendemain dans « L’équipe », Jacques Goddet, le directeur du Tour, n’ira pas par quatre chemins : « [i:2r0wo373]Les coureurs modernes, les concurrents de ce Tour, Anquetil excepté, sont des nains. Oui, d’affreux nains, ou bien impuissants, comme l’est devenu Gaul, ou bien résignés, satisfaits de leur médiocrité, très heureux de décrocher un accessit. Des petits hommes qui ont réussi à s’épargner, à éviter de se donner du mal, des pleutres qui, surtout, ont peur de souffrir. Pour eux, comme malheureusement pour la plupart de ceux qui les emploient, le sport cycliste est devenu un commerce qu’il faut exercer sans risque et sans peine[/i:2r0wo373]. »[/quote:2r0wo373]
cela dit, goddet avait sans doute tort : quand un adversaire domine trop, que voulez vous faire ?
Autres problèmes : la force collective de l'équipe de France ; les routes : en 58 Gaul a fait un festival dans la Chartreuse ; trois ans plus tard les routes sont en bien meilleur état, un billard que Gaul ne plus exploiter aussi bien.tuco a écrit :loloherrera a écrit :En 61 il me semble...Anquetil avait d'ailleurs "nommé" son bateau "sifflets" :green: en référence à la bronca reçu au parc des princes.tuco a écrit :
c'était pas non plus tous les ans comme ça, hein.
6 ans après ce tour génial, on eut droit au chiantissime tour des "nains de la route" en 62 (ou était-ce lors de l'édition 61? chai plus)
61, bien vu en effet
[quote:11nwghnh]ETAPE 17 : LUCHON - PAU
197 KM. 12 JUILLET 1961
- « Il n’y a plus de Pyrénées » (Louis XIV)
Les cols de Peyresourde, d’Aspin, du Tourmalet et de l’Aubisque au programme. Il s’agit bel et bien de l’étape reine du Tour, celle que Jacques Anquetil redoute. Et, effectivement, cela démarre de la meilleure des façons : après 3 km de course, 3 km d’ascension de Peyresourde, Pérez-Frances (8ème du général) accélère, suivi de Stablinski, l’ange gardien de l’équipe de France. Anquetil prend alors le commandement du peloton, revient tranquillement sur les 2 hommes et ... l’étape est finie !
Il ne se passera plus rien en ce qui concerne les leaders de l’épreuve qui franchiront à 26 la ligne d’arrivée 4’ après les échappés.
Le lendemain dans « L’équipe », Jacques Goddet, le directeur du Tour, n’ira pas par quatre chemins : « [i:11nwghnh]Les coureurs modernes, les concurrents de ce Tour, Anquetil excepté, sont des nains. Oui, d’affreux nains, ou bien impuissants, comme l’est devenu Gaul, ou bien résignés, satisfaits de leur médiocrité, très heureux de décrocher un accessit. Des petits hommes qui ont réussi à s’épargner, à éviter de se donner du mal, des pleutres qui, surtout, ont peur de souffrir. Pour eux, comme malheureusement pour la plupart de ceux qui les emploient, le sport cycliste est devenu un commerce qu’il faut exercer sans risque et sans peine[/i:11nwghnh]. »[/quote:11nwghnh]
cela dit, goddet avait sans doute tort : quand un adversaire domine trop, que voulez vous faire ?