Souvenirs de Grimpeurs
Publié : 12 juil. 2016, 12:19
Et actuellement si je devais parier sur les jeunes, je dirais:
Miguel Angel Lopez
Giulio Ciccone
Miguel Angel Lopez
Giulio Ciccone
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angelsbdesign a écrit :Ceux qui m'ont le plus impressionné en montagne depuis que je suis le Tour:
1/ Charly Gaul (ce n'est pas pour rien qu'il était surnommé "l'ange de la montagne" : il avait une fluidité et une légèreté dans son coup de pédale quand il démarrait dan un col qui le rendait irrésistible !)
2/ Federico Bahamontes (autre phénomène en montagne... A l'inverse de Gaul il moulinait souvent assis... mais avec une efficacité exceptionnelle !)
3/ Marco Pantani (le seul coureur de l'ère moderne qui m'ait redonné cette sensation d'être irrésistible quand il démarrait)
4/ Lucho Herrera (dans les années 80 quand les Colombiens sont arrivés en Europe ils étaient impressionnants par leur qualité de démarrage... mais souvent peu endurant) En 84 dans le Dauphiné ils étaient extra terrestres en montagne pourtant face à Hinault, Lemond, Roche, P.Simon... En particulier Francisco "Pacho" Rodriguez !
5/ Lucien Van Impe
6/ Julio Jiménez (les Kas à la fin des années 60, début 70, c'était quelque chose en montagne : J.Fuente, F.Galdos...)
7/ Ensuite il y a une série de grimpeurs que j'ai vu exceptionnels dans certaines circonstances sans qu'ils soient restés réguliers à ce niveau sur plusieurs saisons en particulier Massignan, Battaglin, Bertoglio, Simoni chez les Italiens
8/ Contador... Impressionnant aussi certaines années !
9/ Restent les turbos dont on ne sait que dire (dans les années Pantani :suspect: Gotti, Tonkov ou Rominger rivalisaient parfois avec lui :whistle: !)... et parmi ceux-ci il y a Froome quand même :???
10/ La honte c'est quand même de devoir reconnaître que quand Armstrong enclenchait le turbo au pied d'un col il est difficile de ne pas reconnaître qu'il était [color=#ff0000:mkxnn71n]impressionnant[/color:mkxnn71n] !
_AlbatorConterdo a écrit :Tu as vu Soukho courir ? :venerer:
Il n'a pas dû faire beaucoup de course à l'Ouest, malheureusement.
Je suis d'accord avec toiulysse1 a écrit :depuis 64 ;
merci angelsbdesign de te limiter aux véritables supergrimpeurs , comme on les appelait autrefois , je placerais juste herrera avant pantani et surtout je crois que tu as oublié le regretté josé-manuel fuente ;
la liste traditionnelle , excluant les coureurs complets comme coppi ou merckx , est la suivante dans l' ordre chronologique :
gaul
bahamontes
julio jimenez
fuente
van impe
herrera
pantani
je les classerais ainsi sur trois niveaux :
gaul , bahamontes
herrera
julio jimenez , fuente , van impe , Pantani
les autres comme virenque , heras ou beaucoup d' autres sont de très forts grimpeurs mais bien loin de ceux-là
Même pas Chippucci ?tuco a écrit :depuis que je suis le vélo (1986), y'en a que deux qui m'aient vraiment marqué : pantani et puis leblanc
tuco a écrit :Je dirais de Van Impe qu'il était plutôt du style Gaul comme grimpeur (des coureurs qui se dressent sur leurs pédales et se projettent devant en poursuivant leur moulinage en danseuse)... Mais beaucoup moins "aérien" (Gaul était spectaculaire avec cette impression de "s'envoler" quand il se lançait dans un raid en montagne !)... et bien moins puissant que Pantani (celui qui donnait l'impression d'avoir un "surplus" de puissance à son style de grimpeur... un peu comme qui-vous-savez :whistle: )angelsbdesign a écrit : pourrais-tu m'en dire plus sur le style de van impe ? différent de bahamontes, gaul, pantani ou ressemblant à l'un des trois ?
Bizarre que Leblanc t'ait impressionné à ce point... Bien sûr il pouvait aussi avoir des démarrages "à la Pantani" parfois mais il était très irrégulier... et, surtout, toujours à se plaindre de la malchance et des autres (Pinot a hérité de certains traits du Limousin !)
ChiAppucciCoppino a écrit :Même pas Chippucci ?tuco a écrit :depuis que je suis le vélo (1986), y'en a que deux qui m'aient vraiment marqué : pantani et puis leblanc
Je n'ai pas connu Herrera, mais cette remarque me fait penser à la victoire de Pantani dans l'Alpe en 97.ulysse1 a écrit :puisqu' on parle style , deux particularités étonnantes de herrera :
il ne démarrait pas à proprement parler , encore moins cette suite de démarrages qui caractérisent les grimpeurs d' aujourd' hui , tout simplement à un moment donné il décidait de changer de vitesse de course , il passait mettons de 19 à 23 km/h et restait durablement à cette nouvelle vitesse , et personne ne se risquait à le suivre , c' est difficile d' expliquer pourquoi mais cela n' avait rien d' un démarrage malgré l' instantanéité de ce changement de rythme ;
Oui je m'en souviens aussi, il avait fait un CLM en côte ce jour là et tout le monde sautait de sa roue ! Impressionnant ! En 1995, par contre je ne m'en rappelle pas, il avait attaqué ?levrai-dufaux a écrit :Je n'ai pas connu Herrera, mais cette remarque me fait penser à la victoire de Pantani dans l'Alpe en 97.ulysse1 a écrit :puisqu' on parle style , deux particularités étonnantes de herrera :
il ne démarrait pas à proprement parler , encore moins cette suite de démarrages qui caractérisent les grimpeurs d' aujourd' hui , tout simplement à un moment donné il décidait de changer de vitesse de course , il passait mettons de 19 à 23 km/h et restait durablement à cette nouvelle vitesse , et personne ne se risquait à le suivre , c' est difficile d' expliquer pourquoi mais cela n' avait rien d' un démarrage malgré l' instantanéité de ce changement de rythme ;
Ce qui m'a impressionné ce jour-là, c'est que Marco l'avait emporté en décrochant tous ses adversaires sans même attaquer. Il avait pris la tête du peloton au pied de l'Alpe, imprimant un rythme d'enfer que seuls quelques coureurs avaient pu suivre (Ullrich, Virenque, Riis et peut-être Casagrande ?). Puis les leaders avaient sauter de sa roue un à un. Riis d'abord, logiquement. Puis Virenque, après avoir fait un peu l'élastique. Et enfin Ullrich, d'un seul coup, incapable de suivre une relance à la sortie d'un virage.
Cette victoire m'a beaucoup marqué, car je n'ai pas d'autre souvenirs d'un grimpeur décrochant tous ses adversaires pour finir en solitaire dans une ascension sans même porter une attaque, simplement par un changement de rythme et une allure monstrueuse. Le tout sans jamais se retourner, ne se souciant que de son ascension.
Oui, en 95, il attaque au pied, suivi de Madouas, qui saute rapidement de sa roue.El_Pistolero_07 a écrit :Oui je m'en souviens aussi, il avait fait un CLM en côte ce jour là et tout le monde sautait de sa roue ! Impressionnant ! En 1995, par contre je ne m'en rappelle pas, il avait attaqué ?
Les deux numeros que fait Pantani sur L'Alpe en 95 et 97 sont assez semblables avec des temps d'ascensions quasiment similaires. Il aimait particulièrement cette montée car déjà en 1994,il nous faisait un sacré numéro mais ne pouvait plus joué la gagne parcequ'une grosse échappée avec Buenahora,Elli,Conti,Bolts...avait 9 mns d'avance au pied.Conti malgré plus de 3 mns de perdu dans l'ascension l'emportera. Indurain lâchera plus de 2 mns.levrai-dufaux a écrit :Oui, en 95, il attaque au pied, suivi de Madouas, qui saute rapidement de sa roue.El_Pistolero_07 a écrit :Oui je m'en souviens aussi, il avait fait un CLM en côte ce jour là et tout le monde sautait de sa roue ! Impressionnant ! En 1995, par contre je ne m'en rappelle pas, il avait attaqué ?
Devant, il y avait un groupe d'une dizaine de coureurs sacrément costaud : Virenque, Jalabert, Escartin, Gotti.
Et là aussi, c'est assez magique, mais dans un autre style : il les reprend puis les dépose un à un.
Et comme disait biquet à la page précédente, il nous évite un sprint Indurain-Zülle-Riis...!!