guigui22 a écrit :chrisroyer a écrit :ça laisse de jolis images mais ces murs dans lesquels tout le monde est quasi arrêté ne créent pas d'écarts entre les meilleurs en général
Je n'ai jamais été d'accord avec cette "idée". C'est vraiment la réflexion de base du mec qui s’attend à voir un feu d'artifice si tu mets du gros %. Et finalement quand les coureurs arrivent 1 par 1, ou 2 par 2, avec juste quelques secondes/minutes, il est déçu. Sauf qu'avec une montée roulante, les mecs seraient arrivés par groupe de 5/10...
2 favoris avec un niveau très proche, mais avec tout de même l'un plus fort que l'autre, sur une pente à 15-20% où l'aspi ne joue plus, le plus fort pourra faire la différence. Sur du 6-8%, l'aspi joue nettement plus, et le moins fort peut aisément rester dans la roue à ratonner.
Dans les gros %, personne ne peut se cacher, et le plus fort se retrouve devant. Pas de ratonnage possible, ça se fait à la pédale.
A la limite, le seul argument qui peut appuyer ta théorie que les montées plates font plus d'écart entre les favoris serait le fait qu'une fois qu'un favori est parti tout seul devant, il donne tout tout seul sans calculer. Alors que derrière, ça se regarde entre favoris, du fait de l'aspiration et qu'il n'y a plus de coéquipier assez costaud pour ramener. Donc personne ne veut se livrer à 100% dans la chasse derrière, et l'écart se creuse. Et ça c'est vraiment typique des montées plates, ça se grimpe en raton, à celui qui en fera moins que l'autre.
A choisir, mieux vaut un 15% et chacun pour soi.
Mais, le plus intéressant reste de varier les possibilités d'arrivée. Des enchainements de cols, une montée sèche, une descente, des raidars, des montées plates. Il faut de tout. Mais si tu veux des écarts, vu homogénéité du peloton, il faut de la difficulté ++.