Forum cyclisme de Velo-Club du Net

Akaion, l'édition 1982 t'aurais plu.

Encore un sacré souvenir.

https://www.youtube.com/watch?v=o4_JxpXCmy8

Akaion a écrit :Sur ma vidéo, regardez l'ascension du Poggio pour voir à quel point les motos font absolument n'importe quoi, mais comment il a pu ne pas y avoir d'accident Oo

Oulah, oui, ça fait peur. On hurlerait maintenant si on voyait cela. Sur l'attaque de Fondriest c'est particulièrement n'importe quoi.

je me suis amusé à donner quelques Surnoms à certains coureurs italiens
(par exemple: Nibali le requin de Messine)
Aru: La Morue de la Sardaigne
Scarponi: le scorpion des Dolomites
Felline: le félin obscur
Brambilla: l'iceberg des Strades
Ulissi: Le Clinique ou le Chirurgical
Pozzovivo:le bison de l'Apennin
Colbrelli:le corbeau Dompteur
Marcato:le flahute italien
D.Caruso:le rusé Calfeutré
Viviani:le Véloce du Vésuve

Scarponi : le Popeye des Dolomites. :sylvain84:

Moser: le coureur imaginaire

pascualito a écrit :Moser: le coureur imaginaire

non ça c'est Ginnani

:moqueur: Il y en a des excellents.

Après cela me semble difficile d'intentionner ces expression dans le milieu, tant la climatologie ambiante ne me semble pas propice à ce genre de surnoms. Surtout qu'il faudrait les traduire en italien. et je ne sais pas si les suiveurs auraient la reflexisologie de reprendre les expressions.

L'idéal serait de lancer un trend sur twitter #renameyouritalianrider pendant Milan- San Remo et espérer ainsi éventualiser ces nouvelles appellations.

Samedi premier monument de la saison sur le sol italien.
Nous en sommes à 11 ans de disette, d'espérance de trouver le successeur de Pozzato sur la Via Roma :triste:

Je vais faire ma revu d'effectif :good:

Pour commencer, honneur à l'équipe victorieuse l'an dernier qui a recruté 2 italiens pour subvenir au besoin de Démare et si possible éteindre toute politique après l'arrivée :pig:

Davide Cimolai: à mon avis son meilleur lieutenant sur le parcours final des Capi, il devrait etre là dans l'emballage final pour placer et lancer parfaitement son leader. Grosse impression sur l'étape gagner par Colbrelli et rappelons qu'il a un top 10 à son actif sur la Via Roma :good:

Jacopo Guarnieri (L'Iguane du Po, surnom tout frais, un grand merci à Ilnur :jap: ): le bourrin de service, toujours là pour jouer de la casquette et faire la place pour son leader, il devrait faire son boulot avant la Cipressa qui à mon avis sera un peut trop dure pour lui ;)

Passons à l'équipe Astana privé de son fuoriclasse, l'équipe donnera les clés de la camionnette à Gatto qui devrait comme à son habitude bien sucer les roues avant de lancer son sprint pour la 15 ème place sur la Via Roma :applaud:



Chez tonton Vaughters, ce dernier twittera à la gloire de Bettiol violoniste à ses heures perdus, il n'aura d'autre solution que l'attaque, la chance et :hmm: :pig:


Cesare Benedetti: fera t-il l'échappée Haribo pour que son leader puisse déguster les friandises au micro de la Rai?

Daniele Bennati: Sa mission, indiquer le mcdo le plus proche à Betancur :choco:

Andrea Peron: Baron dans le milieu pelotoniesque, le guidera son équipe lors de la reconnaissance.

Enrico Battaglin: cherche son coup de pédale depuis l'arrivée à Oropa en 2014 :pamafote:

Kristian Sbaragli: jouera placer, jouera déclassé, jouera les porteurs de barres énergétiques pour EBH.

Fabio SABATINi: un seul être vous manque et tout est dépeuplé, lancera le sprint pour Gilbert en haut Turchino pour les points du classement de la montagne.

Matteo Trentin: larbin au service du sprinter colombien.

Eugenio Alafaci: protecteur émérite du chancelier, il fera blog et don de son corps pour amener son leader en zone finale.

Marco Coledan: idem que Eugène, il cartier libre à partir du kilomètre 120 :good:

Fabio Felline: on l'annonce électron libre, mais que nenni, le garçon fera parti du train/aérien Lufthansa :ger:

Passons à la Team Sky qui a vendu du reve lors du PAris Nice italien, comme quoi l'absence de Froome offre de belle perspective à cette équipe et donne vraiment envie de vibrer avec elle

On a tous quelque chose en nous de Froomy
Cette volonté de prolonger l'été


Elia Viviani: un doute? non
2 doutes? non
3 doutes? ça me parait bien

Alors 1, La distance
2, La Cipressa
et si après ça il reste encore un doute, il pourra toujours me passer un coup de fil en haut du Poggio.

L'italien ce fait sa place au sein du groupe \"Ciel\", avec en plus du sprinter maison, la présence au départ de Milan de Puccio ancien vainqueur du Ronde u23 (lui bientôt il la gagnera cette course) et de Gianni le tracteur, qui tractera sourient Kwiatkowski dans le Capo Berta.



A Lampre notons la présence de ManuelE Mori, très punchy pour son âge, il mènera les attaques dans la Cipressa au service de son leader Zurlo, que l'on ne présente plus, le voici le futur du cyclisme italien sur les classiques flandriennes ( :coeur: ).
Modolo/ Ulissi formeront le club des anciens, au bon souvenir de l'année 2010 pour le premier, quand il alignait ses roues le long des barrières.
Ulissi prévoit lui d'attaquer, il ne précise pas où, pourvu que ce ne soit pas lors de son stage fin mars/ début avril. En tout cas Bugno sera son premier supporter :good:
Trop flahute, Marcato aura du mal à exister sur ces routes trop lisses et rectilignes pour lui.


A lui Nippo tout le monde travaillera pour le leader Arredondo, Canola ne retrouvant pas ses jambes de la fameuse étape 3 du Dubai Tour quand il avait aperçu un ancien champion du monde pas si loin devant lui.
Ivan SANtaromita, pourra toujours demander conseil à son ami :nibali: au niveau des manivelles.
Alan Marangoni roulera en tête de peloton, en guise de punition pour avoir loupé l'échappée Haribo.
Après la course,Iuri Filosi ira rendre visite à la communauté russe au sud de Brooklyn.

A la BMC, l'équipe donnera du sien pour amener à la victoire le champion olympique.
A son service on retrouvera 3 italiens, avec Quinziato le champion italien du chrono, qui roulera le long des plages que fréquentes Pippo.
Ensuite, le rockeur maison aura pour mission de ne pas lâcher GVA, pour l'amener dans les meilleures dispositions aux pieds des capi.
Enfin Caruso se familiarisera aves son nouveau rôle de porteur de bidon.



La Bardiani on en parle pas, il s'agit là de l'aveu même des spécialistes, de l'équipe la plus homogène au départ de Milan :good:


On continue notre périple, aujourd'hui nous faisons escale à Bahrain.
Sonny Colbrelli et Mauduit ont étudié avec attention que depuis plusieurs saisons le vainqueur de MSR sortait de Paris Nice. Le voilà donc engagé au départ ce samedi pour perpétuer la tradition.
A coté de lui Manuele Boaro le futur grand coureur de CLM italien .
On suivra avec attention les bruits de couloir à l'arrivée sur la Via Roma au sujet de la future équipe de Bonifazio ;)
L'équipe aura énormément d'expérience avec Pellizotti le leader sur le prochain Giro, en préparation ici pour parfaire le kilométrage, Giovanni Visconti toujours à la recherche de son premier monument pour marcher dans les pas de Paolo Bettini et Enrico Gasparotto qui se rappellera qu'en 2008 il avait attaqué trop tôt, pour se faire contrer plus tard par _l'homme au regard noir.



Chez Androni Giocattoli, Gianni Savio à déjà dit qu'il ferait rouler son équipe de 7 italiens pied au plancher dans le Turchino pour mettre sur orbite son grimpeur fuoriclasse colombien.



Enfin comment ne pas terminer ces quelques lignes sans parler du dernier vainqueur italien, je veux bien sur parler de notre Pippo Pozzato national, qui a bien préparé son affaire aux Canaries.

http://www.eurosport.fr/cyclisme/milan- ... tory.shtml

Attention à Jakub Mareczko qui a le profil type pour s'imposer sur la Via Roma, et son punchy sauce Île de Man.

Ilnur majka a écrit :je me suis amusé à donner quelques Surnoms à certains coureurs italiens
(par exemple: Nibali le requin de Messine)
Aru: La Morue de la Sardaigne
Scarponi: le scorpion des Dolomites
Felline: le félin obscur
Brambilla: l'iceberg des Strades
Ulissi: Le Clinique ou le Chirurgical
Pozzovivo:le bison de l'Apennin
Colbrelli:le corbeau Dompteur
Marcato:le flahute italien
D.Caruso:le rusé Calfeutré
Viviani:le Véloce du Vésuve

j'ai oublier celle de Guarnieri: L'Iguane du Po

Guarnieri, je préfèrerais le coudeur transalpin, car c'est lui qui doit jouer des coudes pour Démare.

Ou Guarnieri : le condor transalpin.

Jacopo il y a 4 ans (il me semble) avait passé Cipressa ainsi que Poggio puisqu'il avait été prit dans la fameuse chute durant les 3 derniers km, où T.Boonen, K.Boeckmans étaient tombés.
Il avait un top10 voire top5 dans les jambes sur cette édition (tout comme Tommeke) mais cette chute en bas du Poggio avait scindé le groupe de tête en 2.

Il les a passés deux fois en trois participations.

Le futur vainqueur en action dans le Capo Berta



Dans la Cipressa

Tu sais s'il remis de sa blessure ?

Aucune idée malheureusement, mais comme dit par un membre du forum, il aura sa chance samedi pour tenter dans le final vers la Via Roma, donc son état de santé doit être satisfaisant ;)

Autre info, Moscon aura carte blanche :danielh:


Edit: sur cicloweb forum, l'article sur la crise du cyclisme, donne lui à un rapproché avec ce qu'il se passe dans le football.

Comme dans le foot, le cyclisme italien a eu une période phare dans les années 90 et début des années 2000 avant de connaître quasiment simultanément des difficultés liées à la fin d'une génération exceptionnelle.

En foot la génération qui a suivi la fin des Maldini/ Del Piero est appelé la génération des sacrifiés, qui je trouve en beaucoup de point ressemble à celle des 87/89 en cyclisme (Locatelli, Battaglin, Ratto et bien sur Ulissi le seul à avoir réussi).


Par contre une chose est certaine si le foot italien revient dans les années futures sur le devant de la scène, cela sera en grande parti du au rachat de ces derniers par des grands groupes étrangers (chinois) :triste:

Mais voilà encore une fois je compare une culture de l'enrichissement, contre un sport avec des valeurs, une identité qui ne pourra se payer le luxe de se sauver grâce à l'évolution culture que subit le sport le plus regardé mondialement.
A mon avis le cyclisme italien dans ses propres structures est \"mort\", les meilleurs ne connaitront jamais le passage chez élite dans une équipe italienne car cela restera à tout jamais de l'histoire ancienne, voila pourquoi j'en voudrais toujours à Nibali, il était la superstar de son sport en Italie mais n'a jamais cherché à vendre son image pour construire une structure sur le sol italien.

Sans vouloir minimaliser le talent des cyclistes et des footballeurs des clubs italiens des années 90-2000 (et sans vouloir polémiquer non plus), est-ce qu'il n'y aurait pas également une autre raison également à ce déclin (hormis le talent donc....) ?

LE dopage, oui aucun doute, 0n à tous était témoins de ces images à Parme avec une transfusion sanguine en direct.

Aujourd'hui je pense qu'il y a encore du talent dans les 2 sports, mais il ne s'exprime pas de la même façon.
Au foot, la formation est faite par les clubs avec plus'ou moins de succès.
Par exemple la Roma à quasiment chaque saison la meilleure Primavera, mais alors pourquoi l'effectif professionnel ne compte que 4 joueurs italiens dont les 2 emblématiques Totti et De Rossi.
La réponse est assez simple, la valeur marchande de ces jeunes est très forte en Italie et club comme la Goma qui veut c0ncurrencer la Juve chaque saison n'a pas les moyens de ses ambitions et doit faire des concessions en prêtant/ vendant leur meilleur espoir dans des deals.

Aujourd'hui le football italien est pauvre, excepté la Juve tous les autres clubs doivent survivre, trouvait le moyen de grignoter Par ci par là les quelques possibilités qui s'offrent à eux.


Dans tous ça, les clubs préféreront acheter à l'étranger, des joueurs serbes, russes, leur coûts étant bien évidemment moins cher, mais en plus ils se disent aussi qu'avec un peu de chance que le joueur explosera chez eux et qu'ils pourront le revendre 3 à 4 fois son prix d'achat.

Pour finir un autre problème se pose et se posera encore pendant quelques années avec la rénovation des stades qui est très difficile dans ce pays qui a loupé à de trop nombreuse reprise le coche via l'organisation de grand événement.

En vélo pareil, l'Italie à bien évidemment était touché par l'âge d'or du dopage, mais le recul de ce dernier ne doit en aucun cas expliquer tous les problèmes rencontrés aujourd'hui au plus haut niveau par ce pays.


71 Simoni, Piepoli
74 Bettini, Celestino, Bruzeghin
76 Di Luca
77 Paolini, Basso
78 ? Bertagnolli
79 Ballan
80 Caruso
81 la doublette du renouveau Pozzato/ Cunego
82
83 Ricco, Visc0nti
84 Nibali
85 Cataldo,Ginanni
86 Capecchi, Masciarelli
87 Guarnieri
88 Malori
89 (génération exceptionnelle) Ulissi, Locatelli, Ratto, Battaglin, Guardini, Viviani.
90 Aru, Felline, Moser
91 Villella
92 Formolo
93?
94 Moscon, Consonni, Ravasi, Mareczko, Ciccone
95?
96 Ganna, Albanese

Moi même je me suis toujours posé la question, quel est le réel niveau de Cunego?
Avec lui il y a clairement un avant et un après \"doping free\", avec une petite incartade en 2011, un changement de coup de pédale qui nous rappelle certaine chose...

La génération 89 devait porter le cyclisme italien, résultat la plus part ont déjà pris leur retraite et pour les autres les résultats sont assez maigres par rapport aux espérances de départ, il a même fallu voir l'émergence de coureur qui n'était pas forcément attendu comme Rosa pour redonner un second souffle à cette génération.

En fait cette génération comme dit plus haut je l'appelle:\" La génération des sacrifiés\".
Des coureurs qui se sont retrouvés là au mauvais moment, celui des affaires, d'une fin de cycle pour la plupart des ex grands qui ont fait la fin des années 90 et le début des années 2000.

Il a fallu aussi composé avec les histoires de dopages, comme celle de Ricco et Piepoli (Cera),un pays qui était dans l'oeil du cyclone, qui ne pouvait plus forcément jouer avec le feu et devait s'imposer à lui même de mettre en avant la pédale douce.

Mais voilà toutes ces pertes ont aussi eu des répercussions sur le système, avec petite à petit la disparition des infrastructures, la perte également dû aux difficultés financières de grande course du calendrier italien (Sardaigne), beaucoup de ces courses qui ont disparu en début de saison. Ne permettant plus aux jeunes italiens de faire tranquillement leur gamme, les obligeant directement à s'attaquer à des formes de cyclisme qu'ils ne connaissent pas....


Après on peut parler du fait que les jeunes italiens courent beaucoup en Italie et se mesure assez peu (sauf coupe des nations) aux autres coureurs des différents pays européens.
Au niveau des courses on retrouve souvent le même genre de parcours où le coureur doit savoir bien passer les bosses et avoir une petite pointe de vitesse en cas d'arrivée en comité restreint.
Le kilométrage joue lui aussi :whistle:

Et pour finir comme je l'ai vaguement évoqué au dessus je trouve que le profil puncheur/ sprinter est trop mis en avant, avec un but précis, en faire des potentiels vainqueur de MSR, stop :redcard:
Aujourd'hui notre cyclisme regorge trop de ce genre de coureur, qui plus est incapable au bout d'u. Certain kilométrage de faire parler leur qualité intrinsèque dû à ce manque de fond, trop oublié de nos jours par les responsables des écoles de jeunes.

Un dernier point et puis j'arrête, arrêtons de sortir année après année tout le temps le même profil de sprinter, revenons au base de notre succès dans ce domaine avec les bons gars 1m85 et 78 kg qui sprinte en force et non tout en explosivite.

:triste: C'est encore pire qu'en 2016.

marcella a écrit ::triste: C'est encore pire qu'en 2016.

Comme ça, il sera difficile de faire pire dans les années venir.
Patou ? Un mot ? :green: