Une belle étape comme j'aime bien, de temps en temps.
Très beau vainqueur, valeureux comme toujours. Il commence à en avoir de bien belles à son palmarès, c'est bien.
Car lorsqu'on est autant sprinteur que lui (

) et qu'on n'est pas non plus un top grimpeur, ce n'est jamais évident de gagner de grandes courses. Bravo à lui. Il le sait, s'il veut gagner il faut qu'il finisse seul. Un peu comme Nibali d'ailleurs, même si ce dernier a pu compter sur des talents de grimpeur supérieurs, et des qualités en descente que Mollema n'a pas.
Quant à Guillaume Martin, bravo.
Je trouve beaucoup plus gratifiant d'effectuer le tour qu'il fait, en visant une étape et se montrant opportuniste, que de faire top 10 en mode Meintjes. Il a perdu du temps mais sans non plus prendre un tir à plusieurs reprises. Même s'ils sont 6 ou 7 à être meilleurs que lui dans les cols, on ne sait pas comment la concurrence encaissera la traversée pyrénéenne.
Prendre de nombreuses échappées en franc-tireur, tout en n'explosant pas complètement lors d'étapes clés, pourrait lui permettre de faire un top 5, peut-être.
Avec des écarts différents car les époques sont différentes, c'est aussi comme ça que Jacques Marinelli termina 3ème du Tour 49 derrière Coppi et Bartali. (avec épopée à la Alaf 2019 en prime, certes. Mais n'en demandons pas trop

)