biquet a écrit : 29 avr. 2018, 20:13
Par contre, et ça c'est une réalité physiologique (je suis pas un expert, mais j'ai lu plusieurs articles allant dans ce sens), Egan Bernal se trouve en plein dans les années (18-22 ans) ou la marge de progression physique d'un sportif est la plus forte. Après 23 ans, c'est bcp plus difficile, même si on peut largement compenser en progressant dans d'autres domaines (diététique, connaissance de soi, aspect tactique, qualité de travail, psychologie, etc).
Mais en général, je crois que c'est autour des 20 ans que tu peux avoir les courbes de progression les plus fortes. En Ski de Fond, c'est également le cas, ainsi que dans les autres sports d'endurance, je suppose. Le Bernal 2017 avait déjà franchi un palier par rapport au Bernal 2016. Si on jette un œil comparatif sur ses résultats lors de ses 2 saisons, il apparaît évident qu'il avait déjà progressé.
Je suis assez d’accord avec ça, et c’est pour cela que j’en suis assez circonspect de la faible progression (au mieux) de David Gaudu, qui pourrait rejoindre tant de coureurs français dominants chez les jeunes (Lecuisinier, Sicard, Barguil...). L’entraîneur de Gaudu indique qu’il n’a pas encore travaillé en montagne cette année. J’imagine qu’ils ont peur de le cramer, mais pour ma part j’ai surtout peur qu’il ne puisse jamais rattraper le retard qu’il est en train de prendre sur la concurrence.
Deux autres hypothèses, la première est heureuse : son équipe lui fait garder du jus pour qu’il fasse un seconde partie de saison canon à partir de la Vuelta, via une montée en puissance à partir du Dauphiné.
La seconde est plus pessimiste : les filières de jeunes en France sont tellement structurées que les juniors et espoirs sont déjà expérimentés et matures, et qu’ils atteignent là leur acmé dans les confrontations internationales.
Évidemment, rien n’interdit que ces deux hypothèses soient justes
