Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour demander mais une interview avec des organisateurs de courses pour parler environnement (entre autres évidemment) ce serait possible ? Car j'imagine bien qu'avoir tout ce monde, ça doit leur faire des coûts en plus. Je pense que ce serait intéressant. Si cela a déjà été fait, désolé
Pendant ce temps là en 2022
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Je ne connais pas assez le monde de l'organisation des courses, mais au printemps j'ai vu passer une étape du tour des alpes, 150 coureurs environ je crois. Ben devant il y avait 46 motos . Est-ce vraiment nécessaire ? Pareil pour beaucoup de voitures. Ok, voitures électriques ou hybrides etc, mais pas sur qu'elles soient toutes indispensables. Les équipes ont leur part de responsabilité, mais beaucoup les organisateurs aussi. La caravane du tour par exemple ( même si cette année ils ont réutilisé des chars pour la version féminine, ça fait quand même pas mal de déchets)
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour demander mais une interview avec des organisateurs de courses pour parler environnement (entre autres évidemment) ce serait possible ? Car j'imagine bien qu'avoir tout ce monde, ça doit leur faire des coûts en plus. Je pense que ce serait intéressant. Si cela a déjà été fait, désolé
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour demander mais une interview avec des organisateurs de courses pour parler environnement (entre autres évidemment) ce serait possible ? Car j'imagine bien qu'avoir tout ce monde, ça doit leur faire des coûts en plus. Je pense que ce serait intéressant. Si cela a déjà été fait, désolé
Re: Pendant ce temps là en 2022
Pour sécuriser les routes, il faut bcp de monde, on ne s'en rend pas compte de l'extérieur, mais il faut bien comprendre que le sport cycliste n'évolue sur un circuit fermé ou dans un stade etc.
Je ne vois pas l'intérêt de l'organisateur de gaspiller de l'argent, alors si les motos sont là, c'est qu'elles sont nécessaires.
La seule solution pour les réduire, ce serait de faire uniquement des courses sur des circuits de 10/15 km, pas sûr que les fans y trouvent leur compte.
Je ne vois pas l'intérêt de l'organisateur de gaspiller de l'argent, alors si les motos sont là, c'est qu'elles sont nécessaires.
La seule solution pour les réduire, ce serait de faire uniquement des courses sur des circuits de 10/15 km, pas sûr que les fans y trouvent leur compte.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Oui pour les motos assurant la sécurité ou l'information en course, oui aussi pour les véhicules des équipes. Mais sur les grands événements y a t il autant besoin de motos de photographes par exemple ? Est-ce qu'il est nécessaire que plusieurs TV aient des consultants sur moto... Un example : Bradley Wiggins sur la moto Eurosport franchement on peut s'en passer.twisty a écrit : 19 nov. 2022, 11:40 Pour sécuriser les routes, il faut bcp de monde, on ne s'en rend pas compte de l'extérieur, mais il faut bien comprendre que le sport cycliste n'évolue sur un circuit fermé ou dans un stade etc.
Je ne vois pas l'intérêt de l'organisateur de gaspiller de l'argent, alors si les motos sont là, c'est qu'elles sont nécessaires.
La seule solution pour les réduire, ce serait de faire uniquement des courses sur des circuits de 10/15 km, pas sûr que les fans y trouvent leur compte.
Ce n'est pas uniquement une question écologique (le symbole est important) mais voir les cyclistes entourés de autant de moto franchement cela gâche la perception de la course, à cela on peut ajouter les capacités à fausser la course (moto qui ne va pas assez vite en descente versus celles quo offrent un abris à certains groupes).
Les 15000 (oui j'exagère un peu) véhicules des journalistes qui empruntent le parcours avant la course, hop dans un bus. Je trouve toujours incroyable le nombre de véhicule sur le parcours quelques heures avant la course.
Et puis les véhicules VIP, et sur certaines courses les hélicos VIP est-ce vraiment nécessaires ? OK, l'organisateur fait une partie de son retour financier comme ça, ou assure sa pub auprès des sponsors.
La caravane publicitaire sur le tour... bof.
Re: Pendant ce temps là en 2022
D'accord avec Xav. De trop nombreux véhicules sont inutiles. Ce sont des éléments de confort pour les sponsors et pour ceux qui sont dedans, mais avec la nouvelle donne climatique cela ne peut plus se justifier. Tout le monde doit faire plus sobre, point.
Après cela entraîne un risque de perte de revenus, retombant in fine sur les coureurs. Mais il faut savoir ce qu'on veut !
Après cela entraîne un risque de perte de revenus, retombant in fine sur les coureurs. Mais il faut savoir ce qu'on veut !
Re: Pendant ce temps là en 2022
Sur les courses amateurs ceci dit il y a moins de monde niveau moto.twisty a écrit : 19 nov. 2022, 11:40 Pour sécuriser les routes, il faut bcp de monde, on ne s'en rend pas compte de l'extérieur, mais il faut bien comprendre que le sport cycliste n'évolue sur un circuit fermé ou dans un stade etc.
Je ne vois pas l'intérêt de l'organisateur de gaspiller de l'argent, alors si les motos sont là, c'est qu'elles sont nécessaires.
La seule solution pour les réduire, ce serait de faire uniquement des courses sur des circuits de 10/15 km, pas sûr que les fans y trouvent leur compte.
Bon j'avoue comparer une 2-3-j et le tour de France niveau affluence c'est pas la même j'avoue, mais bon tu prends une manche de coupe de France t'as pas foule non plus au bord de la route.
Peut-être un meilleur équilibre entre sécurité et environnement à trouver...
Pourisseur. 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Je ne sais pas pourquoi vous semblez vous inquiéter. En toute logique, la charte pour l'action climatique de l'UCI devrait amplement suffire pour sauver la planète.
https://fr.uci.org/charte-pour-laction- ... JaDhopx0J0

https://fr.uci.org/charte-pour-laction- ... JaDhopx0J0
Re: Pendant ce temps là en 2022
Cyclingnews relaie une étude menée lors du dernier Tour du Luxembourg (avec le soutien de l'organisation) sur le niveau et les sources d'émissions de CO2 liés à l'épreuve.
Sa synthèse : https://www.prnewswire.com/news-release ... 77680.html
85% des émissions sont liées aux différentes formes de transport (des personnes, du matériel, des marchandises ...), avant, pendant et après l'épreuve.
53% sont liées aux équipes, dont 32% pour leur déplacement (un quart des émissions de leur déplacement concernant leurs camions). Le Luxembourg n'étant pas vraiment la contrée la plus lointaine pour les déplacements.
Sur la course en elle-même où, contrairement au Tour de France, il n'y a peut-être pas une caravane publicitaire de 25 km de long, 20% des émissions sont liées aux voitures de l'organisation et 17% aux hélicoptères pour la couverture TV. L'étude mentionne que ça ne serait peut-être pas complètement crétin de remplacer les hélicos par des drones, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde sur twitter : https://twitter.com/HelicopteroLV
Sa synthèse : https://www.prnewswire.com/news-release ... 77680.html
85% des émissions sont liées aux différentes formes de transport (des personnes, du matériel, des marchandises ...), avant, pendant et après l'épreuve.
53% sont liées aux équipes, dont 32% pour leur déplacement (un quart des émissions de leur déplacement concernant leurs camions). Le Luxembourg n'étant pas vraiment la contrée la plus lointaine pour les déplacements.
Sur la course en elle-même où, contrairement au Tour de France, il n'y a peut-être pas une caravane publicitaire de 25 km de long, 20% des émissions sont liées aux voitures de l'organisation et 17% aux hélicoptères pour la couverture TV. L'étude mentionne que ça ne serait peut-être pas complètement crétin de remplacer les hélicos par des drones, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde sur twitter : https://twitter.com/HelicopteroLV
Re: Pendant ce temps là en 2022
Pour ceux qui l'auraient raté, Cycling out of context a publié il y a quelques jours son traditionnel best of de l'année.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Intéressant !wallers a écrit : 19 nov. 2022, 23:31 Cyclingnews relaie une étude menée lors du dernier Tour du Luxembourg (avec le soutien de l'organisation) sur le niveau et les sources d'émissions de CO2 liés à l'épreuve.
Sa synthèse : https://www.prnewswire.com/news-release ... 77680.html
85% des émissions sont liées aux différentes formes de transport (des personnes, du matériel, des marchandises ...), avant, pendant et après l'épreuve.
53% sont liées aux équipes, dont 32% pour leur déplacement (un quart des émissions de leur déplacement concernant leurs camions). Le Luxembourg n'étant pas vraiment la contrée la plus lointaine pour les déplacements.
Sur la course en elle-même où, contrairement au Tour de France, il n'y a peut-être pas une caravane publicitaire de 25 km de long, 20% des émissions sont liées aux voitures de l'organisation et 17% aux hélicoptères pour la couverture TV. L'étude mentionne que ça ne serait peut-être pas complètement crétin de remplacer les hélicos par des drones, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde sur twitter : https://twitter.com/HelicopteroLV
Ca renforce l'idée que plus que lutter contre la prolifération des véhicules suiveurs (même si c'est une nécessité également, avec en plus l'aspect sécurité), il faudrait revoir la rationalisation des déplacements et du calendrier, avec de pair un verdissement des transports. Autant le 2° point, l'UCI peut rien faire, autant le 1°, la réflexion pourrait être engagée !
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Re: Pendant ce temps là en 2022
difficile pour moi de faire bcp mieux qu'actuellement ?Puncheur71 a écrit : 21 nov. 2022, 16:19Intéressant !wallers a écrit : 19 nov. 2022, 23:31 Cyclingnews relaie une étude menée lors du dernier Tour du Luxembourg (avec le soutien de l'organisation) sur le niveau et les sources d'émissions de CO2 liés à l'épreuve.
Sa synthèse : https://www.prnewswire.com/news-release ... 77680.html
85% des émissions sont liées aux différentes formes de transport (des personnes, du matériel, des marchandises ...), avant, pendant et après l'épreuve.
53% sont liées aux équipes, dont 32% pour leur déplacement (un quart des émissions de leur déplacement concernant leurs camions). Le Luxembourg n'étant pas vraiment la contrée la plus lointaine pour les déplacements.
Sur la course en elle-même où, contrairement au Tour de France, il n'y a peut-être pas une caravane publicitaire de 25 km de long, 20% des émissions sont liées aux voitures de l'organisation et 17% aux hélicoptères pour la couverture TV. L'étude mentionne que ça ne serait peut-être pas complètement crétin de remplacer les hélicos par des drones, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde sur twitter : https://twitter.com/HelicopteroLV
Ca renforce l'idée que plus que lutter contre la prolifération des véhicules suiveurs (même si c'est une nécessité également, avec en plus l'aspect sécurité), il faudrait revoir la rationalisation des déplacements et du calendrier, avec de pair un verdissement des transports. Autant le 2° point, l'UCI peut rien faire, autant le 1°, la réflexion pourrait être engagée !
90% des courses sont en Europe de l'ouest, les équipes n'ont pas de gros déplacements à faire à part en début de saison en Australie, en Argentine et dans le golf, en Amérique du Nord en septembre et quelques équipes vont au Japon en fin de saison, c'est quand même très limité.
Pour faire moins, il faudrait imposer que toutes les courses uci se déroulent en Europe, ce qui est trop radical selon moi.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Ah oui non mais je pensais pas à interdire tous les déplacements hors-Europe ! Mais plutôt à les rationnaliser: faire des séquences italiennes/espagnoles/françaises/etc avec des séries de courses et des coureurs qui partiraient les disputer, sans sillonner l'Europe toute l'année. D'ailleurs pour ça le bilan carbone des stages à Teide ça doit pas être joli jolitwisty a écrit : 21 nov. 2022, 16:33difficile pour moi de faire bcp mieux qu'actuellement ?Puncheur71 a écrit : 21 nov. 2022, 16:19
Intéressant !
Ca renforce l'idée que plus que lutter contre la prolifération des véhicules suiveurs (même si c'est une nécessité également, avec en plus l'aspect sécurité), il faudrait revoir la rationalisation des déplacements et du calendrier, avec de pair un verdissement des transports. Autant le 2° point, l'UCI peut rien faire, autant le 1°, la réflexion pourrait être engagée !
90% des courses sont en Europe de l'ouest, les équipes n'ont pas de gros déplacements à faire à part en début de saison en Australie, en Argentine et dans le golf, en Amérique du Nord en septembre et quelques équipes vont au Japon en fin de saison, c'est quand même très limité.
Pour faire moins, il faudrait imposer que toutes les courses uci se déroulent en Europe, ce qui est trop radical selon moi.

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Re: Pendant ce temps là en 2022
C'est marrant, parce qu'à la lecture des chiffres donnés par wallers, je me dis qu'il y au contraire de gros progrès possibles (qui ne se feront pas sans adaptation certes) :twisty a écrit : 21 nov. 2022, 16:33difficile pour moi de faire bcp mieux qu'actuellement ?Puncheur71 a écrit : 21 nov. 2022, 16:19
Intéressant !
Ca renforce l'idée que plus que lutter contre la prolifération des véhicules suiveurs (même si c'est une nécessité également, avec en plus l'aspect sécurité), il faudrait revoir la rationalisation des déplacements et du calendrier, avec de pair un verdissement des transports. Autant le 2° point, l'UCI peut rien faire, autant le 1°, la réflexion pourrait être engagée !
90% des courses sont en Europe de l'ouest, les équipes n'ont pas de gros déplacements à faire à part en début de saison en Australie, en Argentine et dans le golf, en Amérique du Nord en septembre et quelques équipes vont au Japon en fin de saison, c'est quand même très limité.
Pour faire moins, il faudrait imposer que toutes les courses uci se déroulent en Europe, ce qui est trop radical selon moi.
Sur les déplacements générés autour des courses :
- Moins d'invités, moins de suiveurs, moins de presse, moins de transferts (voire plus de transferts du tout).
- Revoir tout le calendrier pour maximiser l'enchaînement de courses dans une même région à l'échelle de la saison
- Obliger équipes et coureurs à se focaliser sur toutes les courses d'une même région sur une période donnée via la mise en place d'un "pass" par exemple (finis les déplacements à l'autre bout de l'Europe d'une course sur l'autre, notamment pour les grands noms).
Sur les émissions des équipes pour le matos :
- Voitures suiveuse banalisées et gérées par l'orga pour limiter le balais des DS derrière le peloton et le nombre de voitures
- Ca fera d'une pierre deux coups, puisqu'aussi moins de personnel de l'équipe à se déplacer sur chaque course
EVIDEMMENT, tout ça ne se fera pas sans heurt, on entendra toute sorte d'argument pour justifier le statu quo.
Sauf qu'à part jouer l'autruche, on sait tous qu'on ne continuera pas longtemps comme ça, donc autant commencer de suite et pas à pas plutôt que de devoir réduire la voilure sans préparation du jour au lendemin.

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Re: Pendant ce temps là en 2022
C'est au niveau inférieur qu'on peut largement gratter du Co2 avec des continentales qui font la chasse aux invits aux 4 coins de l'Europe, Asie et Afrique. Calendrier souvent anarchique. Généralement, plus la team est obscure, plus elle va carboner, true facts, en enchainant les VSSR du Visegrad 4 Kerekparverseny au Princess Maha Chakri Sirindhorns Cup Tour of Thailand en passant par le South Aegean Tour en Grèce.
Une solution à ça : restreindre les invits aux équipes dont le siège de la logistique/pole coureurs est à une certaine distance du lieu de départ. Les organisateurs auront des pelotons plus restreints mais certaines équipes ne se déplacent que pour garnir les start-lists.
Un exemple tout bête, sur le dernier Tour d'Estonie (un mini-prologue + 2 étapes à la con), on avait une équipe australienne (basée en Italie à la limite BikeExchange donnait du cachet à l'épreuve) mais une équipe du Koweït, une équipe ouzbèque, une équipe britannique, une équipe espagnole... Ca pourrait être dispensable surtout que certaines équipes sont juste venues pour trois jours de course sans enchainer avec le Tour de Malopolska. L'UCI devrait avoir un droit de regard sur certains calendriers, mais faudrait-il que les invits soient décernées assez rapidement.
Et je ne parle pas non plus du sport amateur où ça parcourt en bagnole la France de long en large (et même l'Europe) presque tous les week-ends pour certains à la recherche d'un trail aventure ou d'un Ironman 70.3.
Une solution à ça : restreindre les invits aux équipes dont le siège de la logistique/pole coureurs est à une certaine distance du lieu de départ. Les organisateurs auront des pelotons plus restreints mais certaines équipes ne se déplacent que pour garnir les start-lists.
Un exemple tout bête, sur le dernier Tour d'Estonie (un mini-prologue + 2 étapes à la con), on avait une équipe australienne (basée en Italie à la limite BikeExchange donnait du cachet à l'épreuve) mais une équipe du Koweït, une équipe ouzbèque, une équipe britannique, une équipe espagnole... Ca pourrait être dispensable surtout que certaines équipes sont juste venues pour trois jours de course sans enchainer avec le Tour de Malopolska. L'UCI devrait avoir un droit de regard sur certains calendriers, mais faudrait-il que les invits soient décernées assez rapidement.
Et je ne parle pas non plus du sport amateur où ça parcourt en bagnole la France de long en large (et même l'Europe) presque tous les week-ends pour certains à la recherche d'un trail aventure ou d'un Ironman 70.3.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Gros +1On3 a écrit : 21 nov. 2022, 17:41C'est marrant, parce qu'à la lecture des chiffres donnés par wallers, je me dis qu'il y au contraire de gros progrès possibles (qui ne se feront pas sans adaptation certes) :twisty a écrit : 21 nov. 2022, 16:33
difficile pour moi de faire bcp mieux qu'actuellement ?
90% des courses sont en Europe de l'ouest, les équipes n'ont pas de gros déplacements à faire à part en début de saison en Australie, en Argentine et dans le golf, en Amérique du Nord en septembre et quelques équipes vont au Japon en fin de saison, c'est quand même très limité.
Pour faire moins, il faudrait imposer que toutes les courses uci se déroulent en Europe, ce qui est trop radical selon moi.
Sur les déplacements générés autour des courses :
- Moins d'invités, moins de suiveurs, moins de presse, moins de transferts (voire plus de transferts du tout).
- Revoir tout le calendrier pour maximiser l'enchaînement de courses dans une même région à l'échelle de la saison
- Obliger équipes et coureurs à se focaliser sur toutes les courses d'une même région sur une période donnée via la mise en place d'un "pass" par exemple (finis les déplacements à l'autre bout de l'Europe d'une course sur l'autre, notamment pour les grands noms).
Sur les émissions des équipes pour le matos :
- Voitures suiveuse banalisées et gérées par l'orga pour limiter le balais des DS derrière le peloton et le nombre de voitures
- Ca fera d'une pierre deux coups, puisqu'aussi moins de personnel de l'équipe à se déplacer sur chaque course
EVIDEMMENT, tout ça ne se fera pas sans heurt, on entendra toute sorte d'argument pour justifier le statu quo.
Sauf qu'à part jouer l'autruche, on sait tous qu'on ne continuera pas longtemps comme ça, donc autant commencer de suite et pas à pas plutôt que de devoir réduire la voilure sans préparation du jour au lendemin.![]()

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Re: Pendant ce temps là en 2022
Vu sur Cyclism'actu, chez qui on arrive à distinguer 2-3 articles entre les pubs: le CCP veut restreindre l'accès aux grands tours selon les résultats sportifs, en se basant sur le classement UCI.
Concrètement, seule 1 équipe dans les 50 premiers pourra être invitée en 2023, 40 en 2024 et 30 en 2023. Concrètement, ça veut dire adios Burgos et Euskaltel qui sont au-delà du top 60 cette année
Concrètement, seule 1 équipe dans les 50 premiers pourra être invitée en 2023, 40 en 2024 et 30 en 2023. Concrètement, ça veut dire adios Burgos et Euskaltel qui sont au-delà du top 60 cette année

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Re: Pendant ce temps là en 2022
Pour tous ceux qui voudraient écouter l'émission avec Nicolas Fritsch aka #JeSuisCycliste et qui ne vont pas sur la partie podcast, je vous mets le lien.
https://www.twitch.tv/videos/1660647342
https://www.twitch.tv/videos/1660647342
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Et c'était bien sympa d'avoir du temps pour s'exprimer plus longuement sur des sujets abordés trop brièvement ici ou sur les RS ! Bon, on est de sacrées pipelettes faut bien le reconnaitre...
Re: Pendant ce temps là en 2022
Merci pour le lien 
Les parties qui m'ont le plus accrochées c'est le retour sur la carrière de coureur et la réponse sur sport et politique. Par contre je ne situe pas la référence à Geraint, mais globalement sur la mentalité anglo-saxonne je trouve l'ouverture intéressante. A la réflexion c'est vrai qu'il y a eu des protestations de coureuses américaines avec l'histoire de la décision de la cours suprême sur l'avortement. La pique sur le racisme ordinaire dans le milieu du vélo en France très lucide et honnête je trouve aussi.
Bon, sur le doutisme je me suis mis dans les rondins et j'ai serré les dents le temps que ça passe, ça a piqué mais ça a tenu bon
mais j'ai compris le message et j'ai compris que Nicolas comprenait aussi certains trucs, merci d'avoir abordé calmement le sujet aussi 

Les parties qui m'ont le plus accrochées c'est le retour sur la carrière de coureur et la réponse sur sport et politique. Par contre je ne situe pas la référence à Geraint, mais globalement sur la mentalité anglo-saxonne je trouve l'ouverture intéressante. A la réflexion c'est vrai qu'il y a eu des protestations de coureuses américaines avec l'histoire de la décision de la cours suprême sur l'avortement. La pique sur le racisme ordinaire dans le milieu du vélo en France très lucide et honnête je trouve aussi.
Bon, sur le doutisme je me suis mis dans les rondins et j'ai serré les dents le temps que ça passe, ça a piqué mais ça a tenu bon


Pourisseur. 

Re: Pendant ce temps là en 2022
Entretien appronfondi avec Bram Welten, je mets ici parce que ça peut intéresser du monde: https://www.wielerflits.nl/nieuws/bram- ... jn-kracht/
- des trucs qui étaient gérés par l'équipe chez BMC (devo), je devais m'en occuper moi même chez fortuneo/arkea. Tester les velos, faire des test medicaux, les dimensions/réglages du velo. On te disait quoi emmener au camp d'entrainement et quoi faire, mais à toi de te débrouiller. Ca m'a remis les pieds sur terre
- C'était bien d'aller chez Fortuneo et faire la coupe de france, plutôt que d'être lancé en WT directement. Mais je ne parlais pas fr et c'était la première année avec des étrangers dans l'équipe. Mes cours de langue ont été compliqués aussi, mais les gens de l'équipe ont été patients et ont fait de leur mieux pour que je sois intégré
- Chez Groupama ce qui est bien c'est que chacun connait son rôle, sa tâche. Si tu le fais bien, l'équipe est satisfaite, ya pas de débat. Et on ne s'occupe pas des points uci, alors que chez arkea c'était la priorité sur chaque course. Par exemple si on roulait pour Bouhanni, on devait quand même essayer de faire une placette, sinon on nous le reprochait
- je suis un sprinteur costaud, mais il me manque la vitesse de pointe pour les vrais sprints massifs. S'il y a une sélection, une course difficile, il y a des bonnes chances que je sois encore présent. J'ai travaillé la vitesse depuis plusieurs années, même quand j'arrive frais, ça ne suffit pas. Je me suis fait à l'idée d'être utile autrement. Je pense que je peux être un bon lanceur. C'est ce que l'équipe attend de moi aussi.
- être associé à sinkeldam et guarnieri a été très enrichissant. Ils ont bcp d'expérience, ils sont calmes et choisissent toujours le bon côté pour lancer Arnaud. Ma régularité et ma vitesse font de moi un lanceur idéal, le sprinteur peut me passer avec son kick.
- maintenant j'ai un bien lien avec arnaud. Je suis en confiance. En 2023 je serai avec lui sur 90% des courses, avec Miles Scotson nous formerons le train.
- j'ai vu le parcours du giro, ça ne semble pas très adapté aux sprinteurs, alors on espère faire le Tour. En décembre l'équipe va décider.
- des trucs qui étaient gérés par l'équipe chez BMC (devo), je devais m'en occuper moi même chez fortuneo/arkea. Tester les velos, faire des test medicaux, les dimensions/réglages du velo. On te disait quoi emmener au camp d'entrainement et quoi faire, mais à toi de te débrouiller. Ca m'a remis les pieds sur terre
- C'était bien d'aller chez Fortuneo et faire la coupe de france, plutôt que d'être lancé en WT directement. Mais je ne parlais pas fr et c'était la première année avec des étrangers dans l'équipe. Mes cours de langue ont été compliqués aussi, mais les gens de l'équipe ont été patients et ont fait de leur mieux pour que je sois intégré
- Chez Groupama ce qui est bien c'est que chacun connait son rôle, sa tâche. Si tu le fais bien, l'équipe est satisfaite, ya pas de débat. Et on ne s'occupe pas des points uci, alors que chez arkea c'était la priorité sur chaque course. Par exemple si on roulait pour Bouhanni, on devait quand même essayer de faire une placette, sinon on nous le reprochait
- je suis un sprinteur costaud, mais il me manque la vitesse de pointe pour les vrais sprints massifs. S'il y a une sélection, une course difficile, il y a des bonnes chances que je sois encore présent. J'ai travaillé la vitesse depuis plusieurs années, même quand j'arrive frais, ça ne suffit pas. Je me suis fait à l'idée d'être utile autrement. Je pense que je peux être un bon lanceur. C'est ce que l'équipe attend de moi aussi.
- être associé à sinkeldam et guarnieri a été très enrichissant. Ils ont bcp d'expérience, ils sont calmes et choisissent toujours le bon côté pour lancer Arnaud. Ma régularité et ma vitesse font de moi un lanceur idéal, le sprinteur peut me passer avec son kick.
- maintenant j'ai un bien lien avec arnaud. Je suis en confiance. En 2023 je serai avec lui sur 90% des courses, avec Miles Scotson nous formerons le train.
- j'ai vu le parcours du giro, ça ne semble pas très adapté aux sprinteurs, alors on espère faire le Tour. En décembre l'équipe va décider.
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Re: Pendant ce temps là en 2022
Je crois que Bram se met le doigt dans l'oeil.
Si t'as Gaudu qui vise le podum du TdF, et vu la façon dont ce dernier utilise toute l'équipe pour arriver à ses fins, il n'y a même pas de discussions à avoir, le Démare gang va aller sur le Giro.
Les études posturales à faire chez Culture Vélo, 20 ans de retard chez Arkéa !
L'autonomie n'a pas que du bon surtout dans ce milieu.
Car si les coureurs sont si peu encadrés médicalement, on comprend mieux pourquoi certains cherchaient à avoir leur propre petite équipe médicale autour d'eux ou encore à aller voir des gourous en chemise à carreaux.
Si t'as Gaudu qui vise le podum du TdF, et vu la façon dont ce dernier utilise toute l'équipe pour arriver à ses fins, il n'y a même pas de discussions à avoir, le Démare gang va aller sur le Giro.
Les études posturales à faire chez Culture Vélo, 20 ans de retard chez Arkéa !

L'autonomie n'a pas que du bon surtout dans ce milieu.
Car si les coureurs sont si peu encadrés médicalement, on comprend mieux pourquoi certains cherchaient à avoir leur propre petite équipe médicale autour d'eux ou encore à aller voir des gourous en chemise à carreaux.
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