Forum cyclisme de Velo-Club du Net

On entend la voix de hyènes de Gérard holtz.

Short, T-shirt à l'aise avec le journal sur les genoux, il est bien le Chapatte !

Perini 138e de l'étape.
L'an prochain il fera 8e du Giro.

CPTmatros a écrit : 13 mai 2020, 16:57 Perini 138e de l'étape.
L'an prochain il fera 8e du Giro.

Aaah la belle époque !

C'était une belle étape, quand on voit ça, on devient un peu nostalgique d'une époque que j'ai pas vraiment connue, trop petiot !

Je l'avais vue en direct en vacances avec mes grands-parents!
Beau souvenir; j'avais 9 ans.
Enfin, pas si beau, car j'avais été très déçu pour Lemond

Le reste de ce Tour 91 fut bien plus quelconque.
Notamment les Alpes :

Une montée séche de l'Alpe qui s'est faite au train, élimination par l'arrière, Bugno en rouleau-compresseur avec Indurain dans la roue;
et une étape de Morzine sous le déluge où on a vu la ligne d'arrivée tout l'après-midi; les favoris n'avaient reine branlé, ça tombait bien. Claveyrolat et Bourguignon en baroudeurs vont au bout.

El_Pistolero_07 a écrit : 13 mai 2020, 16:59

C'était une belle étape, quand on voit ça, on devient un peu nostalgique d'une époque que j'ai pas vraiment connue, trop petiot !

Même pour l'époque, elle a été exceptionnelle.
Le reste de ce Tour fut plus moyen, mais sympa quand même.

Fignon a fait une sacrée remontée dans la deuxième partie de l' étape.

Lemond l' a mis dans les cordes au pied du Tourmalet mais c' est Fignon qui gagne ce match par KO en reléguant l' américain à 4 minute 30.

Une grande partie de ce Tour s' est joué sur cette étape puisque les 3 premiers de l' étape seront sur le podium à Paris.

Le reste du TOP 5 finira également dans les 6 premiers.

C' était l' étape décisif avec ses 232 km.

gradouble a écrit : 13 mai 2020, 17:02 Je l'avais vue en direct en vacances avec mes grands-parents!
Beau souvenir; j'avais 9 ans.
Enfin, pas si beau, car j'avais été très déçu pour Lemond

Le reste de ce Tour 91 fut bien plus quelconque.
Notamment les Alpes :

Une montée séche de l'Alpe qui s'est faite au train, élimination par l'arrière, Bugno en rouleau-compresseur avec Indurain dans la roue;
et une étape de Morzine sous le déluge où on a vu la ligne d'arrivée tout l'après-midi; les favoris n'avaient reine branlé, ça tombait bien. Claveyrolat et Bourguignon en baroudeurs vont au bout.

Et le gros problème c'est qu'il n'y avait que 3 étapes de montagne, un peu comme sur un Tour de Suisse.

Résultat : il fallait être au top à Val Louron.

C' est vrai qu' à l' époque on avait deux "petites" étapes de montagne et deux grosses plus 2 chrono.

Maintenant on tourne autour de 6 étapes de montagne, un chrono et 3 étapes de moyenne montagne plus 3 étapes accidentés orienté puncher rapide.

Les difficultés sont plus réparti.

Il se passait toujours quelque chose sur les 4 étapes de montagne.

levrai-dufaux a écrit : 13 mai 2020, 16:54
biquet a écrit : 13 mai 2020, 16:49 C'était l'étape-clé, celle de la révolution. Adios Greg, Laurent, Pedro, Lucho @ co, place à Miguel, Gianni et Claudio. Pourtant, les différences d'âge n'étaient pas si énormes que ça. J'étais un jeune supporter de Bugno, à l'époque (je ne croyais plus en Perico, mon idole d'enfance), et je me souviens de l'avoir maudit pour ne avoir pris la roue de Chiappucci lorsque celui-ci était parti dans les faux-plats d'Aspin.
Rarement une étape aura eu une telle portée symbolique rétrospectivement.
C'est le passage dans l'ère contemporaine du cyclisme.

Comme je suis allé tourner les pattes, je regarderais en replay. C'est une étape que je n'ai jamais vu mais dont la portée est assez symbolique: déclin de Lemond et Fignon balayé par Indurain et Chiapucci. Passage du dopage à la tonton au dopage plus scientifique.

On était nombreux à regarder l' étape cet après midi, elle a vraiment attiré pas mal de monde derrière l' écran et on s' est régalé à commenter la course ensemble.

Je n'en doute absolument pas. Une fois que j'aurais finit de regarder, je ferais par de mon opinion sur l'étape.

La montée du Tourmalet avec le coup de force de lemond et le pied d' Aspin ont été des moments forts.

On a vu la résurrection de laurent fignon, les craquages de Delgado puis Leblanc et enfin Lemond.

Fignon aura fait un très beau baroud, un retour venu d' ailleurs pour achever Lemond qui l' avait mis en difficulté au pied du Tourmalet.

Déjà de la baston dans l'Aubisque avec Bugno et Chiappucci. Et Lemond me semble pour le moment facile.

Je ne crois pas qu'il existe une étape plus symbolique que celle-là. Non seulement c'est un changement de génération, mais c'est symboliquement l'avènement du cyclisme moderne et du dopage lourd à l'EPO que Sabino Padilla , le médecin d'Indurain, Conconi et Michele Ferrari sont les premiers à maîtriser.

Lemond et Fignon était en super forme cette année , en finissant à 4 et 7 minutes ils ont du se poser des questions.

Ils comprendront quelques années plus tard comment Chiappucci Indurain et Bugno ont pu passer 3 cap en seulement 1 ou2 ans.

C' était peut etre l' année ou Mottet aura le plus de regret quand il aura compris qu' il était premier dans la catégorie "sans EPO".

mc-enroe31 a écrit : 13 mai 2020, 14:38 Pour ceux qui connaissent le sujet.

Qui dans les hommes de tête (Fignon compris) étaient à l'EPO? Qui étaient aux amphétamines? Et qui étaient à la Vittel?

Je n'y connais rien mais d'après ce que j'ai entendu:
Chiappucci, Indurain, Bugno: EPO
Leblanc, Fignon: amphétamines probables
Mottet: Vittel
Lemond, Rué,Conti, Hampsten: ??

J'ai cherché dans le bouquin de Fignon, il est pas tendre vis à vis de Leblanc. En gros, déjà il faut savoir que chez Casto, Fignon était seul, Guimard n'avait plus confiance en lui et les autres coureurs suivaient son avis. Voilà ses mots :
"Je n'ai aucune estime pour ce garçon. "La Pleureuse" comme on le surnommait ne merite même pas autant de mots dans un livre !"

Il tirait à balles réelles le Laurent !

Oui, d'ailleurs LeMond était très confiant en abordant le tour 1991, il se sentait aussi bien sinon mieux qu'en 1990. Fignon finalement fera mieux que lui. Les 4 grands de la fin des années 80 terminent 4è (Mottet), 6è (Fignon), 7è (LeMond) et 9è (Delgado).

Mais le vendredi 19 juillet 1991 sonne le glas des hommes forts de la fin des années 80 et en particulier du grand favoris, Greg LeMond. Le roi est mort, vive le roi!

Fignon c' était quelqu' un qui avait un gros mental, il estimait que la "fragilité" psychologique était de la sensiblerie, il ne comprenait pas ce genre de personnalité et detestait entendre un mec se plaindre.

Il était dur au mal Fignon, on a donc deux caractère totalement opposé.

Il devait pas comprendre comment Guimard pouvait choisir comme leader un mec pareil, ça devait engendrer un sentiment d' injustice et une rancune contre Guimard et Leblanc.

El_Pistolero_07 a écrit : 13 mai 2020, 16:54 Ah ITW de Luc Le Mytho ça n'aura pas duré... Compréhensible pour le coup.

C'est pas la première fois que je te reprends sur ce que tu dis sur les coureurs, autant ça se justifiait sur le message initial, autant là non, stop, quelle image de la modération tu montres...

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