Re: Axes de réflexion pour améliorer la première semaine du Tour
Publié : 19 juil. 2018, 10:51
Je crois que l'on arrive totalement au bout du chemin sur les histoires de parcours, il faut augmenter l'hétérogénéïté du peloton sur une course par étape notamment. Les coureurs sont très bien entrainés et arrivent avec une forme "on point" au départ d'un GT, ce qu'il faut c'est trouver le moyen de faire varier ces états de forme beaucoup plus au fur et à mesure de la course pour augmenter la probabilité de l'imprévu, de la déviation par rapport à ce que les coureurs et les staffs ont calculé.
Pour ce faire il y a plusieurs leviers :
- le levier de l'usure des coureurs, cela passe par le recours aussi à la filière endurance (il faut des étapes longues aussi), par des effectifs assez réduits qui vont cramer les coureurs en les forçant à bosser (Il suffira de voir l'état progressif de l'équipe AG2R pour comprendre qu'à 6 tu t'uses bien plus vite).
- le levier de la récupération/santé des coureurs : c'est polémique, mais c'est là aussi où une politique médicale/antidopage qui veut permettre aux coureurs de se soigner en course, pour louable qu'elle soit, se fourvoie : les coureurs ne doivent pas pouvoir se soigner en course. La pleine santé doit être un des facteurs de la course, si t'es malade soit tes perfs baissent soit tu finis par devoir abandonner. T'as du mal à respirer ? pas de chance. T'as attrapé une grastro ? pas de chance, etc.... En gros un GT est une épreuve de santé, celle ci doit être presque plus importante que la capacité à faire du watt. plus on fait sa place à cette variable en limitant drastiquement les traitements, plus on augmente les chances de défaillance.
- le levier "isolons les coureurs en leur retirant les béquilles qui les protègent" avec toujours la même idée d'augmenter la variabilité des niveaux et des performances via une probabilité plus grande d'erreurs, de défaillances : plus d'oreillettes pour que les coureurs soient amenés à prendre des décisions, parfois mauvaises, sur la base des infos qu'ils ont devant eux ; plus de SRM et équivalents pour que les coureurs soient obligés de se débrouiller au ressenti.
-le levier lutte contre la concentration des talents avec un salary cap ou autre pour empêcher des équipes à la Sky qui peuvent mettre un rythme de malade avec leur coureur n°5 ou 6 suffisant pour empêcher un leader d'attaquer sous peine de se mettre dans le rouge.
Aucune solution n'est miracle en soi, mais il y a un faisceau de choses à faire.
Pour ce faire il y a plusieurs leviers :
- le levier de l'usure des coureurs, cela passe par le recours aussi à la filière endurance (il faut des étapes longues aussi), par des effectifs assez réduits qui vont cramer les coureurs en les forçant à bosser (Il suffira de voir l'état progressif de l'équipe AG2R pour comprendre qu'à 6 tu t'uses bien plus vite).
- le levier de la récupération/santé des coureurs : c'est polémique, mais c'est là aussi où une politique médicale/antidopage qui veut permettre aux coureurs de se soigner en course, pour louable qu'elle soit, se fourvoie : les coureurs ne doivent pas pouvoir se soigner en course. La pleine santé doit être un des facteurs de la course, si t'es malade soit tes perfs baissent soit tu finis par devoir abandonner. T'as du mal à respirer ? pas de chance. T'as attrapé une grastro ? pas de chance, etc.... En gros un GT est une épreuve de santé, celle ci doit être presque plus importante que la capacité à faire du watt. plus on fait sa place à cette variable en limitant drastiquement les traitements, plus on augmente les chances de défaillance.
- le levier "isolons les coureurs en leur retirant les béquilles qui les protègent" avec toujours la même idée d'augmenter la variabilité des niveaux et des performances via une probabilité plus grande d'erreurs, de défaillances : plus d'oreillettes pour que les coureurs soient amenés à prendre des décisions, parfois mauvaises, sur la base des infos qu'ils ont devant eux ; plus de SRM et équivalents pour que les coureurs soient obligés de se débrouiller au ressenti.
-le levier lutte contre la concentration des talents avec un salary cap ou autre pour empêcher des équipes à la Sky qui peuvent mettre un rythme de malade avec leur coureur n°5 ou 6 suffisant pour empêcher un leader d'attaquer sous peine de se mettre dans le rouge.
Aucune solution n'est miracle en soi, mais il y a un faisceau de choses à faire.