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Dayer, le cousin Henao, l’équipe Manzana, il y en a pas mal qui n’ont pas de résultats.

Oui, bien sûr, je forçais l trait à dessein.
Mais le ratio bons coureurs/Total est quand même exceptionnel.

Les mauvais c'est ceux qui se font chopper pour dopage sur les courses à domicile.
Les bons... ben c'est les bons quoi. Ils passent pro.

Il y a eu quelques déceptions tout de même (Betancur, Duarte, Arredondo).

Mais dans l'ensemble ça ne va pas trop mal.

Climbator a écrit : 16 mai 2018, 23:12 Pour ceux qui disaient que c’étaient suspicieux tout ces grands coureurs colombiens, enfin compte, il n y a qu'un Fuoriclasse c'est Bernal, tres fort et regulier partout, puis, on a Quintana qui peut se montrer extraordinaire en montagne mais pas assez régulier. Par contre, derrière, rien de fou, Chaves, Uran et consort ne sont pas des grimpeurs d’exceptions et Lopez c'est une fois oui, quarante fois non.

Faut arrêter avec vos histoires de furioclasses les mecs.

Tous les 3 mois vous revoyez complètement la liste ...

Pour l'instant, le mec qui a le plus assuré, qu'on l'aime (la minorité) ou qu'on l'aime pas (la majorité), c'est le vieux Quintana.

On le traite régulièrement d'épicier, de charisme zéro, etc, mais en attendant, même si il fait pas rêver comme un Fuente ou un Bahamontès, c'est le grimpeur actuel qui a sans doute réalisé le plus de beaux numéros. Et tous les ans, depuis 2012. Même l'an dernier, son solo au Tour de Valence (dès le pied de la montée), sa victoire détaché au Terminillo, son coup de force au Blockhaus, c'était pas mal. Je vois pas mieux depuis le début de l'année, et même si MAL a marqué les esprits sur la Sierra Nevada, faut reconnaître qu'il n'était pas particulièrement marqué par les mecs du général, contrairement à Quintana.

J'attends le Zoncolan pour voir si on aura mieux que le Quintana du Blockhaus 2017.

Sur ce Giro, je pense que le meilleur colombien ça sera Piñotibo

On3 a écrit : 17 mai 2018, 09:46

Climbator a écrit : 16 mai 2018, 23:12 Pour ceux qui disaient que c’étaient suspicieux tout ces grands coureurs colombiens, enfin compte, il n y a qu'un Fuoriclasse c'est Bernal, tres fort et regulier partout, puis, on a Quintana qui peut se montrer extraordinaire en montagne mais pas assez régulier. Par contre, derrière, rien de fou, Chaves, Uran et consort ne sont pas des grimpeurs d’exceptions et Lopez c'est une fois oui, quarante fois non.

Faut arrêter avec vos histoires de furioclasses les mecs.

Tous les 3 mois vous revoyez complètement la liste ...

Au-delà du dopage, un truc tout bête qui semble affecter le devenir des pépites colombiennes : c'est le mal du pays, la saudade qui ferait qu'il déprimerait en arrivant en Europe. J'ai l'impression que c'est ce qui est arrivé à Betancur mais aussi à un nord américain comme Adrien Costa ou peut-être Lachlan Morton

Ca me fait penser aux îliens au rugby : les mecs sont des génies mais une fois arrivés en Europe, c'est la déprime. Alors ce sont des anciens joueurs de leur île qui les couvent pour qu'ils s'acclimatent à l'Europe. Je ne sais pas si c'est pareil pour les cyclistes sud-américains, mais on peut imaginer que si Androni sort autant de bons sud-américain (comme Bernal), c'est parce qu'ils ont compris comment les former/manager, avec peut-être des colombiens dans le staff ?

A voir pour Bernal si le climat sky lui réussira dans la durée. Mais ça a marché pour Uran et les Henao donc je pense qu'il est entre de bonnes mains pour continuer sa progression sans burn out

AlbatorConterdo a écrit : 17 mai 2018, 07:54 Juste comme ça en passant...ça existe un "mauvais" coureur Colombien chez les pros ?
Le moins bon, ça doit être Pantano...la honte.

Curieusement, il est tout de suite moins ridicule de retour en Colombie.

C'est qui ?

CrocoboyMr0 a écrit : 19 mai 2018, 09:13 C'est qui ?

Rodrigo Contreras

Finalement il devrait faire le Dauphiné. Avant, je suppose, de partir dans un cycle de récupération-préparation pour la Vuelta.

Face à des mecs en préparation pour le Tour qui débute un mois plus tard, il va écrabouiller la course.

Fusagasuga2 a écrit : 20 mai 2018, 11:04 Finalement il devrait faire le Dauphiné. Avant, je suppose, de partir dans un cycle de récupération-préparation pour la Vuelta.

Contador 2007 - Bernal 2018.

Pour moi c'est le back up de Chrissou, une fois que le grand malade sera suspendu.

je crois que la vraie question concernant bernal est celle qu' on s' était posée à propos de quintana avant de comprendre peu peu quelle était la réponse : est-il le nouveau herrera ? c' est cela qui déclenche les passions autour d' un grimpeur notamment colombien , plus que son palmarès

Moi la question que je me pose c'est plutôt "a-t-il déjà atteint toute sa plénitude physique ?".

J'espère que la réponse est "oui".

Pourquoi t’espère que la réponse est oui ?
C'est un coureur hors norme comme on en voit dans tout les sports, tres rarement, je le concede, mais ca devrait etre un plaisir de voir ça.
Encore une fois, il etait bluffant chez Androni, il continue à l'etre en WT, il n'est pas encore au niveau d'un Contador de la grande epoque ou meme de Quintana en 2015, donc, non, il n'a pas encore atteint sa plénitude, c'est absurde de dire ça pour un sportif de 21 ans.

Je peux vous dire qu'il y a des sports comme le Tennis ou la Boxe où l'on n'aimerait voir des cracks au lieu de regarder que derriere nous en disant "Purée, comment c'etait mieux avant" c'est le cas de la Boxe et bientôt du tennis lorsque Federer et Nadal arrêteront.

S'il n'y a qu'un crack, on s'ennuiera très vite, c'est aussi bête que ça.
Déjà là, le seul intérêt du TdC était de savoir à combien finirait le 2ème.
Avec Binda ou Merckx, il y a eu déjà cette tendance : belle période pour qui les soutenaient, mais pas toujours pour le spectacle, couru d'avance quand ils étaient sur une course.
Si Bernal progresse encore comme ça par exemple pendant 3-4 ans, on se posera les mêmes questions que pour le TdC, mais pour le TdF...un prix pour le 2eme comme à l'époque de Coppi ?