mc-enroe31 a écrit : 14 août 2017, 10:10
Je pense que la suspension à vie pour un premier contrôle positif sera difficile à faire passer et si elle passait, elle pourrait être retoqué quelques années plus tard.
Si des meurtriers, des hommes politiques corrompus, des délinquants, etc... ont droit à une seconde chance, il sera difficile de bannir à vie dès le 1er contrôle.
Je pense que s'ils prenaient une telle décision et qu'un sportif aille devant la Cour de Justice de l'Union Européenne, il gagne à 100%.
C'est comme l'arrêt Bosman, le droit sportif allait trop loin en terme de nombre d'étrangers dans un club et quand un sportif a eu l'idée de dénoncer cette règle, il a gagné car une entreprise a le droit de recruter le nombre d'étrangers qu'elle veut et ce n'était pas le cas dans la plupart des sports collectifs.
Une suspension pour dopage n'a pas vraiment de rapport avec l'arrêt Bosman. Tu le dis toi même, l'arrêt Bosman concerne le droit du travail . Une équipe cycliste a le droit de droit de proposer un contrat à un mec pris pour dopage, rien ne l'interdit.
Une suspension c'est l'interdiction de participer à une compétition, pas de toucher un salaire . Une organisation sportive impose des règles et des sanctions éventuelles. L'adhésion ou l'inscription fait qu'on accepte ses règles. Sinon n'importe quelle équipe pourrait dire mais pourquoi on limite le nombre de coureurs par équipe, moi je veux venir à 15 sur le Tour de France, je fais appel à la cour européenne des droits de l'Homme.
Et c'est aussi la porte ouverte à un circuit parallèle ou une fédération parallèle évidemment.
Si un sportif fait appel à la juridiction européenne cela sera surtout pour contester le fond ( c'est involontaire, c'est à cause du médicament de ma mère, de ma femme, d'un barbecue) .