Re: Tour de France 2019
Publié : 26 oct. 2018, 14:28
Rendez-vous d'ici juillet pour voir si ça se fait, même si je suis archi pour, je n'y crois absolument pas. Et pourtant ce n'est pas du tout compliqué à mettre en oeuvre.
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Rendez-vous d'ici juillet pour voir si ça se fait, même si je suis archi pour, je n'y crois absolument pas. Et pourtant ce n'est pas du tout compliqué à mettre en oeuvre.
Comme je l'ai dit plus haut, Lappartient ayant fermé la porte pour 2019, il n'y a aucun espoir. Ce débat est donc un peu prématuré, car ça sera mis en oeuvre au plus tôt en 2020.daizenshu_ a écrit : 26 oct. 2018, 14:28Rendez-vous d'ici juillet pour voir si ça se fait, même si je suis archi pour, je n'y crois absolument pas. Et pourtant ce n'est pas du tout compliqué à mettre en oeuvre.rbl85 a écrit : 26 oct. 2018, 14:24
Oui c'est a ca que je pensais, juste un boitier qui recupere les données pour l'après course.
Non mais votre solution, c'est de nouveau la porte ouverte à la triche technologique, les équipes puissantes (suivez mon regard) auront vite fait de monter un petit émetteur en direction des voitues de DS dans le boîtier, c'est quasi incontrôlableJFKs a écrit : 26 oct. 2018, 14:18Un boitier sans écran et le tour est joué.rbl85 a écrit : 26 oct. 2018, 12:50 Si les coureurs et entraineurs tiennent réellement aux data que cela procure, pourquoi ne pas faire en sorte que les coureurs puissent avoir leur SRM avec eux tout en faisant en sorte qu'il n'est accès au data qu'après la course et non directement pendant la course.
Comme ca ils peuvent quand même faire leurs analyses d'après course .
Il ne s'agit pas de les interdire par principe, le capteur de puissance a un impact sur le déroulé de la course. Après, on peut discuter de savoir s'il est fort ou pas, mais le nier c'est être de mauvaise foi ou ne pas connaître le sujet.Liam a écrit : 26 oct. 2018, 14:17Sauf qu'ils ont raison, ça ne changera rien. On peut les interdire par principe. En se disant que la gestion de l'effort ne doit pas être assisté. Mais dans les faits les coureurs continueront de courir de la même façon et Sky fera toujours le même train. Ce sont des coureurs pros, ils connaissent parfaitement leurs allures et les allures de leur(s) leader(s).tuco a écrit : 26 oct. 2018, 14:09 Avant d'en venir au parcours, un point sur les absurdités et les lamentablitudes
l'absurdité, c'est de devoir demander une autorisation à l'UCI pour décider du barême des points des côtes de 4e catégorie. Grotesque. Dans la même lignée que la limitation du kilométrage. Comme si la FIFA décidait que dans le championnat polonais, un match nul devait valoir 2 ou 1 point.
La lamentablitude, ce sont les réactions du milieu au projet d'interdiction du SRM (visible ou total, je ne sais pas)
PORTAL : "pour moi ça ne changera rien. On a pas interdit les compteurs de vitesse" (quel rapport ?)
JULIEN PINOT (oscar de la lamentablitude) :
"ça n'aura strictement aucun impact"
"on diabolise [non, argument émotionnel face à un problème rationnel] le capteur de puissance, surtout de la part d'une ancienne génération [encore une fois hors-sujet] qui n'a rien compris [à quoi ? On ne le saura pas]"
"ils en ont une telle habitude qu'ils n'en ont plus besoin en course" (lol, alors pourquoi ne pas les empêcher de le regarder ? Je comprends qu'une fois la course terminée, les données soient utiles, c'est pourquoi je préfère l'option "le coureur ne peut pas les voir en course" à la totale interdiction)
VINCENT VILLERIUS : "ça n'a pas de sens" (si !). "Ils ne savent pas de quoi ils parlent" (ben...si, encore). "ça n'a aucune influence sur la course" (lol).
Interdire les SRM pourquoi pas, je ne suis ni pour, ni contre. Le problème c'est qu'en s'attaquant à ça on ne s'attaque pas au vrai fond du problème. C'est une demi-mesure (et encore je suis gentil) populiste mais absolument pas une révolution.
Ah ok. Considère que je ne connais pas le sujet alors.On3 a écrit : 26 oct. 2018, 15:05 Il ne s'agit pas de les interdire par principe, le capteur de puissance a un impact sur le déroulé de la course. Après, on peut discuter de savoir s'il est fort ou pas, mais le nier c'est être de mauvaise foi ou ne pas connaître le sujet.
Je crois que tout le monde le considérai déjàLiam a écrit : 26 oct. 2018, 15:09Ah ok. Considère que je ne connais pas le sujet alors.On3 a écrit : 26 oct. 2018, 15:05 Il ne s'agit pas de les interdire par principe, le capteur de puissance a un impact sur le déroulé de la course. Après, on peut discuter de savoir s'il est fort ou pas, mais le nier c'est être de mauvaise foi ou ne pas connaître le sujet.
argument de Bourguignon : on fait court car la montagne ne fait plus d'écart. Alors pourquoi se vanter de proposer 30 cols ? Et pourquoi ne pas réfléchir au POURQUOI du phénomène (en évitant les poncifs éculés du genre tous les coureurs sont des super cracks, la diététique blableublibloblu)1 Stephen Roche (Irl) en 1h58’11’’
2 Charly Mottet (Fra) à 42’’
3 Jesper Skibby (Dan) à 53’’
4 Marc Madiot (Fra) à 1’9’’
5 Dietrich Thurau (RFA) à 1’20’’
6 Jean-François Bernard (Fra) à 1’24’’
7 Peter Stevenhaagen (PB) à 1’55’’
8 Dag-Otto Lauritzen (Nor) à 2’10’’
9 Jorg Muller (Sui) à 2’24’’
10 Pedro Delgado (Esp) à 2’29’’
Liam a écrit : 26 oct. 2018, 14:17Sauf qu'ils ont raison, ça ne changera rien. On peut les interdire par principe. En se disant que la gestion de l'effort ne doit pas être assisté. Mais dans les faits les coureurs continueront de courir de la même façon et Sky fera toujours le même train. Ce sont des coureurs pros, ils connaissent parfaitement leurs allures et les allures de leur(s) leader(s).tuco a écrit : 26 oct. 2018, 14:09 Avant d'en venir au parcours, un point sur les absurdités et les lamentablitudes
l'absurdité, c'est de devoir demander une autorisation à l'UCI pour décider du barême des points des côtes de 4e catégorie. Grotesque. Dans la même lignée que la limitation du kilométrage. Comme si la FIFA décidait que dans le championnat polonais, un match nul devait valoir 2 ou 1 point.
La lamentablitude, ce sont les réactions du milieu au projet d'interdiction du SRM (visible ou total, je ne sais pas)
PORTAL : "pour moi ça ne changera rien. On a pas interdit les compteurs de vitesse" (quel rapport ?)
JULIEN PINOT (oscar de la lamentablitude) :
"ça n'aura strictement aucun impact"
"on diabolise [non, argument émotionnel face à un problème rationnel] le capteur de puissance, surtout de la part d'une ancienne génération [encore une fois hors-sujet] qui n'a rien compris [à quoi ? On ne le saura pas]"
"ils en ont une telle habitude qu'ils n'en ont plus besoin en course" (lol, alors pourquoi ne pas les empêcher de le regarder ? Je comprends qu'une fois la course terminée, les données soient utiles, c'est pourquoi je préfère l'option "le coureur ne peut pas les voir en course" à la totale interdiction)
VINCENT VILLERIUS : "ça n'a pas de sens" (si !). "Ils ne savent pas de quoi ils parlent" (ben...si, encore). "ça n'a aucune influence sur la course" (lol).
Interdire les SRM pourquoi pas, je ne suis ni pour, ni contre. Le problème c'est qu'en s'attaquant à ça on ne s'attaque pas au vrai fond du problème. C'est une demi-mesure (et encore je suis gentil) populiste mais absolument pas une révolution.
La surpuissance de deux trois équipes. Et l'écart considérable de budget entre les plus gros et les plus petits qu'il faut limiter.Linoo a écrit : 26 oct. 2018, 15:20Liam a écrit : 26 oct. 2018, 14:17
Sauf qu'ils ont raison, ça ne changera rien. On peut les interdire par principe. En se disant que la gestion de l'effort ne doit pas être assisté. Mais dans les faits les coureurs continueront de courir de la même façon et Sky fera toujours le même train. Ce sont des coureurs pros, ils connaissent parfaitement leurs allures et les allures de leur(s) leader(s).
Interdire les SRM pourquoi pas, je ne suis ni pour, ni contre. Le problème c'est qu'en s'attaquant à ça on ne s'attaque pas au vrai fond du problème. C'est une demi-mesure (et encore je suis gentil) populiste mais absolument pas une révolution.
Mais c'est quoi alors le vrai fond du problème ? Depuis hier tout les coureurs/DS nous sortent ça mais aucun n'a précisé sa pensé![]()
J'aimerais bien savoir moi.
Là-dessus, je bien d'accord avec toi et Roy. C'est bien naturel que les entraîneurs et les coureurs souhaitent pouvoir travailler à partir de leurs données de course.Liam a écrit : 26 oct. 2018, 14:12L'argument de Roy tient du fait que les entraîneurs de l'équipe réclame depuis toujours des suivis de puissance. Ce n'est pas une question de grandeur de puissance pouvant être atteintes ou non, mais de suivi d'un profil physiologique du coureur dans le temps. Profil déterminé par les puissances dégagés sur différents temps d'effort et donc mesurés par un SRM.levrai-dufaux a écrit : 26 oct. 2018, 13:00 L'argument de Roy sur l'utilité des capteurs de puissance dans la lutte anti-dopage est bidon, désolé.
Ne serait-ce que parce qu'il n'y a aucun consensus sur les limites, ni même l'ordre de grandeur des puissances qui peuvent être atteintes sans dopage. Cela dépend tellement des conditions de courses, de la longueur des étapes, de leur enchaînement, etc... qu'en fait il me paraît presque impossible de dégager une conclusion générale à ce sujet. Il n'y a presque que des cas particuliers. Il n'y a qu'à voir les débats d'interprétations que suscitent ici les chiffres de Portoleau.
Et puis, l'argument de Roy est d'autant plus grotesque lorsqu'on voit l'opacité des équipes à communiquer les données sur leur coureur à la suite d'un exploit "suspect" (Ai-je vraiment besoin de préciser que je pense à Froome à Bardonecchia ?)
Sauf que tu m'as mal compris. Le suivi physiologique est réclamé par les entraîneurs FDJ justement dans le cadre de la lutte anti dopage.levrai-dufaux a écrit : 26 oct. 2018, 15:41Là-dessus, je bien d'accord avec toi et Roy. C'est bien naturel que les entraîneurs et les coureurs souhaitent pouvoir travailler à partir de leurs données de course.Liam a écrit : 26 oct. 2018, 14:12
L'argument de Roy tient du fait que les entraîneurs de l'équipe réclame depuis toujours des suivis de puissance. Ce n'est pas une question de grandeur de puissance pouvant être atteintes ou non, mais de suivi d'un profil physiologique du coureur dans le temps. Profil déterminé par les puissances dégagés sur différents temps d'effort et donc mesurés par un SRM.
Mais tu noteras que je considérais l'argument de Roy bidon non pas de ce point de vue-là, mais du point de vue de la lutte anti-dopage.
Quant au fond du problème, pour rebondir sur les derniers échanges, c'est la question du spectacle et plus particulièrement, du spectacle sur les GT. De ce point de vue-là, ce qu'il faut réintroduire, c'est de l'incertitude. Et c'est ce qu'essaye de faire ASO avec ces parcours par exemple. Dans cette perspective, supprimer les SRM n'est pas quelque chose de central, je te l'accorde, mais cela va dans la bonne direction : celle d'une moindre maîtrise des équipes et coureurs sur le déroulé des événements. Ca ouvre la porte à des défaillances, à des attaques que l'on aurait pas osé porter en lisant ses données, etc... bref, ça participe à redonner de l'autonomie aux coureurs et de l'incertitude sur la course
Je reconnais avoir du mal à cerner la manière dont le suivi physiologique d'un coureur puisse concrètement être mobilisé dans le cadre de la lutte anti-dopage.Liam a écrit : 26 oct. 2018, 15:45Sauf que tu m'as mal compris. Le suivi physiologique est réclamé par les entraîneurs FDJ justement dans le cadre de la lutte anti dopage.levrai-dufaux a écrit : 26 oct. 2018, 15:41
Là-dessus, je bien d'accord avec toi et Roy. C'est bien naturel que les entraîneurs et les coureurs souhaitent pouvoir travailler à partir de leurs données de course.
Mais tu noteras que je considérais l'argument de Roy bidon non pas de ce point de vue-là, mais du point de vue de la lutte anti-dopage.
Quant au fond du problème, pour rebondir sur les derniers échanges, c'est la question du spectacle et plus particulièrement, du spectacle sur les GT. De ce point de vue-là, ce qu'il faut réintroduire, c'est de l'incertitude. Et c'est ce qu'essaye de faire ASO avec ces parcours par exemple. Dans cette perspective, supprimer les SRM n'est pas quelque chose de central, je te l'accorde, mais cela va dans la bonne direction : celle d'une moindre maîtrise des équipes et coureurs sur le déroulé des événements. Ca ouvre la porte à des défaillances, à des attaques que l'on aurait pas osé porter en lisant ses données, etc... bref, ça participe à redonner de l'autonomie aux coureurs et de l'incertitude sur la course
L'analyse du parcours ou les remarques sur le SRM ?
C'est ou que ta vu ca ?zwhisop a écrit : 26 oct. 2018, 16:38 Demare pas content.Sur qu'il pefere les tours chiants avec 10 etapes chiantesLa il y en a encore 7 au minimum.
Repasse-toi la 18ème étape du Tour de France 2011.levrai-dufaux a écrit : 26 oct. 2018, 12:26
- L'étape de Valloire : j'ai du mal à croire que ça attaque dans l'Izoard, le Lautaret est un véritable mouroir pour attaquant, donc finalement ça risque de se résumer à quelques kilomètres de bagarre.