Ah oui j’étais parti sur un Jérôme

Modérateur : Modos VCN
Ouais c'est franchement gerbant de suffisance je trouve. Comme toi, j'ai beau être d'accord sur une grande partie du message, le mépris qui se dégage de la conversation me débecte.MajorK03 a écrit : 25 juil. 2023, 18:40C'est lunaire ce trucIguane a écrit : 25 juil. 2023, 17:27 https://www.letemps.ch/sport/cyclisme/p ... -de-france
Je le mets là c'est le titre de l'interview.
Il est fumé le mec il en a plus rien à battre il te balance de la chaudière comme ça à l'œil
J'aime bien ce qu'il dit sur Pogacar mais il a pas du voir toute la saison![]()
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J'ai beau partager 95% de son avis, ce langage du XVIème pour au final dire que tout ce beau monde se fout bien de notre pomme, qu'est-ce que c'est chiant . On dirait 2 mecs qui se masturbent le cerveau dans le seul but de déclencher une éjaculation neuronale chez l'autre . J'aime les gens qui s’expriment bien, mais pas ceux qui s’écoutent parler .
Faudra lui expliquer qu'on est en 2023, et que même des amateurs parviennent à courir le marathon sans pour autant terminer au bord du décès à l'arrivée, et ils ont pas besoin de se charger pour cela . Il compare le vélo actuel avec un vélo (dé)passé, ça n'a aucun sens et ça ne rend pas service à son propos .
Sans parler du côté Youtubeur des attaques Puritesques de Pogacar ou encore du "fantôme" Indurain . L'an passé d'accord, on pouvait penser que Vingegaard disparaitrait aussi vite qu'il est apparu, mais je pense que cette édition 2023 a montré qu'il était quand même assez visible pour un fantôme . Bref, j'ai pourtant un immense respect pour ce journal contrairement à beaucoup d'autres, mais là c'est poubelle pour moi, car c'est pas une interview pareille qui va rendre service à la cause .
Et Piccolo en 2021charlix a écrit : 25 juil. 2023, 20:03 On en parlait avec Kivo pendant l'émission, et Raul Banqueri a tweeté sur le sujet.
Astana devrait bien être suspendue, puisque pour Gazzoli c'était aussi 2022.
Serais-tu en train de nous dire que sa mononucléose et ses problèmes de foie qui ont suivis cachaient en réalité autre chose ?Ilnur majka a écrit : 25 juil. 2023, 20:23Et Piccolo en 2021charlix a écrit : 25 juil. 2023, 20:03 On en parlait avec Kivo pendant l'émission, et Raul Banqueri a tweeté sur le sujet.
Astana devrait bien être suspendue, puisque pour Gazzoli c'était aussi 2022.![]()
J'ai oublié leMajorK03 a écrit : 25 juil. 2023, 21:11Serais-tu en train de nous dire que sa mononucléose et ses problèmes de foie qui ont suivis cachaient en réalité autre chose ?![]()
«Pour moi, Vingegaard n’a pas gagné le Tour de France»
A 26 ans, le Danois a remporté la Grande Boucle pour la deuxième fois consécutive, dans un climat de suspicion. L’écrivain français Philippe Bordas pense que «l’histoire du cyclisme est morte», à cause d’une «surforce» mystérieuse qui anime certains coureurs
Le Temps: Avez-vous été séduit par la patine antique de ce Tour de France?
Philippe Bordas: Pour moi, Jonas Vingegaard n’a pas gagné le Tour. Je le vois comme un futur fantôme. Si l’on considère les démonstrations cyclistes de ses jeunes années, sans éclat particulier, le Danois rompt avec ce qu’ont été les vainqueurs du Tour, des êtres investis d’un pouvoir semi-divin à la naissance et qui, même dopés, jouissaient d’un différentiel naturel très supérieur sur leurs semblables. Avec Vingegaard, un cycliste de moyenne gamme peut réinventer son corps en cours de vie. Pour autant, il exprime une sorte de tristesse ascétique. Il ressemble à un employé de ménage, dans un béguinage de Bruges, c’est un petit Flamand qui porte sur ses épaules toute la tristesse du monastère. D’une certaine façon, la «surforce» ne l’exalte pas.
Qu’est-ce que la «surforce»?
L’histoire du cyclisme est morte selon moi à la fin des années 1980, lorsque les performances ont commencé à être décorrélées du corps humain. Ce fut d’abord le règne de l’EPO, un «surdopage» qui a aboli les hiérarchies naturelles, et qui permettait des fins d’étape en apothéose. Puis très certainement la motorisation, qui a accouché d’attaques absolument irréelles. Aujourd’hui, la «surforce» semble avoir encore changé de contenu. Il s’est passé un truc. C’est le corps même du coureur qui paraît avoir été «génétisé» et préparé, comme électrifié de l’intérieur.
Qu’est-ce qui vous permet cette lecture des événements?
Des directeurs sportifs, représentant le «vieux public» amoureux de vélo, partagent cette impression d’un gros «trucage». Des coureurs dépourvus de muscles produisent un coup de pédale décorrélé du réel. Coppi, Anquetil, Merckx, Hinault étaient des écorchés tendineux. Maintenant, il est possible de monter sur le podium du Tour sans un seul muscle. Par ailleurs, certains démarrages m’apparaissent invraisemblables dans l’équation visuelle qu’ils proposent. La courbe mathématique ne retombe jamais vers le point de fatigue. Ces attaques linéaires ont une sorte d’onctuosité cinétique qui suggère le soutien continu d’une machinerie.
Mais quelle serait cette «machinerie»?
C’est le grand mystère. Et les coureurs le savent-ils eux-mêmes? Je suis troublé quand Jonas Vingegaard déclare qu’il avait l’impression que son capteur de puissance était cassé… Il faut à tout le moins oublier le baratin sur les progrès technologiques. Les constructeurs de cycles produisent des machines plus rapides qu’avant, surtout dans les descentes, mais elles exigent une force prodigieuse pour les entraîner sur le plat et surtout dans les cols. Je pense même que le vélo de Marco Pantani dans les années 1990 était plus nerveux en côte que les chars d’assaut actuels. Les roues et les boyaux étaient plus légers et plus fins, dessinés pour l’exploit aérien.
Tadej Pogacar, doté de «surforce» lors de ses succès en 2020 et 2021, s’est-il heurté à la «sur-surforce» de Jonas Vingegaard?
Je ne crois pas en sa défaillance. Le Slovène reste très au-dessus du reste du peloton, mais Vingegaard se situe à un étage encore plus élevé. Je pense que Pogacar, cette année, s’est surpassé comme jamais. Pour la première fois, il rencontrait un adversaire plus fort que lui et il ne comprenait pas pourquoi. Il a explosé dans sa tête à cause de cette humiliation, pas tant sportive qu’intellectuelle et scientifique. Le regard des coureurs ne trompe pas. Vingegaard est mis en question par les visages défaits de Pogacar et de Van Aert, lequel déclare être «le premier des coureurs normaux», derrière eux deux, à l’issue du contre-la-montre. Wout van Aert, pourtant coéquipier de Vingegaard, auteur d’un Tour de France hallucinant l’an passé, où il promène son corps de rouleur-sprinteur loin devant dans la montagne, est secrètement affligé par le maillot jaune. Il se sent dépassé, lui qui dépassait tous les autres. Il n’y a plus de limite à la «surforce». C’est une fuite en avant.
Donc, Jonas Vingegaard n’est pas digne d’avoir gagné le Tour?
Il se dérobe à l’histoire du Tour, mais c’est le Tour dans son entier qui bat en brèche son histoire. Je ne sais pas s’il y a des vainqueurs à sauver depuis le début des années 1990. Miguel Indurain est un autre «fantôme». Lance Armstrong s’est rayé de lui-même des palmarès avant que l’UCI ne lui retire ses sept titres. Lui, il est arrivé en barbare dans le musée du Louvre que serait le cyclisme, armé d’un cutter, et il a découpé toutes les toiles, comme ça, pour s’amuser. A la place, il a suspendu des œuvres qu’il aurait peintes dans sa cuisine… Peut-être que Cadel Evans le lauréat de 2011, restera. Lui ne me semblait pas habité par la «surforce».
Le retour du puy de Dôme cette année, l’amphithéâtre où ont combattu Anquetil et Poulidor en 1964, était-il une commémoration, une diversion, une profanation?
La montée du puy de Dôme fut un moment très triste. La violence du Tour de France ne s’exerce pas seulement contre le vieux public amoureux du vélo, mais aussi contre les montagnes immémoriales. Ce qu’on appelle «Tour de France» joue un mauvais tour à la France géologique. Les massifs, les précipices et les gouffres ne servent plus à rien pour arrêter la machine folle. Jusqu’à présent, la nature avait encore un droit antique de vie et de mort sur le coureur cycliste. Quand Luis Ocaña chute dans le col de Menté en 1971, les dieux semblaient l’avoir puni d’un péché. De même, la caillasse du Ventoux a longtemps inspiré la terreur, comme la nature dans les romans de Jean Giono. Le cyclisme de la «surforce» a éliminé le paysage.
Est-ce que les «petits coureurs» permettent de sauver le Tour?
Je finis par m’identifier aux perdants. Une mélancolie poulidoriste me saisit quand je vois les neuvième et dixième du classement général. Guillaume Martin roule en position parfaitement aérodynamique alors qu’il est relégué à plus de quatre minutes des premiers, David Gaudu se défonce en danseuse et s’arrache les ligaments pour gratter une place… Mais ces coureurs en deuxième ou troisième rideau du spectacle sont le jouet d’une emprise du «bio pouvoir» et du capitalisme sur le cyclisme. Le dopage d’autrefois était démocratique. L’EPO a commencé à sélectionner les coureurs par l’argent, sauf quand sont apparues les EPO du pauvre achetées sur internet. Surpuissantes et indécelées, les méthodes actuelles ne peuvent être que hors de prix, réservées à une poignée de privilégiés.
Le Tour de France peut-il néanmoins rester un sujet littéraire?
Il est devenu une fausse littérature. Le spectacle se doit d’être permanent, total et inquestionnable, au sens que les situationnistes donnaient à ce terme. Le démarrage de Tadej Pogacar correspond à un extrait YouTube ou Instagram. C’est le temps d’une story sur Facebook. Son accélération, ce n’est pas un raid de Merckx sur 67 kilomètres, ce sont 7,5 secondes répétées plusieurs fois. Je ne sais pas si c’est le coureur qui s’est adapté à la case d'Instagram ou le contraire, mais c’est en tout cas la nouvelle rhétorique du cyclisme, qui réclame son spectacle, cynique, parcellaire, détaché du temps physique et de la temporalité du récit littéraire. J’entends des commentateurs télé se réjouir: «On se régale». C’est-à-dire qu’ils ont une grosse faim et qu’ils ne regardent pas ce qu’ils mangent. Le Tour de France nous invite à nous gaver. Ça tombe bien, les nouveaux spectateurs, ceux qui peuvent se payer le vélo de Pogacar à 16 000 euros, raffolent de YouTube… Malgré tout, j’ai regardé toutes les étapes cette année encore à la télé. Et j’ai été dégoûté tous les jours! Je suis comme un vieux joueur de tiercé qui retourne cramer ses deux tickets, bien qu’il sache qu’il perd tout le temps. C’est une sorte d’offrande aztèque que j’apporte à un sport qui m’a aidé à devenir écrivain, que j’aime et pour lequel je sacrifie mes heures, ma joie et ma croyance.
À priori menotropine, une hormone qui permet de booster le taux de testo et d'agir indirectement sur la masse musculaire.frikkadell a écrit : 25 juil. 2023, 23:32 usage et possession d'une substance interdite
Donc on ne sait pas de quelle substance il s'agit ?
Bien curieux de savoir de quoi il s'agit.
Sur le papier, c'est quand même un top player qui se fait attraper, alors que d'habitude on a le droit à des nazes de 5e zone qui sont testés positifs, nottamment à cause d'un certain amateurisme.
La on a un coureur qui a gagner à la loze devant pogacar et Roglic. Si il se charge c'est pas avec un protocole pété sorti des années 90.
Mais bon vu que la substance est interdite, je me dis qu'on est sur un truc bien connu ou alors un truc nullos style Tramadol, qu'on aura pas de grande révélation et que tous les fantasmes de dopage du future/arn/vers marins () vont rester à l'état de... fantasme.
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