dolipr4ne a écrit : 01 août 2018, 12:37
Richard a écrit : 01 août 2018, 01:07
Bah justement bon exemple, on peut à l'inverse supposer que ce scandaleux massacre de l'étape vers Morzine aurait été évité en virant le chrono de Sallanches qui surchargeait les Alpes, aussi...
T’es hallucinant pour tout retourner tout le temps à ton avantage quand t’as une idée dans la tete. T’aimes pas les chronos en côte et t’en veux pas, dis-le simplement! Parce que là, la ficelle est grosse quand meme.
Mais je l'ai dit déjà :) et tu l'as noté ailleurs justement
Je n'ai pas de certitude pour Morzine et j'ai souffert comme tout le monde devant ce spectacle pitoyable, mais je pense vraiment qu'on ne peut pas détacher cette étape du reste de ce Tour, si on veut analyser ce massacre.
Je ne vois pas en quoi la brandir comme un argument d'autorité de l'étape de montagne-purge servirait la "cause" du chrono en côte en fait.
Donc je vais essayer d'affiner mon point de vue :
Je ne suis pas fana des chronos en côte mais j'entends bien les arguments en leur faveur, et après tout pourquoi pas retenter d'en faire un sur le Tour.
Mais je reste sceptique sur l'impact qu'il peut avoir dans un massif montagneux, non pas seul (écarts inévitables, très bien), mais en considérant l'agencement.
L'étape de Morzine agencée autrement (moins de montagne d'une manière générale avant, et moins concentrée à la fin) aurait sûrement été exploitée par les favoris !? Comme l'aurait été l'étape du Grand-Bornand cette année.
Et les écarts étaient faits et grands de toute façon, peut-être qu'avec un général plus serré on aurait eu des coureurs moins résignés...
En gros j'en ai tiré l'impression que pour qu'un chrono en côte ne nuise pas trop à un massif par surcharge, il doit prendre la place d'une étape de montagne...
C'est ce que je regrette, je préfère de la montagne bien agencée (quitte à avoir en ouverture de massif une course de côte assumée) à un cronoscalata...