

il n'en a pas besoin, il sera prêt pour le Tdf 2025
Modérateur : Modos VCN
J'ai l'impression qu'on entend cela depuis très longtemps, mais en réalité, le grand public ne recherche-t-il pas des performances exceptionnelles dans le haut niveau ?dolipr4ne a écrit : 19 nov. 2024, 15:54franck56 a écrit : 19 nov. 2024, 09:23 JRB :
Moi, aujourd’hui, je l’aime beaucoup Pogacar. Il est sympa, mais inhaler du gaz carbonique, c’est mauvais pour la réputation du cyclisme. Pour moi ce n’est pas bien. C’est quelqu’un qui crée de l’émotion, mais inhaler du gaz carbonique, c’est dramatique, je vois des enfants dans des écoles de cyclisme qui demandent si on a la machine pour ça ! C’est dramatique. L’important, c’est la crédibilité![]()
Genre de trucs qui me fait penser que, partant du postulat qu’on arrivera de moins en moins à lutter contre toutes les formes de dopage, le sport de haut niveau ne peut que devenir un « cirque » avec de véritables bêtes de foire (ce que je pense déjà des mutants en vélo, les mutants en tennis, et plein d’autres specimens en rugby, en foot, en athlé etc…), et que le grand public finira par délaisser le sport de haut niveau puisque devenu absolument pas crédible et trop souvent completement wtf. Je pense qu’il y aura quand même un public, mais un public de foire qui regardera ça comme n’importe quel autre spectacle wtf, sans plus aucun intérêt pour la performance vraiment humaine. La fin justifiera tous les moyens.![]()
Salut,GracchusBabeuf a écrit : 20 nov. 2024, 09:14
J'ai l'impression qu'on entend cela depuis très longtemps, mais en réalité, le grand public ne recherche-t-il pas des performances exceptionnelles dans le haut niveau ?
Les footballeurs des années 70 n'étaient pas des athlètes, mais ils étaient adulés. Dans les années 90, les joueurs étaient dopés comme jamais (l'enquête sur la Juventus avait tout de même révélé que, pour soigner une quarantaine de jeunes adultes en bonne santé, leur pharmacie comportait un nombre de références digne d'un petit hôpital), et pourtant, ils étaient admirés.
La seule chose qui détourne le grand public, c'est le doute. L'ensemble des autres sports l'ont bien compris et ne traquent pas le dopage, voir le dissimule activement.
Martin Fourcade qui écrasait tout le monde à ski ? C'est beau, c'est l'entraînement, il est trop fort. Nadal ou Djokovic capables de défendre comme des fous pendant 10 heures ? Ce sont de vrais athlètes (bon, on sait tous que Nadal a été suspendu sans l'être, en plus) ! Usain Bolt qui court le 200 m en 19"19 ? C'est grâce à ses grandes foulées. Les records du monde en athlétisme qui tombent ? De grands athlètes.
Mais des cyclistes performants ? Bouh, les dopés ! Rien que en une montée à Hautacam, j'ai entendu plus de doute émis par les commentateurs en direct, que durant l'entière carrière de Fourcade. Attention je n'affirme pas que ce dernier s'est dopé ou était plus médicalisé que ses adversaires, juste que ses performances exceptionnelles ne suscitaient jamais ce genre de doute.
Le grand public ne cherche pas des sportifs ordinaires. Il veut des individus capables d'accomplir des exploits exceptionnels. Or, aujourd'hui, chaque performance cycliste exceptionnelle est ramenée au dopage. Chaque cycliste qui prend sa retraite y a droit. Mais si l'on demande à Bardet de parler de dopage, pourquoi Richard Gasquet y échappe-t-il ? Tout le monde sait que le rugby est un terrain fertile pour le dopage/surmédicalisation (et niveau identification, les joueurs des années 90 avaient un physique bien plus ordinaire qu'aujourd'hui), pourtant, ce sport a le vent en poupe (si vous voulez faire fortune prenez des parts dans la pharmacie la plus proche d'un club pro de rugby, il parait qu'ils font des bons chiffre d'affaires).
Quand je repense à la proportion de personnes qui se "dopaient" il y a une quinzaine d'années pour passer un concours de médecine ou entrer dans les grandes écoles, je crois que j'ai perdu toutes mes illusions à ce sujet. Tant qu'il y aura de la compétition, il y aura de la tricherie. Mais tant que le grand public ne le sait pas… Qui évoquera les zones d'ombre autour de Nadal le jour de sa retraite ?
Qui a arrêté de regarder le tennis parce que Nadal et Djokovic sont trop "mutants" ? Presque personne.
Mais le cyclisme, lui, paie sa lutte contre le dopage, qui si elle n'a pas été acharnée a été existante, ce qui différencie ce sport de la plupart des autres.
D'ailleurs, pourquoi ca tombe toujours sur le cyclisme? Si on part du constat que les affaires sortent suite à travail de police, et que ce n'est pas lié à une fédération sportive ou une agence antidopage, on devrait retrouver des scandales de dopage dans tous les sports ou il y en a, sauf que le foot, le tennis, le basket et tous les autres sont beaucoup moins visés._fondelataule a écrit : 20 nov. 2024, 11:02 Le cyclisme lutte contre le dopage ouais enfin faut relativiser quand même: Festina, Puerto, Non-attribué (cas le plus grotesque puisqu'ici les instances sont même complices du doping), pour prendre les trois dernières grosses affaires qui sont sorties, il me semble que c'est pas à l'UCI qu'on les doit![]()
après que le vélo se prenne tout dans la gueule pendant que d'autres passent entre les gouttes ouais je veux bien![]()
![]()
Surtout pas de slip malheureux, rien de pire pour ralentir la production de testostérone ! C'est le t-shirt qui doit être en coton !
Cette affaire n'aura donc pas révélé toute sa vérité, et c'est fort dommage. Le procureur parle lui même de "demi-aveux", mais la défense de Sicot a tout fait pour éviter au maximum le terrain du dopage en tant que tel lors des débats, mettant en avant l'histoire de harcèlement et les difficultés personnelles de Sicot, ce qui peut se comprendre au vu des intérêts de la française.wallers a écrit : 21 nov. 2024, 02:03 Marion Sicot est passée en procès au tribunal correctionnel de Montargis ce mercredi, ce qui n'est pas fréquent pour un "simple" cas de dopage individuel.
Après avoir nié tout dopage suite à son contrôle positif en 2019, elle avait ensuite reconnu avoir pris de l'EPO; mais une seule fois, dans le fameux reportage passé sur Stade 2 (c'est Antoine Vayer qui l'avait contactée puis mise en relation avec FTV) où elle avait mis en cause Marc Bracke, son DS chez Doltcini, pour harcèlement moral et sexuel. Elle en avait fait un livre, "Harcelée, dopée mais de retour", où elle décrivait comment elle avait fini par franchir la ligne rouge pour échapper à l'emprise de son entraîneur (plus tard, Bracke, également accusé par une autre coureuse et suspendu par l'UCI après une enquête disciplinaire, avait fini par se suicider).
Mais suite à cette émission, la gendarmerie (qui possède la télévision, même à Montargis visiblement) a mené une enquête et mis en évidence qu'elle avait pris de l'EPO et du clenbutérol régulièrement de 2016 à 2019, en commençant bien avant d'être dans l'équipe Doltcini.
Devant le tribunal, elle a enfin reconnu entièrement les faits. Une peine d'un an de prison avec sursis a été requise à son encontre. 18 mois avec sursis ont par ailleurs été requis contre un ancien coureur "semi-pro" qui l'approvisionnait (Florent P.) ainsi que contre un médecin qui aurait fourni des ordonnances. Le jugement sera rendu le 22 janvier prochain.
En tant que tel; cela ne remet pas en cause les faits de harcèlement dont elle a pu être victime (et pour lesquels sa plainte avait été classée sans suite en 2022 par la justice, les faits n'étant pas assez caractérisés selon celui qui était alors le procureur du même tribunal de Montargis, pour qui cela pouvait être lié au fait que Bracke "ne maîtrisait pas assez bien l'anglais", une explication assez WTF), mais cela éclaire quand même cette affaire d'une autre lumière.
Les dossiers de wallerswallers a écrit : 22 nov. 2024, 21:04Oui, mais enfin, Jack Burke, il a quand même couru chez Vorarlberg et Felt Felbermayr. Ca laisse forcément des traces.Delgato a écrit : 22 nov. 2024, 15:28 Un amateur prend le kom du Mortirolo !
https://www.rtbf.be/article/un-amateur- ... l-11466192![]()
C'est aussi le seul coureur qui a été contrôlé positif (à 18 ans) puis a été innocenté après avoir dit que c'est parce qu'il avait bu de l'eau du robinet : https://www.journaldemontreal.com/2015/ ... e-malartic
![]()
Je ne comprends pas ce commentaire. Sicot a avoué l'usage de clenbuterol et d'EPO, entre 2016 et 2019. Elle et son fournisseur son condamnés. En quoi s'agit-il de demi-aveux? En quoi évite-t-elle le terrain du dopage ? Et en quoi ce qu'elle explique concernant le harcèlement dont elle raconte avoir été victime et la difficulté du sport cycliste tel qu'elle l'a vécu ne seraient pas partie intégrante de l'histoire ?MajorK03 a écrit : 23 nov. 2024, 12:11Cette affaire n'aura donc pas révélé toute sa vérité, et c'est fort dommage. Le procureur parle lui même de "demi-aveux", mais la défense de Sicot a tout fait pour éviter au maximum le terrain du dopage en tant que tel lors des débats, mettant en avant l'histoire de harcèlement et les difficultés personnelles de Sicot, ce qui peut se comprendre au vu des intérêts de la française.wallers a écrit : 21 nov. 2024, 02:03 Marion Sicot est passée en procès au tribunal correctionnel de Montargis ce mercredi, ce qui n'est pas fréquent pour un "simple" cas de dopage individuel.
Après avoir nié tout dopage suite à son contrôle positif en 2019, elle avait ensuite reconnu avoir pris de l'EPO; mais une seule fois, dans le fameux reportage passé sur Stade 2 (c'est Antoine Vayer qui l'avait contactée puis mise en relation avec FTV) où elle avait mis en cause Marc Bracke, son DS chez Doltcini, pour harcèlement moral et sexuel. Elle en avait fait un livre, "Harcelée, dopée mais de retour", où elle décrivait comment elle avait fini par franchir la ligne rouge pour échapper à l'emprise de son entraîneur (plus tard, Bracke, également accusé par une autre coureuse et suspendu par l'UCI après une enquête disciplinaire, avait fini par se suicider).
Mais suite à cette émission, la gendarmerie (qui possède la télévision, même à Montargis visiblement) a mené une enquête et mis en évidence qu'elle avait pris de l'EPO et du clenbutérol régulièrement de 2016 à 2019, en commençant bien avant d'être dans l'équipe Doltcini.
Devant le tribunal, elle a enfin reconnu entièrement les faits. Une peine d'un an de prison avec sursis a été requise à son encontre. 18 mois avec sursis ont par ailleurs été requis contre un ancien coureur "semi-pro" qui l'approvisionnait (Florent P.) ainsi que contre un médecin qui aurait fourni des ordonnances. Le jugement sera rendu le 22 janvier prochain.
En tant que tel; cela ne remet pas en cause les faits de harcèlement dont elle a pu être victime (et pour lesquels sa plainte avait été classée sans suite en 2022 par la justice, les faits n'étant pas assez caractérisés selon celui qui était alors le procureur du même tribunal de Montargis, pour qui cela pouvait être lié au fait que Bracke "ne maîtrisait pas assez bien l'anglais", une explication assez WTF), mais cela éclaire quand même cette affaire d'une autre lumière.
En effet tout s'éclaire, on comprend bien pourquoi ils ont dû avoir recours à des méthodes illégales pour performerwallers a écrit : 21 nov. 2024, 02:03 cela pouvait être lié au fait que Bracke "ne maîtrisait pas assez bien l'anglais", une explication assez WTF), mais cela éclaire quand même cette affaire d'une autre lumière.
Alors que ce soit clair si je me suis mal exprimé, je ne minimise en rien les faits de harcèlement qu'elle dit avoir subit, et il me paraît tout à fait normal d'appuyer là-dessus si j'étais son avocat.Iguane a écrit : 23 nov. 2024, 13:18Je ne comprends pas ce commentaire. Sicot a avoué l'usage de clenbuterol et d'EPO, entre 2016 et 2019. Elle et son fournisseur son condamnés. En quoi s'agit-il de demi-aveux? En quoi évite-t-elle le terrain du dopage ? Et en quoi ce qu'elle explique concernant le harcèlement dont elle raconte avoir été victime et la difficulté du sport cycliste tel qu'elle l'a vécu ne seraient pas partie intégrante de l'histoire ?MajorK03 a écrit : 23 nov. 2024, 12:11
Cette affaire n'aura donc pas révélé toute sa vérité, et c'est fort dommage. Le procureur parle lui même de "demi-aveux", mais la défense de Sicot a tout fait pour éviter au maximum le terrain du dopage en tant que tel lors des débats, mettant en avant l'histoire de harcèlement et les difficultés personnelles de Sicot, ce qui peut se comprendre au vu des intérêts de la française.
Le seul qui nie en bloc dans l'histoire, c'est le médecin qui était un des piliers de l'affaire...