Tirreno Adriatico 2015
Publié : 16 mars 2015, 12:23
Merci, Akaïon !
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Sans étre hyper fan du colombien, c'est l’archétype du grimpeur, tout petit, qui a grandi en altitude et on le savait depuis X années que c’était un crack a en devenir, son parcours ne parait pas si illogique que ça...manu74annecy a écrit : Après, il est évident que le colombien a une cote de sympathie sans égale et étonnamment il fait partie de ceux à qui on associe le moins le mot dopage à ses performances.
Les colombiens sont de retour, il apparait possible de les voir faire un doublé dans la lignée du giro 2014 et du mois d'avril 2013...
C'était écrit d'avance j'en avais parlé quand RCS a annoncé les wild cards dont ne fait pas partie son équipe. J'avais dit que Fabio pouvait retourner hiberner et espérer la Vuelta. ig:CPTmatros a écrit :Yen a un autre qu'on voit très peu depuis le début de la saison, c'est le Duarte...
D'ailleurs le dernier rapport de la CIRC révèle que que Fuentes "manage" encore des coureurs en Amérique du Sud.kentinmania_ a écrit :On dit ça aussi pour les kenyans et éthiopiens en course de fond. Or, les médecins véreux y sont influents...
Daniel Diaz? Passé par l'Espagne... :whistle:BlackMamba24 a écrit :D'ailleurs le dernier rapport de la CIRC révèle que que Fuentes "manage" encore des coureurs en Amérique du Sud.kentinmania_ a écrit :On dit ça aussi pour les kenyans et éthiopiens en course de fond. Or, les médecins véreux y sont influents...
Je dois avouer que ça me surprend beaucoup car honnêtement, on peut difficilement avoir moins de charisme que Quintanamanu74annecy a écrit :Après, il est évident que le colombien a une cote de sympathie sans égale
:good:veji2 a écrit : c'est là qu'on voit toutes les possibilités qu'ouvrent l'absence d'équipiers : quand les leaders sont entre eux, ça se marque, ça s'observe, le timing devient déterminant dans une attaque, etc. alors que quand il y a encore un équipier fort pour tracter son leader, ça fait disparaitre cet aspect tactique.
Je me souviens que l'an dernier sur le Giro Poels m'a écoeuré comme ça 2 ou 3 fois, notamment sur l'étape qu'Aru remporte en attaquant à la flamme rouge : Rolland avait attaqué à 4 bornes de l'arrivée et Poels avait tracté tout le monde pour le compte d'Uran, ne s'effaçant qu'à l'approche de la banderole dans mes souvenirs.
Sans Poels ce jour là on aurait eu des mecs qui s'observent, des contres, des accordéons ou des mecs qui prennent leurs responsabilités et assument.
C'était aussi un des aspects sympa du TDF 2014 : pas d'armadas Sky ou Saxo, donc derrière l'intouchable Nibali, les TVG, Péraud, Pinot, Valverde, Bardet and co devaient assumer leur place, rouler, contrer, etc...
Pour moi c'est vraiment un axiome fondamental du cyclisme : le plus tôt les leaders sont esseulés entre eux, le mieux pour la course. Et c'est pour ça que j'ai mon obsession monomaniaque sur la taille des équipes : un LBL qui se courrait à 6 ferait qu'on aurait moins de chances d'avoir 3 équipiers pour tracter Gerrans à moins de 10 bornes de l'arrivée, plus de chances de voir les leaders entre eux plus loin de l'arrivée, avec des coups tactiques, des alliances de circonstances, etc.. On verrait un peu plus ce qu'on a vu sur la Lombardie l'an dernier (attaque de Martin, même si c'est tout proche du but, tout le monde qui se regarde derrière, car tout le monde est habitué à ce qu'un équipier vienne se mettre à l'avant et se sacrifier, sauf qu'il y en a plus !!!), et moins ce qu'on a vu sur le Lombardie 2013 (Voeckler part devant, aucun autre coureur ne sent le coup tactique et y va, les leaders attendent et roulotent jusqu'à ce que suffisament d"équipiers Movistar et Katusha écrasent le champignon pour amener un peloton favori groupé au pied de al dernière côte).
Moi ce que j'aime dans le vélo, c'est voir les leaders ensemble mais esseulés, loin de l'arrivée, et là la course prend vraiment vie. Que ce soit sur un Paris Roubaix où une étape de montagne où une classique vallonnée, une fois qu'il n'y a plus qu'un coureur par équipe, les costauds, qu'ils soient 20 ou 4, la course est là et vivante. Comment faire pour que ça se produise le plus souvent possible, ça devrait être ça une des priorités des organisateurs et de l'UCI.
L'idée du salary cap est une bonne idée par contre il ne faudrait pas que cela débouche sur une ligue fermée type NBA. Parce que dans ce cas-là, une volonté de ramener un peu plus d'égalité et d'incertitude dans le vélo déboucherait sur un projet financier sécurisant les intérêts de promoteurs pas forcément vertueux. Il ne faudrait pas que le but initial soit dévoyé.BlackMamba24 a écrit :@Veji : Tu as tout résumé dans ces deux posts. Plus vite les leaders seront seuls, plus vite la "vraie" course commencera.
Pour cela deux possibilités, des effectifs réduits ou un salary cap (voire même un hard cap mais difficilement imaginable).
Pour ma part je verrais bien les deux. Des effectifs réduits sur les courses d'un jour (6), les courses d'une semaine (7) et les GT (8 ou 7 avec un joker médical). Plus un salary cap histoire d'éviter de se retrouver avec 4-5 leaders potentiels dans la même équipe.
Le problème c'est que les sponsors auront beaucoup moins de sécurité au niveau du retour sur l'investissement. Ca risque de décourager pas mal de monde. Du coup dans le même temps il faudrait créer une ligue fermée, ce qui, dans les conditions du cyclisme actuel, me paraissent difficile à mettre en place.
Surtout que des courses comme Tirreno ou le Romandie sont justement favorables à ces "tests" qu'on peut comprendre qu'il ne fasse pas sur un GT. Risquer une attaque franche et appuyée sur Tirreno, quitte à se prendre un retour de baton qui te sort du top10, ça fait partie de l'apprentissage.kentinmania_ a écrit :Comme Guigui l'a suggéré, Pinot semble surtout avoir peur de se mettre trop dans le rouge.
Moi je l'ai vu plus d'une fois faire de bons sprints pour des places d'honneur.
Il faut qu'il ait un déclic là dessus.
Participer aux classiques et ne pas sans cesse prendre à reculon ces efforts de 3-4 minutes ne serait pas du luxe.
Comme l'avait dit Bradounet, ses chiffres de puissance sur 5 minutes sont excellents, donc il n'y a aucune raison qu'il ne parvienne pas à placer des accélérations franches et soutenues plus de 150m.
Je reste persuadé qu'il se met encore mentalement des limites.
A noter toutefois que le vent de face n'a pas favorisé la course d'attaque hormis celle, tranchante de Nairo (qui a profité aussi du sillage de la moto non?)