Bradounet_ a écrit : 30 juil. 2019, 23:24
Pinot écrit sa légende davantage dans ses interviews que sur la route. On reproche à Bardet sa com' mais Pinot fait exactement pareil à promettre monts et merveilles au lieu de laisser parler les jambes et de moins la ramener en interview.
Mais n'importe quoi, ça n'a rien à voir

où Pinot a-t-il promis monts et merveilles avant (ou même pendant) le Tour ?
A cette fin, ce ne serait pas le premier athlète à grossir le trait et à abuser de détails sur sa situation (alors que le soir à l'hotel il tient un discours différent)*, comme il le fait vantant sa force d'avoir été le deuxième meilleur sur le Galibier avec seulement une jambe fonctionnelle, sous-entendu, si j'avais été à 100%, Bernal n'aurait pas existé et j'aurais gagné le TdF.
("Je l'ai lâché à Prat d'Albis et il n'y avait pas de raisons que ça change en 4 jours"...)
C'est un travers de sportif de haut niveau je te l'accorde de s'accrocher à tout ce qui nourrit leur confiance quitte à parfois repeindre un peu les choses en rose.
Mais là, désolé mais tu le lis complètement de travers, j'espère presque que c'est de l'ironie/de la malveillance plus que de la bonne foi, parce que sinon ça voudrait dire que tu n'as vraiment rien compris au personnage Pinot, pour croire qu'il tient un discours si différent à l'hôtel et dans les médias.
Et il ne se vante aucunement, tu prends le message de travers avec ton prisme. Le sous-entendu c'est toi qui l'inventes là.
Il a dit juste à côté qu'il était impatient de se jauger face à Bernal dans l'Iseran, qu'il était confiant...
Bref qu'il aurait aimé pouvoir lutter, et savoir, il ne dit (ni ne sous-entend) à aucun moment qu'il l'aurait éclaté, il explique ce qui a nourri sa confiance.
"- auriez-vous pu partir avec Bernal dans le Galibier ?
- On ne saura jamais et je n’ai pas envie de me poser cette question."
"Dans ma tête, j’étais impatient d’être dans les Alpes, je n’avais aucune peur. Peut-être qu’Egan Bernal aurait été plus fort, mais j’avais de l’avance au classement général, et je ne vois pas pourquoi trois jours après Prat d’Albis [Ariège], ma condition aurait été moins bonne. J’étais prêt."
Par ailleurs, rassure-moi, ce n'est pas toi qui disais le soir de Prat d'Albis, que c'était plié, qu'il était une jambe (

) au-dessus, circulez y'a rien à voir, le Tour est terminé ?
Qui écrit sa légende ?
Je retranscris le passage à l'hotel :
le docteur : - le Galibier était vraiment dur ? dur dur ?
Pinot : - Ouais, t'as totalement mal aux jambes, pas plus spécialement, de toutes façons tu as mal partout, mais dans la descente, relances, machin...
Alors que dans l'interview, il nous apprend qu'il ne pouvait pédaler qu'avec une jambe, donc celle-ci était asphyxiée lors de la montée.
Mais qu'est-ce que tu vois d'incohérent là-dedans ?
Revois la descente, c'est criant avec les images, et même en direct, je le trouvais étrangement peu saignant / un peu planqué sur les relances, je me disais que c'était sa traditionnelle journée "bof" (différente de son "jour sans" attention !) mais en fait c'était sa blessure évidemment. Certains ont aussi remarqué que son sprint était carrément bizarre en direct.