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Nopik a écrit : 18 mars 2018, 00:11 Sagan "Avec mes équipiers on pensait que nibali serait repris, mais il a été trop fort et ça fait une belle victoire pour l'italie et le cyclisme"

Sagan aurait pu pousser un peu plus, mais il n'a pas voulu emmener les Kwiat and co vers la victoire. Il cherche à maintenir l'écart dans la descente en espérant que ça rentre sur le plat, ce qui s'est presque passé mais le "presque" est de taille... C'est le côté bad-ass de Sagan ça, parfois il assume d'être l'épouvantail, parfois il balance un peu la course/préfère pourrir les autres. Il est toujours un peu détaché de la course, c'est ce qui le rend si particulier.
Dans le fond, la victoire de Nibali lui fait plaisir ; il y a toujours des liens forts entre eux deux.

Cela dit, n'enlevons rien au mérite du vainqueur final : les gros culs ne pouvaient simplement pas suivre Nibali qui était absolument monstrueux sur le Poggio : cette fameuse double accélération, cette cadence sur le haut...

Il a encore montré pourquoi c'est un fuoriclasse : le sens du timing, le jump, les qualités de descendeur et de rouleur sur la fin...

Lils a écrit : 18 mars 2018, 11:40
Nopik a écrit : 18 mars 2018, 00:11 Sagan "Avec mes équipiers on pensait que nibali serait repris, mais il a été trop fort et ça fait une belle victoire pour l'italie et le cyclisme"
Sagan aurait pu pousser un peu plus, mais il n'a pas voulu emmener les Kwiat and co vers la victoire. Il cherche à maintenir l'écart dans la descente en espérant que ça rentre sur le plat, ce qui s'est presque passé mais le "presque" est de taille... C'est le côté bad-ass de Sagan ça, parfois il assume d'être l'épouvantail, parfois il balance un peu la course/préfère pourrir les autres. Il est toujours un peu détaché de la course, c'est ce qui le rend si particulier.
Dans le fond, la victoire de Nibali lui fait plaisir ; il y a toujours des liens forts entre eux deux.

Cela dit, n'enlevons rien au mérite du vainqueur final : les gros culs ne pouvaient simplement pas suivre Nibali qui était absolument monstrueux sur le Poggio : cette fameuse double accélération, cette cadence sur le haut...
Il a encore montré pourquoi c'est un fuoriclasse : le sens du timing, le jump, les qualités de descendeur et de rouleur sur la fin...

Dire que Nibali n’était pas forcément le plus fort je ne vois pas ce que ça enlève à sa victoire

Tontontrotsko a écrit : 17 mars 2018, 21:21 Ils sont maintenant 3 à avoir gagné les 4 épreuves majeures du calendrier italien : Moser, Saronni et Nibali.

Peut-être que Nibali pourrait être tenté de viser les Strade également? Rester sur les monuments et les GT encore deux ou trois ans, et puis finir par une dernière très belle victoire mais peut-être un chouia plus accessibles sur les chemins blancs. Ca ferait vraiment une très belle carrière.

Un peu déçu de ne pas avoir vu Démare revenir, lui et son équipe ont vraiment courrus en patrons, mais bon... passé la seconde de relative déception je suis vachement content de voir Nibali accrocher la Primavera. D'ailleurs ça fait partie de la magie de cette course, à part Gerrans peut-être j'ai toujours été vachement content du vainqueur sur toutes les éditions que j'ai suivi. Sur d'autres courses, voir untel (souvent Valverde, un quickstep ou un sky) gagner me fait plus râler et il me faut plus de temps pour admettre que "ouais, quand même, le mec ne l'a pas volée".

Sagan seemed happy to see a close friend play his cards biding is time and final effort. On the descent of the Poggio Sagan appeared to force other riders and teams to chase, especially Team Sky, who out manoeuvred him 2017. This year the tables were turned.
"I was not chasing on the Poggio, I just wanted to keep going. After on the bottom of the descent I wanted to see if someone was going to pull to the finish because there was still a chance to catch him. But in the end Vincenzo was strong and finished first.
"I knew that if I went solo and chased, we'd get him but the problem was that nobody reacted, they were all expecting me, so I said: Okay. I told myself: Vincenzo wins or we'll catch him. We didn't catch and that's okay."

En bref, Sagan dit que tout le monde s'attendait à ce qu'il roule derrière nibali, mais lui ça l'a soulé que personne ne veuille se bouger donc rien donc il n'a rien fait non plus.
Il faut mettre ça en parallèle avec ses déclarations concernant la victoire de Kwiatko de l'an dernier ("je n'aurais pas aimé gagner comme ça")
Après les Strade Bianche, c'est une 2e course que les favoris foutent en l'air parce qu'ils regardent tous et attendent tous le moldave.

Quand on dit que c'est lui qui décide de la course et du vainqueur, ce n'est pas faux.
Bon, en attendant, Sagan ne s'impose pas non plus...

Thejul a écrit : 18 mars 2018, 07:53 Applause également du commentaire de PFA qui fait une belle synthèse de cette non course, avec un vainqueur opportuniste devant un parterre d'épiciers.

Opportuniste : qui se conduit avec opportunisme, attitude consistant à modifier son comportement selon les circonstances de manière à en tirer avantage.

Moi je sais pas pour vous mais je trouve que cette définition va à merveille à Jérôme Cousin mais certainement pas à Nibali hier. #lesmotsontunsens

Savoureuses flandirennes qui s'en suivent.
Avec les dires de Sagan et la bande de renifleur de cul, les audacieux auront une belle occasion de prendre la poudre d'escampette

Sagan n'a pas gagné, mais il n'a peut être pas tord : commencer à se faire oublier, comme un Valverde dont tout le monde sait qu'il est là, sauf qu'il se cache toujours.

Niibali en tout cas s'est bien fait oublier sur TA. Les Ardennaises de Valverde c'est un peu différent, c'est quasiment du sprint, ce serait un peu comme dire que Cavendish savait se faire oublier sur les étapes de plat du TDF.

A quoi à servi la folie de Burghard??

Vincenzo60 a écrit : 18 mars 2018, 12:55
Thejul a écrit : 18 mars 2018, 07:53 Applause également du commentaire de PFA qui fait une belle synthèse de cette non course, avec un vainqueur opportuniste devant un parterre d'épiciers.
Opportuniste : qui se conduit avec opportunisme, attitude consistant à modifier son comportement selon les circonstances de manière à en tirer avantage.

Moi je sais pas pour vous mais je trouve que cette définition va à merveille à Jérôme Cousin mais certainement pas à Nibali hier. #lesmotsontunsens

Sauf qu'en l'occurrence, ça s'applique bel et bien littéralement à la situation présente. Nibali quand il attaque il attaque un peu par erreur; comme il l'a dit lui-même, Bahreïn était venu pour Colbrelli. C'est en voyant l'écart créé et la non-réaction derrière qu'il s'est engagé pleinement dans son offensive. Donc il a bel et bien tiré avantage de circonstances changeantes en adaptant son comportement par rapport à celles-ci

Ilnur majka a écrit : 18 mars 2018, 15:10 A quoi à servi la folie de Burghard??

Je crois qu'il voulait mettre dans le rouge les sprinters mais ca était un coup dans l'eau car personne n'a suivi il a démarré trop fort...
Les Bahrain ont magnifiquement temporisé derrière ne se préoccupant pas une seconde du grand Marcus.

Franchement chapeau à eux et à Nibali il n'y a pas grand chose à dire sur la tactique.
Maintenant est ce que cela aurait changé la donne si le Cav et le gorille n'avaient pas chuté...? Des équipiers en plus pour revenir notamment le solide De Buyst? Nous ne le saurons jamais.

La chute de Greipel a instauré une certaine latence en tous cas

Beobachter a écrit : 18 mars 2018, 15:12
Vincenzo60 a écrit : 18 mars 2018, 12:55
Opportuniste : qui se conduit avec opportunisme, attitude consistant à modifier son comportement selon les circonstances de manière à en tirer avantage.

Moi je sais pas pour vous mais je trouve que cette définition va à merveille à Jérôme Cousin mais certainement pas à Nibali hier. #lesmotsontunsens
Sauf qu'en l'occurrence, ça s'applique bel et bien littéralement à la situation présente. Nibali quand il attaque il attaque un peu par erreur; comme il l'a dit lui-même, Bahreïn était venu pour Colbrelli. C'est en voyant l'écart créé et la non-réaction derrière qu'il s'est engagé pleinement dans son offensive. Donc il a bel et bien tiré avantage de circonstances changeantes en adaptant son comportement par rapport à celles-ci

Il attaque par erreur avec 3 équipiers derrière qui peuvent faire rideau derrière pendant 10 secondes et piéger le peloton

Ce qu'il faut pas lire quand même.

Vincenzo60 a écrit : 18 mars 2018, 16:36
Beobachter a écrit : 18 mars 2018, 15:12

Sauf qu'en l'occurrence, ça s'applique bel et bien littéralement à la situation présente. Nibali quand il attaque il attaque un peu par erreur; comme il l'a dit lui-même, Bahreïn était venu pour Colbrelli. C'est en voyant l'écart créé et la non-réaction derrière qu'il s'est engagé pleinement dans son offensive. Donc il a bel et bien tiré avantage de circonstances changeantes en adaptant son comportement par rapport à celles-ci
Il attaque par erreur avec 3 équipiers derrière qui peuvent faire rideau derrière pendant 10 secondes et piéger le peloton

Ce qu'il faut pas lire quand même.

Je pense que ça n'était pas vraiment prémédité, c'est dans le sens là qu'on pourrait parler d'opportunisme

, mais je préfère y voir une intelligence de course.

Oui, opportuniste, c'est bien le derny qualificatif que j'attribuerais à la victoire de Nibali.

AlbatorConterdo a écrit : 18 mars 2018, 16:41
Vincenzo60 a écrit : 18 mars 2018, 16:36
Il attaque par erreur avec 3 équipiers derrière qui peuvent faire rideau derrière pendant 10 secondes et piéger le peloton

Ce qu'il faut pas lire quand même.
Je pense que ça n'était pas vraiment prémédité, c'est dans le sens là qu'on pourrait parler d'opportunisme , mais je préfère y voir une intelligence de course.

Bah oui, mais bon, apparemment opportuniste serait nécessairement une critique pour certains

Booze a écrit : 18 mars 2018, 16:42 Oui, opportuniste, c'est bien le derny qualificatif que j'attribuerais à la victoire de Nibali.

Pour toi, c'est ainsi qu'il gagne ?

Pas seulement, mais je ne pouvais pas laisser passer le jeu de mot

.
Disons que Nibali n'a pas pris tant de vent de face que ça dans le Poggio.

Beobachter a écrit : 18 mars 2018, 16:46
AlbatorConterdo a écrit : 18 mars 2018, 16:41

Je pense que ça n'était pas vraiment prémédité, c'est dans le sens là qu'on pourrait parler d'opportunisme , mais je préfère y voir une intelligence de course.
Bah oui, mais bon, apparemment opportuniste serait nécessairement une critique pour certains

C'est surtout que ça n'a rien à putain de voir avec ce qui s'est passé hier.

Les victoires opportunistes c'est des victoires à la Bernucci ou à la Petacchi sur le Tour de Suisse (l'étape ou Cavendish va défoncer Haussler avant la ligne)

Booze a écrit : 18 mars 2018, 16:42 Oui, opportuniste, c'est bien le derny qualificatif que j'attribuerais à la victoire de Nibali.

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