Forum cyclisme de Velo-Club du Net

pierrefromalsace a écrit : 18 mars 2018, 01:43
Liam a écrit : 17 mars 2018, 22:27

Il n'était pas devant pour éviter de consommer bêtement des forces comme les coureurs FDJ et ainsi se préserver pour le final.
Résultat : Démare évite toutes les chutes et monte sur le podium, Gilbert finit à deux minutes.
Qui a couru bêtement ?

C'est ce que je défends. Je laissais juste un petit message perso à Vincenzo60.

Dans la transition entre la Cipressa et le Poggio l'équipe SKY était à l'arrière du peloton et n'a fait l'effort qu'au dernier moment pour remonter, c'était également la tactique de Gilbert

Les gars, si on applique le théorème de veji, dans une arrivée où ça se joue à un poil de *** que l'attaquant ne soit pas repris par le sprint du peloton, le fait que les équipes de sprinteurs aient toutes eu un équipier en moins n'aurait pas pu faire la micro différence, la petite seconde qu'un équipier ayant encore un poil plus d'énergie car un autre plus faible avaient fait une partie de son boulot avant n'aurait pas pu boucher ??? Hein dites ?

Qui c'est qu'a gagné hier ? Nibali et le théorème de veji. CQFD.

Et toc.

na.

Bon en vrai content de voir un attaquant gagner, et Nibali ma foi, rien que pour le palmarès, voilà quoi.

Burghardt il a pas été envoyé en éclaireur pour analyser la direction du vent plutôt ?

Normalement toute la Bora aurait dû se mettre dans sa roue si c'était pour visser...

"It maybe didn't surprise me, but I was surprised that no other sprinter teams were going anywhere - they just stopped riding. I thought they were going to make a steady tempo without any slowing down or any crazy accelerations."

"I had a go twice - I don't know if that was on camera - when we started the first bit but I was directly marked by Sagan. I felt there was a lot of headwind and I was going nowhere at that point. We were only two guys but there were other teams with more than two. What can we do? It's difficult racing when you don't have a sprinter in your lineup.

"Nibali had a good advantage and I thought the sprinters' teams were going to catch him. I was just left with the chance in the sprint but not the feeling to win.

"I felt great the entire race, it was amazing to take the responsibility, we did well with that, we were in the right moments at the front, but it's tricky to be in the game in San Remo.

Il est mignon Kwiatko...
J'ai attaqué 2 fois mais Sagan m'a suivi (?), donc à cause du vent de face je me suis arrêté.
On n'était que 2 Sky et d'autres équipes avaient plus de coureurs.
Que pouvait on faire ? C'est difficile de faire la course quand on a pas de sprinteur.

Ben poursuis ton attaque, gros malin... Finalement t'es bien un suceur de roues

Je me suis senti bien toute la course, c'était génial de prendre les choses en main, on l'a très bien fait. Ah oui, le fameux tempo de Van Baarle dans le Cipressa qui a fait sauter personne ?

Kwiato un sucuer de roue... Mon Dieu...

veji2 a écrit : 18 mars 2018, 09:32 Les gars, si on applique le théorème de veji, dans une arrivée où ça se joue à un poil de *** que l'attaquant ne soit pas repris par le sprint du peloton, le fait que les équipes de sprinteurs aient toutes eu un équipier en moins n'aurait pas pu faire la micro différence, la petite seconde qu'un équipier ayant encore un poil plus d'énergie car un autre plus faible avaient fait une partie de son boulot avant n'aurait pas pu boucher ??? Hein dites ?

Qui c'est qu'a gagné hier ? Nibali et le théorème de veji. CQFD.

Et toc.

na.

Bon en vrai content de voir un attaquant gagner, et Nibali ma foi, rien que pour le palmarès, voilà quoi.

Je défends ta thèse dans le topic "enseignement" (ou "poids des vélos", je sais plus, peut^-etre les deux)

Liam a écrit : 18 mars 2018, 10:33 Kwiato un sucuer de roue... Mon Dieu...

Tu argumentes toujours autant que Vincenzo ?

En 2017, Sagan attaque, Kwiatko essaie de revenir, Alaf le ramène. Sur tout le final, Kwiatko prend 1 relais de 10" environ et un second de 1,5 secondes.
En 2018, selon ses propres dires, il attaque, il voit que Sagan est dans sa roue, donc il se relève et il est tout perdu parce qu'il n'a pas de sprinteur dans son équipe.
Je ne vois pas trop comment on peut interpréter ça autrement...

Liam a écrit : 18 mars 2018, 10:33 Kwiato un sucuer de roue... Mon Dieu...

même réaction

cela dit, Nopik a pas tort de dire que Sagan, Kwiat et Alaph auraient pu ATTAQUER aussi. Si Nibali à pu le faire (avec le même vent) alors eux aussi.

Et on retombe dans un des points de mon analyse : l'équipierdépendance, qui fait prendre moins d'initiatives aux cadors. C'est dommage, car j'adore ces trois coureurs.

samu_64 a écrit : 17 mars 2018, 15:33 Une piécette sur un top 10 de Matti Breschel !

Héhé pas loin

Nopik a écrit : 18 mars 2018, 10:45
Liam a écrit : 18 mars 2018, 10:33 Kwiato un sucuer de roue... Mon Dieu...
Tu argumentes toujours autant que Vincenzo ?

Oui j aurais pu mais face à ce genre d'attaques ad hominem et de réactiondédaigneuse je vais m abstenir.

Regarde juste le film de sa carrière.

pascualito a écrit : 18 mars 2018, 09:20 Dans la transition entre la Cipressa et le Poggio l'équipe SKY était à l'arrière du peloton et n'a fait l'effort qu'au dernier moment pour remonter, c'était également la tactique de Gilbert

Pourquoi speculer pendant des jours alors que les interview des coureurs sont disponble dans l’heure qui suit la course

Gilbert nous y indique qu’il a eu tres froid toute le journée et ses muscles ne repondaient pas sur le plat pour se battre en continu a se maintenir devant, il ne se sentait bien que lors des bosses comme la Cipressa ou il est remonté sans forcer avec les meilleurs.
Ensuite il doit frener lors de la chutte du Cav, une cassure et course finie.

Au passage il dit qu’a l’arrivee Nibali lui a confié qu’à la base il préparait le travail de Sonny Colbrelli

Peter Sagan a souvent répété qu'il préférait le panache à la victoire. Et cette semaine, il ne s'était pas privé de dire tout le bien qu'il pensait du succès de Michal Kwiatkowski, lequel lui avait sucé la roue arrière jusqu'au noyau, l'an passé, avant de le devancer d'un boyau sur la via Roma. «Je n'aurais pas aimé gagner comme ça», avait ronronné le Slovaque avec ce petit sourire en coin et ce haussement d'épaules qui appuie toujours ses bons mots. Samedi, le champion du monde s'est fendu d'une nouvelle sentence, et il faut absolument la mettre en balance avec la précédente pour en peser tout le sens : «Nibali était le seul à montrer qu'il avait des couilles aujourd'hui.»

Liam a écrit : 18 mars 2018, 10:50
Nopik a écrit : 18 mars 2018, 10:45

Tu argumentes toujours autant que Vincenzo ?
Oui j aurais pu mais face à ce genre d'attaques ad hominem et de réactiondédaigneuse je vais m abstenir.

Regarde juste le film de sa carrière.

Tu te moques de qui, tu interviens de façon désagréable à mon égard et maintenant tu joues à la victime.

J'ai une question concernant la quickstep, que je voulais poser depuis déjà plusieurs jours mais j'ai oublié de le faire : si Gaviria ne s'était pas blessé, seraient-ils venus avec Gaviria, Viviani, Alaph et Gilbert ?

blouss_ a écrit : 18 mars 2018, 11:12 J'ai une question concernant la quickstep, que je voulais poser depuis déjà plusieurs jours mais j'ai oublié de le faire : si Gaviria ne s'était pas blessé, seraient-ils venus avec Gaviria, Viviani, Alaph et Gilbert ?

Je pense oui

tuco a écrit : 18 mars 2018, 10:45
Liam a écrit : 18 mars 2018, 10:33 Kwiato un sucuer de roue... Mon Dieu...
même réaction

cela dit, Nopik a pas tort de dire que Sagan, Kwiat et Alaph auraient pu ATTAQUER aussi. Si Nibali à pu le faire (avec le même vent) alors eux aussi.

Et on retombe dans un des points de mon analyse : l'équipierdépendance, qui fait prendre moins d'initiatives aux cadors. C'est dommage, car j'adore ces trois coureurs.

Encore eût il fallu qu'ils aient les jambes pour.
Ce qu'a fait Nibali c'est du très bon.

Enfin si Neilands a pu y aller Kwiat aurait pu. Il a, une fois n’est pas coutume, pêcher par attentisme.

C’est d’ailleurs la deuxième fois de suite qu’il passe au travers après les Strade Bianche.

Sauf que Neilands n'a absolument pas pu suivre Nibali. Ce qu'a fait Nibali, hier, c'est très costaud. Certes il part un peu en facteur en suivant l'attaque d'un second couteau. Je pense qu'à ce moment là, les autres favoris se sont dits que c'était trop tôt et qu'avec le vent de face Nibali allait se prendre un beau retour de manivelle. Mais ça n'a pas été le cas. Après il est évident que Nibali a aussi profité du marquage entre Sagan et Kwiatkowski, qui n'ont pas réussi à décoller les autres coureurs de leur roue.

N'importe quel puncheur aurait pu et dû suivre Nibali en effet. Kwiat, Sagan, Alaf, GVA, ils avaient tous les moyens d'y aller on est d'accord. L'attaque de Nibali n'avait rien d'exceptionnel (contrairement à sa résistance héroïque dans le final). D'ailleurs Alaf aurait été bien plus utile pour Viviani en pourissant les coups qu'en se préservant pour le final. Tout le monde a pêché tactiquement, hormis la Bahrein qui a été magistrale avec ses quatre coureurs dans le final qui ont tous joué leur partition à la perfection.

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