veji2 a écrit :-Vélomen- a écrit :veji2 a écrit :loloherrera a écrit :Pinot progresse sur les courses d'un jour, mais selon moi, il en fait encore trop, et de façon désordonnées.
Là on l'a encore vu à l'attaque plusieurs fois, ne ferait-il pas mieux d'en placer une seule et de tout donner à ce moment là ?
Nibali attaque une fois, et basta, rideau derrière. Pinot doit s'en inspirer.
il est clair que Pinot manque de sens tactique, c'est pas nouveau, après il a aussi un vrai problème de giclette, [b:2lhj71af]on voit qu'il ne travaille pas du tout ces efforts d'ailleurs [/b:2lhj71af]: il semble n'avoir aucune capacité à placer un démarrage avec du braquet. C'est assez surprenant à ce niveau.
Attention quand même aux raccourcis trop hâtifs.
Pinot a appuyé une bonne partie de son travail dans les cols cette année sur la giclette et les démarrages. Lui, son frère et son entourage sont conscients qu'il manque d'accélération (c'était flagrant sur le Tour 2014) et ils ont axé leur travail là dessus avec beaucoup de fractionné court, attaques brèves suivis de répits etc...
Après, ce manque de giclette est naturel chez lui, et ses caractéristiques premières (grimpeur long, endurant, manque de démarrage) resteront.
Un Sagan est naturellement très rapide, c'est inné. Chez Pinot, ça ne l'est pas, et ça ne le sera sûrement jamais.
ils ont fait un gros travail sur la capacité à encaisser les accélérations, c'est différent il me semble : comment être capable de subir les accoups sans exploser. Ce n'est pas la même chose que de bosser sur le fait de mettre une accélération car là rentrent plus de choses en ligne de compte : le timing, la capacité à insister, etc...
Je ne vois pas trop où tu veux en venir.
Quand tu travailles à encaisser les accélérations, c'est que tu fais toi même des accélérations, non ?
Après, le timing, insister, c'est plus vraiment du domaine du jump, on entre dans le cadre de la tactique etc...
Pinot est un grimpeur long, comme Quintana, et on l'attend d'abord en montagne ou dans les GT. Il est utopique de voir Pinot briller à Liège ou lâcher tout le monde dans les bosselettes qu'on a vu aujourd'hui. Quintana en serait bien incapable aussi d'ailleurs.
Le problème est que le cyclisme actuel se résume beaucoup (trop) à des courses de punch, dans les classiques ou dans les cols. On ne voit plus de mano à mano comme on en voyait avant (rien que dans les années 2000, Ullrich et LA se livraient bataille dés le pied des montées finales).