- 26 mai 2024, 16:33
#3679669
S'il est évident qu'il (se) régale et qu'en tant que suiveur, on a plaisir à le voir faire les numéros dont il vient encore de nous gratifier, ça m'apparaît clairement comme des dépenses d'énergie superflues.
Bien sûr, il est trois jambes au-dessus des autres sur ce Giro. Mais comme il le sous-entend lui-même en interview, ce n'est jamais aussi facile qu'on croit. Les kilomètres, le dénivelé global, mais aussi la concentration nécessaire pour un leader du général afin d'être bien placé, d'éviter les chutes etc. sont autant de paramètres difficilement mesurables mais qui pèsent sur la longueur d'une saison.
Or, quelqu'un disait que Pogacar n'allait pas s'économiser sur le Giro car il aime l'histoire de ce sport et voudrait y poser son empreinte. Là je crois que ça va, il l'a bien posée, son empreinte de mammouth.
Mais précisément, comme il aime l'histoire de ce sport, il veut faire le doublé Giro-Tour, le truc le plus dur de l'histoire du cyclisme sur route. Honnêtement, j'aimerais bien qu'il le réussisse, mais dans cet objectif je continue de penser qu'il aurait été plus pertinent de gagner une étape clé + un chrono, et contribuer ensuite par le comportement de son équipe à avoir plus d'étapes pour baroudeurs, où il n'aurait pas bougé une oreille sauf à suivre les pseudo-escarmouches dans les 2 derniers kilomètres de Martinez, Tiberi et consorts.
Pas d'accord avec ce message.dolipr4ne a écrit : ↑26 mai 2024, 12:47Bon, 6 victoires d’etape, des attaques de partout, le second à plus de dix minutes….y a pas à dire, on avait vu juste: en vue du Tour, il a vraiment fait ce Giro à l’économie.
Je repense à ce que disait Dreki et je suis encore plus d’accord aujourd’hui: il n’a pas à s’economiser sur quoi que ce soit en vue du Tour tellement il est largement au-dessus. Et si Vingegaard le bat, c’est tout simplement qu’il est plus fort et qu’il n’y a pas grand chose à y faire.
Dans cette perspective, il a mille fois raison de courir comme il le fait: il se fait plaisir, il fait plaisir et se construit un palmares merckxien.
S'il est évident qu'il (se) régale et qu'en tant que suiveur, on a plaisir à le voir faire les numéros dont il vient encore de nous gratifier, ça m'apparaît clairement comme des dépenses d'énergie superflues.
Bien sûr, il est trois jambes au-dessus des autres sur ce Giro. Mais comme il le sous-entend lui-même en interview, ce n'est jamais aussi facile qu'on croit. Les kilomètres, le dénivelé global, mais aussi la concentration nécessaire pour un leader du général afin d'être bien placé, d'éviter les chutes etc. sont autant de paramètres difficilement mesurables mais qui pèsent sur la longueur d'une saison.
Or, quelqu'un disait que Pogacar n'allait pas s'économiser sur le Giro car il aime l'histoire de ce sport et voudrait y poser son empreinte. Là je crois que ça va, il l'a bien posée, son empreinte de mammouth.
Mais précisément, comme il aime l'histoire de ce sport, il veut faire le doublé Giro-Tour, le truc le plus dur de l'histoire du cyclisme sur route. Honnêtement, j'aimerais bien qu'il le réussisse, mais dans cet objectif je continue de penser qu'il aurait été plus pertinent de gagner une étape clé + un chrono, et contribuer ensuite par le comportement de son équipe à avoir plus d'étapes pour baroudeurs, où il n'aurait pas bougé une oreille sauf à suivre les pseudo-escarmouches dans les 2 derniers kilomètres de Martinez, Tiberi et consorts.
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