À cette époque[Quand ?] Cours, sur le plan religieux, dépendait de l'archiprêtré de Beaujeu intégré dans le diocèse de Mâcon. Cette configuration demeurera jusqu'à la Révolution. L'église était placée sous la tutelle des prieurs du prieuré Saint-Fortuné de Charlieu dont ils nommaient les curés successifs.
Les premiers seigneurs de Cours ont vécu au sein d'une puissante motte féodale dont on aperçoit encore les dénivellations concentriques des fossés et remparts au lieu-dit le Châtelat dans un bois situé au-dessus de la chapelle du Calvaire. Quant au château d'Estieugues, il semble avoir été édifié vers 1300. Il avait été la possession des Foudras, puis des Lavieu. En 1496, les Damas sont seigneurs d'Esthieugues; à la fin du xvie siècle, ils acquièrent tous droits de justice sur leurs terres. Par alliance, le château passe en 1613 à la famille d'Amanzé de Chauffailles. Dès lors la demeure seigneuriale n'est plus occupée comme le confirment les habitants à l'évêque de Mâcon en 1670 à l'occasion de la visite pastorale de son diocèse. Les Saint-Georges, puis les Vichy en auront également la jouissance. À ces derniers, il sera confisqué et placé sous séquestre pendant la Révolution, et finalement vendu comme bien national. En grande partie inoccupé depuis le début du xviie siècle, en état d'abandon, il avait bien triste allure à la fin du xixe siècle, où seules les ruines d'une tour circulaire se dressaient sur deux niveaux présentant des fenêtres à coussiège et meneaux et garni de cheminées monumentales dont l'une était sculptée aux armes des Damas soutenues par des anges.
Un comité de surveillance est établi[Quand ?], et sous l'invective de ces révolutionnaires, plusieurs coursiauds sont arrêtés, et menés jusque dans les prisons de Paris. C'est ainsi que croupit pendant plusieurs mois dans les geôles parisiennes le curé de Cours.Du 22 juillet 1889 à fin mars 1890 (soit une durée record de 262 jours de grève), des milliers d'ouvriers des industries textiles de Cours se mettent en grève. Localement des souscriptions, des bals publics, des tombolas, des assemblées de conscrits, des contributions des associations et de la municipalité... sont utilisés pour soutenir le mouvement. Des souscriptions sont reçues de nombreuses villes sur tout le territoire national et même de Suisse et d'Allemagne. Une centaine de soldats du 4e régiment de cuirassiers sont envoyés par le préfet en renfort des gendarmes. À l'issue de cette remarquable lutte sociale, les ouvriers et ouvrières du textile coursiaud obtiendront pour longtemps des salaires et des conditions de travail parmi les meilleurs en France.
En 1974, la commune de La Ville est réunie avec Cours dans le cadre d'une fusion-association, formant ainsi la commune de Cours-La Ville. Mais La Ville reste une commune associée. Ce n'est qu'en 2005 que les deux communes fusionnent complètement, après le référendum du 28 novembre 2004.
Dans le courant de l'année 2015, la commune de Cours-la-Ville opère un rapprochement avec celles de Thel et Pont-Trambouze, dans le but de créer une commune nouvelle baptisée Cours. Cette fusion est entérinée par un arrêté préfectoral du 18 novembre 2015, publié au Journal officiel du 31 décembre suivant. Lors de l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2016, les communes fondatrices deviennent, conformément aux souhaits des conseils municipaux respectifs, des communes déléguées de la nouvelle collectivité, dont Cours-la-Ville est le chef-lieu.