- 28 mars 2023, 13:09
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Sur le débat Indurain/Valverde, j'imagine qu'est sous-entendu derrière, le meilleur "espagnol" de l'histoire.
On va mettre les questions "dopage" de côté et imaginer une série de carrières immaculées.
On peut ajouter Bahamontes, Ocana, Delgado, Contador au débat, (voire Heras, Sastre,Lejaretta) on en reviendra toujours à une grosse spécialisation sur les GT. On a ensuite les Freire/Purito:Poblet dans un autre style, mais l'espagnol reste globalement attiré par les sommets...
Mais du lot seul (je crois) Valverde a su remporter un GT, des courses d'une semaine, des classiques, un championnat du monde...donc 1 point pour lui! Ceci dit,, vu ses capacités, el imbatido n'a jamais triomphé sur un lombardie ou sur d'autres GT, c'est presque dommage...son palmarès est au final extraordinaire, mais pour moi, il est par exemple en dessous d'un Nibali, qui a 10 fois moins gagné, mais qui a été plus clinique.
On est d'accord que le graal,c'est le Tour. Qu'Indurain en ait remporté 5 est mythique, donc +1 pour lui!
mais en même temps, dans les pas de Lemond ou d'autres, il est aussi coupable de l'hyper spécialisation du peloton (pourtant les Bugno, Chiappucci exploiraient, eux, d'autres terrains) ainsi, son palmarès est très peu diversifié, contrairement au murcian. Il n'a pas eu de chances sur les championnats du monde, mais c'est vrai qu'à coté, hormis un ou deux giri, il n'a pas visé grand chose. Enfin, je serai de mauvaise foi quoiqu'il arrive avec lui car je le vois toujours comme celui qui a "pourri" les Tours de mon enfance. Trop fort en clm, indécrottable en montagne, pfffff!!
Après, Contador entre dans la danse également, car lui a remporté les 3 GT, son style unique, ses prises de risques annonciatrices de ce que nous réserverait la nouvelle génération. Il avait un truc en plus. Mais c'est vrai que sorti des GT et courses d'une semaine, je ne sais même pas s'il a participé à un championnat du monde ou une ardennaise...contrairement à ses contemporains Schleck, Evans, Nibali...
Enfin, ya les légendes Bahamontes et Ocana, sans doute pas au niveau palmarès, mais par ce qu'elles inspirent au regard des débuts d'après midi de juillet en attendant le Tour avec Jean-Paul Olivier.
Entre nostalgie, affection et raison, difficile donc de sortir un nom tranché, mais ça fait une belle série de champions...