veji2 a écrit : ↑06 sept. 2021, 14:56
Iguane a écrit : ↑06 sept. 2021, 14:18
Le niveau du peloton espagnol de l'époque était quand même supérieur au peloton actuel. Escartin, Casero, Olano, De Galdeano, Mancebo, Serrano, Sevilla, Beloki, Sastre, Beltran et j'en passe, tu avais sur des périodes de 5 ans une 20aine de mecs qui sont capables de faire top 10 du Tour.
Actuellement depuis la retraite de Contador à part Mas tu as qui? Valverde, Landa, Bilbao. Admettons un De La Cruz ou un Soler sur un énorme malentendu. Mais c'est deux là valent pas la moitié d'une des chaudières citées plus haut. C'est très pauvre.
Espagne et Italie dans les années 90 / 2000 tu peux pas test, le réservoir était énorme. La densité sur les courses à étapes c'est l'équivalent de la Belgique actuellement sur les flandriennes.
Certes mais l'écosystème en Espagne et en Italie dans les années 90 début 2000 était quand même très très très particulier... On aurait les même méthodes que l'époque les Ruben Fernandez, Cristiano Rodriguez etc aussi seraient du niveau top 10 du tour ça se trouve. Bref je veux bien que les équipes et les calendriers de ces 2 pays aient beaucoup souffert ces dernières années, mais ils étaient dans leurs pratiques des années 90/2000 dans le lourd lourd.
Ca me semble vraiment restrictif de limiter ça aux pratiques des années 90/2000 en Italie et en Espagne.
Regarde les classements des GT ces 2 dernières années :
Vuelta 2021 : 11 nationalités dans les 12 premiers (seuls les espagnols ont 2 coureurs)
Vuelta 2020 : 13 nationalités dans les 17 premiers (4 espagnols et 2 français)
Giro 2021 : 12 nationalités dans les 14 premiers (2 colombiens et 2 anglais)
Giro 2020 : 10 nationalités dans les 15 premiers (3 italiens, 2 espagnols, 2 anglais)
Tour 2021 : 11 nationalités dans les 14 premiers (2 espagnols, 2 français, 2 colombiens)
Tour 2020 : 10 nationalités dans les 15 premiers (2 slovènes, 3 espagnols, 2 français, 2 colombiens)
On voit que les espagnols sont loin d'être les moins bien lotis (5 fois sur 6 ils placent au moins 2 coureurs bien classés). Mais la densité en terme de nationalité est juste incomparable à ce qui se faisait il y a encore 15 ans. Alors oui, ils sont moins forts qu'avant, mais c'est moins marquant que l'internationalisation du peloton et des différents leaders.
Et sur la Vuelta c'est encore pire. Les startlist dans les 2000, c'était des espagnols, des équipes invités, et 4-5 "leaders" qui venaient là parfois.