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Modérateur : Modos VCN

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#3311998
Je trouve qu on a tendance a donner des bilans sans avoir d information sur ce qui se passe.


1 - si la Fdj a engagé Pinot sur cette course c est qu il pouvait le faire.

2 - penser qu ll faut etre a 100% me semble être une erreur. Bon nombre de sportifs ne sont jamais a 100% de leurs moyens.

3 - ce qui c est passé la saison dernière a etd faite avec des avis médicaux.
Il est facile de dire qu il fallait stoper complet ou autres.

4 - Pinot est coureur cycliste et a besoin de courir. La preuve il n abandonne pas.
Sa douleur ne doit pas être plus "genante" que ça. Par contre il a plus la force dont il a besoin pour être avec les meilleurs et encore moins etre le meilleurs.

5 - Est ce que Pinot va revenir a son meilleur niveau ? On en sait rien
Mais ce n est pas parce que tu ne fais plus partie du top 20 mondial que tu as fini.
(Aru style).

Bref je pense, qu ici du moins, personne ne sait vraiment ce qui se passe avec ce coureur.

Par contre oui la Fdj se trouve bien ennuyé avec son leader absent du Giro.
Mais il y a d autres choses a jouer.


Mais je comprend et partage le fait que Pinot a haut niveau ca semble compromis... mais on en sait rien.
#3311999
AlbatorConterdo a écrit :
20 avr. 2021, 18:19
gradouble a écrit :
20 avr. 2021, 18:17
C'est triste.

Mais j'ai commencé depuis un moment le travail de deuil :spamafote:
Je connais ça.
Si vous avez besoin de conseil, j'ai une certaine expérience en la matière. :jap:
Les 5 étapes du travail de deuil :

1 - Le déni
Passée une courte phase où la personne endeuillée est comme submergée par l’annonce de la disparition qui la laisse sans émotion apparente, comme en état de sidération, survient le déni.
Le déni est la négation de faits qui se sont pourtant produits mais impossibles à intégrer. La personne croit à une illusion, un cauchemar, et refuse de seulement considérer l’information qui lui est donnée.

"Non, il a un problème mécanique, c'est tout, il râle c'est normal",
"Pas d'inquiétude, les italiens arrivent en forme fin avril-début mai, pour le Giro, ça c'est déjà vu"

2 - La Colère
Avec la prise de conscience de la réalité de la nouvelle survient la phase de colère, où la personne se révolte contre ce qu’elle ressent comme une injustice. Elle peut trouver un exutoire en désignant un responsable. C’est une étape extrêmement douloureuse et délicate à traverser, où s’expriment de fortes contradictions internes.
"Putain, mais il peut pas tenir sur son vélo", "Mental de merde", "non, mais les routes, elles tournent, le bitume est trop dur etc..."
"Mais c'est la faute à tous ces belges et ces slovènes, bordel, ils carburent au kérozène, même les colombiens et leurs narcos font pitié"

3 - Négociation
Frustrée, la personne en deuil tente irrationnellement de « marchander » le retour du disparu. Confrontée à l’irréversibilité des choses, elle va entrer dans la phase plus ou moins longue de la dépression.
"J'ai confiance! Une bonne année 2021 à traire les chèvres, du repos, on recharge les batteries en famille en 2022, on fait un enfant; on consulte le meilleur naturopathe, et le Tour 2023 est dans la poche"
"Bon, c'est vrai que biduli à fait 28ème du championnat du monde junior et machino a failli gagné une étape du baby-giro, y'a quand même de l'espoir"

4 - Dépression et douleur
En venant à reconnaître que la perte a bien eu lieu, la personne en deuil sombre dans la déprime, la dépression. Incapable d’affronter le quotidien, passive, elle ne voit aucune issue à sa souffrance.
"Bon c'est cuit, putain de dos; t'avais l'air humain, tu nous as fait rêver et maintenant tu nous laisses avec les mutants et les ados et les Yates"
"J'ai compris les amis, j'arrête de faire chier, j'arrête mes superstitions et mes manœuvres conjuratoires, c'est mort pour nous, je ne viendrai plus sur le forum de la petite reine, je vous laisse avec les mutants et les ados"

5 - Acceptation
Survient enfin un moment où la personne déprimée trouve en ses ressources propres, ou avec un accompagnement, la force de sortir de sa douleur et son isolement. Prenant de la distance avec son chagrin, elle s’interroge sur des moyens de se reconstruire ; elle reprend des activités et recherche la présence des autres.
La réalité est admise. La personne peut réintégrer le cours de sa vie. Il y aura eu un avant, et il y a un après.
"Bonne retraite l'ami, on va suivre les jeunes pousses et bien s'amuser devant le pestacle, tou bi continuaide"
"Je repasse comme ça par hasard les amis, vous me manquez quand même, et puis c'est pas grave, on rigole devant les perfs, et je m'ennuie sinon, de toute façon y'a des choses tellement plus importantes"
Dernière édition par gradouble le 20 avr. 2021, 18:43, édité 1 fois.
#3312002
gradouble a écrit :
20 avr. 2021, 18:41
AlbatorConterdo a écrit :
20 avr. 2021, 18:19


Je connais ça.
Si vous avez besoin de conseil, j'ai une certaine expérience en la matière. :jap:
Les 5 étapes du travail de deuil :

1 - Le déni
Passée une courte phase où la personne endeuillée est comme submergée par l’annonce de la disparition qui la laisse sans émotion apparente, comme en état de sidération, survient le déni.
Le déni est la négation de faits qui se sont pourtant produits mais impossibles à intégrer. La personne croit à une illusion, un cauchemar, et refuse de seulement considérer l’information qui lui est donnée.

"Non, il a un problème mécanique, c'est tout, il râle c'est normal",
"Pas d'inquiétude, les italiens arrivent en forme fin avril-début mai, pour le Giro, ça c'est déjà vu"

2 - La Colère
Avec la prise de conscience de la réalité de la nouvelle survient la phase de colère, où la personne se révolte contre ce qu’elle ressent comme une injustice. Elle peut trouver un exutoire en désignant un responsable. C’est une étape extrêmement douloureuse et délicate à traverser, où s’expriment de fortes contradictions internes.
"Putain, mais il peut pas tenir sur son vélo", "Mental de merde", "non, mais les routes, elles tournent, le bitume est trop dur etc..."
"Mais c'est la faute à tous ces belges et ces slovènes, bordel, ils carburent au kérozène, même les colombiens et leurs narcos font pitié"

3 - Négociation
Frustrée, la personne en deuil tente irrationnellement de « marchander » le retour du disparu. Confrontée à l’irréversibilité des choses, elle va entrer dans la phase plus ou moins longue de la dépression.
"J'ai confiance! Une bonne année 2021 à traire les chèvres, du repos, on recharge les batteries en famille en 2022, on fait un enfant; on consulte le meilleur naturopathe, et le Tour 2023 est dans la poche"
"Bon, c'est vrai que biduli à fait 28ème du championnat du monde junior et machino a failli gagné une étape du baby-giro, y'a quand même de l'espoir"

4 - Dépression et douleur
En venant à reconnaître que la perte a bien eu lieu, la personne en deuil sombre dans la déprime, la dépression. Incapable d’affronter le quotidien, passive, elle ne voit aucune issue à sa souffrance.
"Bon c'est cuit, putain de dos; t'avais l'air humain, tu nous as fait rêver et maintenant tu nous laisses avec les mutants et les ados et les Yates"
"J'ai compris les amis, j'arrête de faire chier, j'arrête mes superstitions et mes manœuvres conjuratoires, c'est mort pour nous, je ne viendrai plus sur le forum de la petite reine, je vous laisse avec les mutants et les ados"

5 - Acceptation
Survient enfin un moment où la personne déprimée trouve en ses ressources propres, ou avec un accompagnement, la force de sortir de sa douleur et son isolement. Prenant de la distance avec son chagrin, elle s’interroge sur des moyens de se reconstruire ; elle reprend des activités et recherche la présence des autres.
La réalité est admise. La personne peut réintégrer le cours de sa vie. Il y aura eu un avant, et il y a un après.
"Bonne retraite l'ami, on va suivre les jeunes pousses et bien s'amuser devant le pestacle, tou bi continuaide"
"Je repasse comme ça par hasard les amis, vous me manquez quand même, et puis c'est pas grave, on rigole devant les perfs, et je m'ennuie sinon, de toute façon y'a des choses tellement plus importantes"
Tu lis en moi comme dans un livre, Gradouble. :genance: :agenou:
#3312100
Jerem9 selon toi qu'est-ce qui pourrait expliqué ce contraste entre l'entrainement ou il a aucune douleur même quand il fait des intensités et la course ou il a des douleurs avant même que ca accélère ?

Parce qu'a la limite on pourrait comprendre que les douleurs apparaissent après 15-20 min d'effort intense mais la en 1km c'était plié et il avait probablement même mal avant la monté vu son placement pendant toute l'étape.
#3312104
Je pense qu’il faut rester factuel même si c’est pas simple

- le court terme et le Giro ça semble très compromis le test n’est pas concluant

- le moyen terme c’est le flou le plus total dans ce genre de problème ça reste très aléatoire il peut très bien être opérationnel d’ici la fin de saison comme ça peut ne pas arriver

- le long terme en l’état il n’y a aucun élément qui peuvent indiquer médicalement une fin de carrière c’est beaucoup trop tôt et ce genre de problème arrive à se résoudre en général d’autant que sauf en course une amélioration est constatée

Il y a pas mal d’incohérences que perso je n’arrive pas trop à comprendre.
Avoir aucune douleur à l’entraînement même sur de gros efforts ( il en a fait dernièrement) et avoir une douleur qui arrive dès le début de course ça semble difficilement compréhensible.
La seule explication que je peux avoir elle est que la tension d’une course et donc sa posture dans un peloton est différent de celle d’entraînement et la première entraîne des douleurs.
Cette dernière pour accentuer le tout est encrée depuis des mois.
La solution passe aussi par un travail sur cette posture en course à mon sens.
On peut pas exclure aussi la tension psychologique d’une course et l’appréhension de cette douleur liée à la course.
Ça reste facile à dire et à appréhender mais il y a forcément un travail à faire sur cet aspect.
On peut voir notamment qu’il a pu faire un gros CLM où le position est différente et qu’il n’y a pas de tension d’une course en peloton donc forcément que cela impact

Pour avoir bosser avec pas mal de sportif et des cyclistes l’équilibre postural est très dur à trouver et quelques dérèglements entraînent de grosses conséquences, rien qu’au niveau des cales, de la selle ect les moindres changements ont un impact énorme.

On voit peu d’amélioration, des périodes de haut et de bas
Les deux premiers jours au haut var ont été bon puis derrière ça se bloque et on a l’impression que ça crée justement un blocage en course.
Au vu de tout ça perso , il y a la solution infiltration pour rajouter une couche sur la douleur et travailler la position sans douleur mais je pense que le plus gros travail est de le faire courir sans pression et travailler sur la posture jusqu’à trouver le bon équilibre et que tout cela se débloque petit à petit.
A partir du moment où il n’a pas mal à l’entraînement comme cela a été confirmé aujourd’hui il faut à mon sens travailler sur les courses sans objectif particulier que celui de régler cet aspect et travailler sur tous les détails qui pourraient l’améliorer.

Maintenant apparemment le problème est ciblée d’après le staff médical mais il faut trouver les réglages pour le faire dans un premier t’émis et l’estomper par la suite
#3312109
Du coup tu confirmes un peu ce que je te disais sur Twitter ?

Le laisser s’entraîner et le faire courir à intervalles réguliers mais espacés sereinement, sans pression du résultat pour le reste de la saison. Ou au moins jusqu’à ce qu’il y ait un éventuel déblocage.

Tu ne penses pas qu’il y la risque qu’il ait perdu de la force et qu’il n’arrive plus à pousser autant qu’avant, même sans la douleur ?
#3312123
eh ben ça en fait des pages
j'ai cru qu'il s'était passé un truc
Je suis ça de loin mais c'est pas à peu près dans la lignée de ces derniers mois

terminer le TDF n'était pas une bonne idée d'un point de vu médical (mais ça s'expliquait d'un point de vue moral quelque part)
Par contre c'était étonnant de le mettre sur la vuelta. Puis l'abandon 2 jours après lol quoi, ce fail (pas de lui mais de l'encadrement)
Bon j'ai regardé de quelle blessure on parle car je savais plus trop. Donc de base c'est des petites fissures au sacrum et à l'os iliaque (que les médecins n'ont pas vu sur l'irm au tdf, dommage ; cependant entre le tdf et la vuelta il aurait fallu refaire des IRM ou d'autres examens et s'adresser à d'autres médecins ou spécialistes avec une meilleure vue). En tous cas je voyais pas trop l'intérêt de l'aligner sur la vuelta. Déjà connaître le problème puis le régler

Alors je sais pas dans quel état c'est mais faire du vélo avec une certaine force (ou autre sport sollicitant cette zone) ça doit pas aider à récupérer vu que les fessiers s'insèrent dessus et tirent donc dessus quand on les contracte. Tirer sur une fissure ça doit pas l'aider à se résorber :green: (après faut voir si ça tire dans l'axe et à quel point on tire).
En plus il avait mal au dos au dauphiné (était-ce vraiment le dos ou est-ce que son sacrum et os iliaque étaient déjà fragilisés ? ).
Après c'est sûr que ne plus solliciter ses fessiers avec force va faire perdre son niveau de perf physique sur un sport comme le cyclisme (et perdre tout simplement en force sur les muscles de la face postérieure des membres inférieurs). Mais bon la force ça revient assez bien et assez vite. C'est plus la condition physique générale (et cardio vasculaire, qui est au top chez des cyclistes pro) qui est plus longue à rattraper mais du cardio, même si moins spécifique, il pouvait/peut en faire via d'autres activités
Bon là je pars du principe que ce sont de simples fissures
Sinon il peut boire le lait de ses chèvres et bronzer au soleil, histoire de ressouder tout ça ou d'au moins prévenir un peu d'autres fractures
S'il n'y a plus du tout de fissures l'inflammation vient d'autre chose. Mais en tous cas faut déjà régler le problème
#3312132
S'agissant d'un problème de douleur au dos, le fait de repartir ce mercredi me paraît tellement contre-intuitif :reflexion:
Mon autre problème, c'est que je ne fais pas particulièrement confiance dans le staff Groupama, du coup je doute beaucoup de leurs choix. Alors que je ne devrais pas...

Bon il faut espérer qu'un travail de posture en peloton lui soit plus utile qu'une nouvelle mise au repos pour ne pas aggraver son inflammation :spamafote:

Quand même, on est lourd avec ces histoires de mental, mais il tend encore un nouveau bâton avec ce dos qui ne lui fait mal qu'en compétition...
#3312140
rbl85 a écrit :
20 avr. 2021, 22:47
Jerem9 selon toi qu'est-ce qui pourrait expliqué ce contraste entre l'entrainement ou il a aucune douleur même quand il fait des intensités et la course ou il a des douleurs avant même que ca accélère ?

Parce qu'a la limite on pourrait comprendre que les douleurs apparaissent après 15-20 min d'effort intense mais la en 1km c'était plié et il avait probablement même mal avant la monté vu son placement pendant toute l'étape.
Rouler dans un peloton massif n'a pas grand chose à voir avec rouler seul à l'entrainement voir dans une file de 5/6 coureurs comme en stage avec son équipe.
On alterne constamment, surtout quand ça ne roule pas vite, entre roue libre et petite accélération sur quelques coups de pédale. Les braquets ne sont pas les mêmes, on enroule beaucoup plus gros en peloton. Donc on passe régulièrement d'un niveau de force nul à un niveau de force important en quelques dixièmes de seconde.
Et c'est sans compter les nombreuses relances en sortie de virage lorsqu'on est dans le dernier tiers du peloton où on y est presque à l'arrêt ou tout simplement pour se replacer ou garder sa place dans la grappe.
Le rythme de pédalage est très haché.
Bref, il faut régulièrement produire une accélération sur la pédale et la première chaine musculaire à entrer en action, c'est celle des fessiers/lombaires, c'est comme un coup droit en tennis, tout part de l'épaule et le poignet bien parachever le geste.
Rouler en peloton fait bosser la force-explosivité, pas pour rien qu'après 3 semaines de GT, les coureurs mettent souvent une dent de moins et je pense que c'est une des raisons pour laquelle Roglic peut être tout de suite dans le rythme après une coupure car venant du saut à ski où tout se joue sur la force-explosivité, il a des qualités musculaires nettement supérieures à un coureur lambda, et il n'a donc pas besoin d'un petit temps d'adaptation nerveuse.

Ca vaudrait le coup de voir Pinot échappé ces prochains jours dans un petit groupe (qu'il profite de son bon de sortie) pour voir si justement il subit moins et est plus à l'aise sur un rythme de pédalage moins chaotique, ça infirmerait ou confirmerait ma théorie.
Si cela était vérifié, il lui faudrait alors travailler de manière plus prophylactique avec des exercices en stato-dynamique et/ou en déséquilibre ciblés sur la chaine postérieure.

J'espère également que Remco ne nous fera pas une Pinot parce qu'il a quand même eu me même type de blessure (même région), là tout a l'air de bien aller à l'entrainement, mais reste à voir dans des conditions de course...
#3312155
Bradounet_ a écrit :
21 avr. 2021, 05:08
rbl85 a écrit :
20 avr. 2021, 22:47
Jerem9 selon toi qu'est-ce qui pourrait expliqué ce contraste entre l'entrainement ou il a aucune douleur même quand il fait des intensités et la course ou il a des douleurs avant même que ca accélère ?

Parce qu'a la limite on pourrait comprendre que les douleurs apparaissent après 15-20 min d'effort intense mais la en 1km c'était plié et il avait probablement même mal avant la monté vu son placement pendant toute l'étape.
Rouler dans un peloton massif n'a pas grand chose à voir avec rouler seul à l'entrainement voir dans une file de 5/6 coureurs comme en stage avec son équipe.
On alterne constamment, surtout quand ça ne roule pas vite, entre roue libre et petite accélération sur quelques coups de pédale. Les braquets ne sont pas les mêmes, on enroule beaucoup plus gros en peloton. Donc on passe régulièrement d'un niveau de force nul à un niveau de force important en quelques dixièmes de seconde.
Et c'est sans compter les nombreuses relances en sortie de virage lorsqu'on est dans le dernier tiers du peloton où on y est presque à l'arrêt ou tout simplement pour se replacer ou garder sa place dans la grappe.
Le rythme de pédalage est très haché.
Bref, il faut régulièrement produire une accélération sur la pédale et la première chaine musculaire à entrer en action, c'est celle des fessiers/lombaires, c'est comme un coup droit en tennis, tout part de l'épaule et le poignet bien parachever le geste.
Rouler en peloton fait bosser la force-explosivité, pas pour rien qu'après 3 semaines de GT, les coureurs mettent souvent une dent de moins et je pense que c'est une des raisons pour laquelle Roglic peut être tout de suite dans le rythme après une coupure car venant du saut à ski où tout se joue sur la force-explosivité, il a des qualités musculaires nettement supérieures à un coureur lambda, et il n'a donc pas besoin d'un petit temps d'adaptation nerveuse.

Ca vaudrait le coup de voir Pinot échappé ces prochains jours dans un petit groupe (qu'il profite de son bon de sortie) pour voir si justement il subit moins et est plus à l'aise sur un rythme de pédalage moins chaotique, ça infirmerait ou confirmerait ma théorie.
Si cela était vérifié, il lui faudrait alors travailler de manière plus prophylactique avec des exercices en stato-dynamique et/ou en déséquilibre ciblés sur la chaine postérieure.

J'espère également que Remco ne nous fera pas une Pinot parce qu'il a quand même eu me même type de blessure (même région), là tout a l'air de bien aller à l'entrainement, mais reste à voir dans des conditions de course...
Té j'aime bien lire les messages de nos posteurs qui savent de trucs, ignoramus que je suis.... C'est vrai qu'aller devant, essayer de courir un peu libre pour voir ce que ça donne aussi pourrait aider au moins mentalement déjà, pour le reste...
#3312165
jerem9 a écrit :
20 avr. 2021, 23:01
Je pense qu’il faut rester factuel même si c’est pas simple

- le court terme et le Giro ça semble très compromis le test n’est pas concluant

- le moyen terme c’est le flou le plus total dans ce genre de problème ça reste très aléatoire il peut très bien être opérationnel d’ici la fin de saison comme ça peut ne pas arriver

- le long terme en l’état il n’y a aucun élément qui peuvent indiquer médicalement une fin de carrière c’est beaucoup trop tôt et ce genre de problème arrive à se résoudre en général d’autant que sauf en course une amélioration est constatée

Il y a pas mal d’incohérences que perso je n’arrive pas trop à comprendre.
Avoir aucune douleur à l’entraînement même sur de gros efforts ( il en a fait dernièrement) et avoir une douleur qui arrive dès le début de course ça semble difficilement compréhensible.
La seule explication que je peux avoir elle est que la tension d’une course et donc sa posture dans un peloton est différent de celle d’entraînement et la première entraîne des douleurs.
Cette dernière pour accentuer le tout est encrée depuis des mois.
La solution passe aussi par un travail sur cette posture en course à mon sens.
On peut pas exclure aussi la tension psychologique d’une course et l’appréhension de cette douleur liée à la course.
Ça reste facile à dire et à appréhender mais il y a forcément un travail à faire sur cet aspect.
On peut voir notamment qu’il a pu faire un gros CLM où le position est différente et qu’il n’y a pas de tension d’une course en peloton donc forcément que cela impact

Pour avoir bosser avec pas mal de sportif et des cyclistes l’équilibre postural est très dur à trouver et quelques dérèglements entraînent de grosses conséquences, rien qu’au niveau des cales, de la selle ect les moindres changements ont un impact énorme.

On voit peu d’amélioration, des périodes de haut et de bas
Les deux premiers jours au haut var ont été bon puis derrière ça se bloque et on a l’impression que ça crée justement un blocage en course.
Au vu de tout ça perso , il y a la solution infiltration pour rajouter une couche sur la douleur et travailler la position sans douleur mais je pense que le plus gros travail est de le faire courir sans pression et travailler sur la posture jusqu’à trouver le bon équilibre et que tout cela se débloque petit à petit.
A partir du moment où il n’a pas mal à l’entraînement comme cela a été confirmé aujourd’hui il faut à mon sens travailler sur les courses sans objectif particulier que celui de régler cet aspect et travailler sur tous les détails qui pourraient l’améliorer.

Maintenant apparemment le problème est ciblée d’après le staff médical mais il faut trouver les réglages pour le faire dans un premier t’émis et l’estomper par la suite
C'est beau l'Amour :smile:
#3312173
Liam a écrit :
20 avr. 2021, 23:32
Du coup tu confirmes un peu ce que je te disais sur Twitter ?

Le laisser s’entraîner et le faire courir à intervalles réguliers mais espacés sereinement, sans pression du résultat pour le reste de la saison. Ou au moins jusqu’à ce qu’il y ait un éventuel déblocage.

Tu ne penses pas qu’il y la risque qu’il ait perdu de la force et qu’il n’arrive plus à pousser autant qu’avant, même sans la douleur ?
Oui je pense que ça peut être une solution en l’état c’est peut être ce que je ferais

Pour la force étant donné ses entraînements sur fort % dernièrement sur Strava je doute qu’il en ait tellement perdu.
Sur le CLM il a envoyé les watts également.

Travailler sur la posture de course avec ce que bradounet explique bien est la meilleure alternative.
Je serais curieux de le voir devant également parce qu’il y a quand même des choses que je n’explique pas .. et à avis il a aussi des verrous à faire sauter ..

Ce genre d’effort même s’ils sont différents peuvent et doivent être reproduit à l’entraînement.
Après on voit également qu’il a moins de problème sur le plat plus dans les hauts %.
Sincèrement qu’il puisse s’entraîner sans douleur ( j’imagine qu’il reproduit des efforts à haute intensité à l’entraînement et là qu’il soit hors rythme des 2-3 km je l’explique pas à la limite qu’il tienne pas ok mais là c’est des le départ il n’a pas eu mal au haut var au début et depuis la dernière étape c’est de pire en pire , il y a sûrement une appréhension de la douleur qui entraîne aussi cette douleur et un travail là dessus.
Je ne serais même pas surpris que cela aille mieux en fin de semaine une fois l’appréhension levée

Courir en ayant pour seul but de travailler les réglages et la posture est la meilleure option et profiter de ces trois dernières étapes pour ça.
#3312195
jerem9 a écrit :
21 avr. 2021, 09:44
Liam a écrit :
20 avr. 2021, 23:32
Du coup tu confirmes un peu ce que je te disais sur Twitter ?

Le laisser s’entraîner et le faire courir à intervalles réguliers mais espacés sereinement, sans pression du résultat pour le reste de la saison. Ou au moins jusqu’à ce qu’il y ait un éventuel déblocage.

Tu ne penses pas qu’il y la risque qu’il ait perdu de la force et qu’il n’arrive plus à pousser autant qu’avant, même sans la douleur ?
Oui je pense que ça peut être une solution en l’état c’est peut être ce que je ferais

Pour la force étant donné ses entraînements sur fort % dernièrement sur Strava je doute qu’il en ait tellement perdu.
Sur le CLM il a envoyé les watts également.

Travailler sur la posture de course avec ce que bradounet explique bien est la meilleure alternative.
Je serais curieux de le voir devant également parce qu’il y a quand même des choses que je n’explique pas .. et à avis il a aussi des verrous à faire sauter ..

Ce genre d’effort même s’ils sont différents peuvent et doivent être reproduit à l’entraînement.
Après on voit également qu’il a moins de problème sur le plat plus dans les hauts %.
Sincèrement qu’il puisse s’entraîner sans douleur ( j’imagine qu’il reproduit des efforts à haute intensité à l’entraînement et là qu’il soit hors rythme des 2-3 km je l’explique pas à la limite qu’il tienne pas ok mais là c’est des le départ il n’a pas eu mal au haut var au début et depuis la dernière étape c’est de pire en pire , il y a sûrement une appréhension de la douleur qui entraîne aussi cette douleur et un travail là dessus.
Je ne serais même pas surpris que cela aille mieux en fin de semaine une fois l’appréhension levée

Courir en ayant pour seul but de travailler les réglages et la posture est la meilleure option et profiter de ces trois dernières étapes pour ça.
C'est ce que j ai le plus de mal à comprendre (hors posture).
Quand tu as mal quelque part tu ne peux plus avancer. Tu stop.
Là a priori il n a pas mal où pas gêné quand il est seul ou quand il est pas à haute intensité.
On en revient quand même peut-être au problème de base...

Au début de sa carrière il aimait vraiment pas frotter.
Je me souvient l année ou il est champion de France du chrono il fait un tour catastrophique si mes souvenirs sont bons...
Il me ramène un peu à ça là
#3312206
L'année où il est champion de France de clm il est lâché en montagne (je me souviens encore de l'image du col d'Aspin, où il est attendu par Morabito je crois et lâché par un peloton de 50 qui roule au train...) sans avoir perdu de temps sur le plat.

La raison : il avait fait un problème de courses de malade mental en 1ère partie de saison et était arrivé cuit au départ du Tour (limite mononucléose).
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