C'est le palmarès qui départagera VDP et Van Aert, au final. Van Aert est bon, voire trés bon partout (plat, sprint, pavés, chronos, montagne), mais c'est surtout sa résistance Merckienne qui est phénoménale (et qui interroge). L'an dernier, il semblait infatigable.
Van der Poel est moins boulimique de courses, il sélectionne davantage ses objectifs, mais par contre, lorsqu'il est au top, c'est vraiment un phénomène. Il semble parfois jouer avec ses adversaires, tellement il est facile. C'était le cas aux Strade. J'avoue qu'il m'impressionne encore plus que Van Aert, je trouve qu'il a un supplément de "classe". Je serais pas surpris s'il nous faisait une campagne de classiques à la Merckx ou Kelly (84 et 86).