biquet a écrit : 26 sept. 2020, 10:06
PuncheurFou a écrit : 25 sept. 2020, 23:14
C'est évident que le dopage sanguin reste le must (si je puis dire). Cela dit il est obsolète car assez facile à détecter (si pas directement, les variations physiologiques le sont elles). Il reste bien entendu les méthodes de micro-dose, mais ça ne permet donc pas d'exploiter le potentiel du produit à 100%. C'est pour ça que je suis persuadé, que contrairement aux années 2000, il y a de fortes possibilités pour des coureurs propres, d'avoir un bon palmarès.
Par contre je me demandais c'était quoi l'utilité pour un sportif d'endurance, de prendre des hormones de croissance ?
Le dopage sanguin n'est pas du tout obsolète et loin d'être facile à détecter.

L'affaire Aderlass en est la preuve. Et si les débuts du passeport biologique ont fait émerger les micro-doses, qui effectivement ne changeaient pas grand chose aux hiérarchies sportives, je te propose de relire l'article de Pierre Sallet ayant pour titre "la grande triche des transfusions sanguines". Les poches se sont à nouveau bien remplies, et c'est certainement une des raisons essentielles de la nouvelle progression spectaculaire des performances dans les ascensions. Et des rebonds de forme non moins spectaculaires de coureurs paraissant la veille en bout de course.
Pour moi, le carburant majeur des sports d'endurance, depuis quelques années, c'est à nouveau le dopage sanguin. En espérant que la méthode suédoise, annoncée pour fin 2021, se révèle efficace.
En partant de mes connaissances (mes dernières mises à jours disons

), les variations dût au dopage sanguin sont facilement repérable, décelable. La substance en elle-même non, mais si tu te fais gauler parce que ton profil est suspect, ça n'a aucune utilité. Par contre, en terme de performance on est d'accord qu'on n'a jamais fait mieux (ha si, le
pétage de clavicule, les vrais comprendront

). Du coup, les coureurs (et les pratiquants d'autres sports d'endurance... oui rappelons-le, car c'est lourd que beaucoup pensent que le cyclisme est le seul sport où on se dope, mais je ne vise personne du forum, c'est une remarque générale) qui se dopent par ce moyen (le dopage sanguin) le font à micro-dose combiné aux transfusions. Mais c'est moins open bar qu'il y a 15 ans, ça permet des gains de performance mais ce n'est pas non plus aussi monstrueux qu'autrefois. Alors j'ai la naïveté que le cyclisme actuel est plus propre qu'à bien d'autres époques. Je ne trouve pas qu'on assiste à beaucoup de performances de mutants (qui sont souvent à relativiser d'ailleurs).
De ce que j'ai lu de l'affaire Aderlass, ça rejoint ce que je viens d'écrire.
Maintenant, si tu as un résumé de ce que je dois savoir sur cette affaire, je suis preneur ! Car je ne connais pas tous les tenants et aboutissants (comme je l'ai dis je m'intéresse de moins en moins au dopage : ok c'est un sujet intéressant et je dois même dire rigolo par moment, mais je pense aussi que ça en devient déprimant).
Je nuancerais mes propres propos tout de même, en disant qu'il ne faut jamais oublier que ceux qui luttent contre le dopage sont en général en retard face à ceux qui l'utilisent, du moins quand il y a une méthode de dopage révolutionnaire qui a été mise en place (comme le fut l'EPO, c'était une véritable révolution, avec ce produit on pouvait faire d'un âne un cheval, fini l'expression de papy "on ne fait pas d'un âne un cheval"), on ne le saura que dans quelques années.
L'important pour moi, c'est que les coureurs propres puissent évoluer à un bon niveau, et aussi que les coureurs ne mettent pas leur vie en danger.